JP Meyniac, Marie Curie stt-croicrise99
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dure, dépression économique.
Document 3 page 46
Croissance ; chômage et inflation
Analyse / interprétation de chaque indicateur : en 3 groupes ; travail ramassé.
Les visages économiques de cette dépression :
- une succession de crises et de période de reprise (73-75 puis 79-82 puis 87)
- une croissance brisée è on parle de croissance molle
- dans les années 75-85 croissance molle + inflation = stagflation / ensuite l’inflation est
vaincue
- une constante sociale : le chômage
- et pourtant l’enrichissement globale continue et le commerce reste important
Aux origines de la crise
Document 4 page 47 : mesurer l’ampleur des 2 chocs. Pourquoi ?
Documents 5 et 6 page 47 : documents très difficiles, résumer ce que l’on a compris.
Difficile question. On peut avancer les 2 chocs et un dérèglement plus profond :
- les chocs pétroliers ont fragilisé les économies occidentales très dépendantes
- le dérèglement monétaire que la fin de la convertibilité du dollar en or annoncée par Nixon
en 1971 (et la fin des parités fixes) a entraîné : l’inflation... mais ne peut tout expliquer
- les limites atteintes par un modèle économique qui visaient les gains de productivité et la
consommation de masse. En effet la consommation de masse s’essouffle et cela génère de
la surproduction (aggravée par la concurrence)... Résultat : le chômage s’envole...
Deux modèles de lutte contre la crise
Document 2 page 50 : description / interprétation
Document 5 page 51 : réaliser un petit schéma de cette politique è en rouge les décisions ; en vert les
effets positifs attendus ; en noir les effets négatifs probables.
- La solution dite keynésienne (modèle de 1929) consiste à relancer la consommation par
intervention forte de l’état (adoptée dans les années 70 parfois début 80 è Carter en 78-80 ;
Chirac en 75-76 ou Mauroy en 81-82) échoue à cause du poids énorme des déficits, de
l’inflation et de la perte de compétitivité...
- Les solutions de type libérale consistent à favoriser la production dans un cadre de maîtrise
des déficits et de l’inflation qui accentue les déséquilibres sociaux. Parfois cette solution est
appliquée avec brutalité (Thatcher dans les années 80 ou Reagan entre 80-88) ou avec
modération (l’état garde un rôle important è Europe dans les années 90).
Conclusion : le libéralisme tend à devenir dominant, dans un cadre mondial, sous la prééminence des
EU. Il génère des progrès mais aussi de larges inégalités.
II. Les mutations économiques
Les fondements de l'économie se transforment sous les 30 Glorieuses. Ces transformations s'accélèrent
avec la dépression.
De nouvelles manières de produire...
Photo 2 page 48
Réflexion dialoguée
La course à la productivité par l'automatisation et la robotisation (apogée du Fordisme) qui exige des
qualifications de + en + élevée et des besoins en main-d'oeuvre moins importants.
La course à l'innovation par le raccourcissement énorme entre découverte et réalisation (la RD).