
génériques ce qui devaient autofinancer une partie des 966 millions d’euros
qu’ont représenté la revalorisation des honoraires .
Apparus en 1996 dans le code de la santé publique, les génériques ne se sont pas
imposés pour diverses raisons : pour le patient bas prix rime avec qualité au
rabais, le médecin n’est pas foncièrement engagé dans la prescription des
génériques alors que la loi depuis 1999, autorise le pharmacien à substituer le
produit prescrit
Les industriels voient d’un très mauvais œil , l’arrivée des génériques
indépendants : ils crient à l’assassinat de la poule aux œufs d’or, “ si vous nous
retirez notre bénéfice il n’y aura plus d’innovation…. ” M. LEMOINE, directeur
général du SNIP dit à propos des associations, qui militent pour rendre le prix
des médicaments contre le sida, accessibles :
“Je ne vois pas pourquoi on exigerait de l’industrie pharmaceutique des efforts
spécifiques . personne ne demande à Renault de donner des voitures à ceux qui
n’en ont pas ” sauf que ne pas avoir de voiture ça n’a jamais tuer personne…
Non contents d’imposer leurs prix sur les marchés qui feront monter leurs cours
en bourse , les industriels combattent toute initiative prise en dehors d’eux :
Actuellement, les pays comme l’Inde, le Brésil, la Chine, ont développé leur
activité autour du générique et subissent d’énormes pressions de la part de la
triade USA-europe du Nord-Japon.(chef de file , la firme américaine Pfizer).
L’Inde par exemple où seulement 1/3 de la population a accès aux médicaments,
devrait renoncer dans le cadre de l’ OMC au contrôle des prix et à la production
de génériques.
Ce qu’il fait avoir à l’esprit, c’est 1994, la création de l’OMC : jusqu’alors, chaque
nation pouvait définir sa politique de santé et produire des génériques sans
attendre que le brevet soit tomber dans le domaine public,
Après 1994, elle est soumise aux accords de l’ Adpic (aspect des droits de
propriété intellectuelle relatifs au commerce) c.a.d. que le propriétaire de
l’invention garde un pouvoir de veto pendant 20 ans.
Des chercheurs américains ont dénoncé dans une lettre ouverte :
“ l’utilisation des brevets limite l’accès aux soins, réduit leur qualité et en
augmente le coût de manière déraisonnable ” ;
on tend vers une sorte de G8 du médicament décidant du niveau de recherches
comme du lancement de tel ou tel produit.
la voie médicale s’est progressivement éteinte dans les instances financières.(
Aux USA ,entre 1989 et 2002, les élus qui ont votés des lois conformes aux
intérêts pharmaceutiques avaient reçu de la part de celles-ci des contributions 3
fois supérieures à celles qui s’étaient positionnées contre)
Le droit des brevets ne peut pas être placé au-dessus des besoins élémentaires
de l’humanité /pourtant