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L’épargne retraite collective et individuelle. Ces formes d'épargne retraite connaissent un développement récent. Celui-
ci tient à plusieurs phénomènes : la recherche par les entreprises de moyens de motiver et/ou de retenir leurs salariés sans recourir
à des augmentations du salaire direct ; les inquiétudes, réelles ou suggérées, sur le devenir des systèmes de retraite par répartition ;
des mesures fiscales et sociales encourageant leur développement. On trouve différentes formes : le plan d'épargne retraite
entreprise (Père, qui est un contrat de groupe à adhésion obligatoire), le plan d'épargne pour la retraite collective (Perco, épargne
collective dans le cadre de l'entreprise, obligatoire, mais à versements libres), le plan d'épargne retraite populaire (Perp,
cotisations déductibles du revenu imposable, jusqu'à hauteur de 10 %).
Pour ceux qui n'ont pas acquis de droits propres à la retraite, ou dont les cotisations ne permettent pas d'atteindre un montant minimum,
l'État a créé, en 1956, le Fonds national de solidarité et instaure le Minimum vieillesse. Il garantit à toute personne de plus de 65 ans, quels que
soient ses revenus et ses cotisations, une retraite minimum versée au titre de la solidarité et financée par l'impôt. La solidarité nationale envers
les personnes âgées s’articule donc autour d’un minimum social. Le Minimum Vieillesse est remplacé en 2006 par l’allocation de solidarité aux
personnes âgées (ASPA), versée sous forme d’allocation différentielle pour garantir un niveau de vie proche du seuil de pauvreté à toute personne
âgée de 65 ans et plus, sous condition de résidence sur le territoire français.
3) Analyse des faits en 2015 (en classe)
Le système français de retraite est donc financé très largement par des cotisations sociales versées par l'assuré
(……….%) et, le cas échéant, par son employeur. Le financement des retraites s'inscrit donc essentiellement dans un cadre
professionnel. Les régimes de retraite bénéficient toutefois d'un certain nombre de ressources d'ordre fiscal et notamment de
l’affectation d'une fraction de la CSG (………. %) , … Ceux qui ne peuvent pas cotiser, par exemple à cause du chômage, de la
maladie, d'un congé maternité, acquièrent généralement des droits à la retraite pour ces périodes d'inactivité.
La quasi-intégralité des recettes du Régime Général de la CNAV sert à verser les pensions de retraite aux ayants-droits.
4) Un système qui assure une redistribution verticale / horizontale des revenus
Les systèmes de retraite par répartition assurent, par définition, une redistribution verticale / horizontale
intergénérationnelle/ intragénérationnelle des ressources. En effet, les cotisations prélevées sur les actifs à une période donnée sont
redistribuées aux retraités vivant à cette même période. Ce système repose sur un contrat implicite entre les générations, selon
lequel chaque individu cotise en anticipant que la génération suivante acceptera de financer les retraites de demain.
La redistribution peut être mesurée à l’aide du taux de remplacement
Le taux de remplacement désigne …………………………………………………………………
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Les hommes salariés nés en 1942 pour ………………………………………………………………………………………
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En 2011, le montant mensuel brut moyen de pension de retraite s’élevait à ……………… (1677 € pour les hommes et
1204 € pour les femmes).
Pour les hommes le taux de remplacement médian des retraités nés en 1942 s’élève à …………..%, mais les 25 % des
retraités ayant disposé des salaires les plus élevés ont un taux de remplacement médian égal à …………% tandis qu’un quart un
taux de remplacement médian égal à ……………. %.
On observe que pour certains pays les taux de remplacement sont supérieurs à ceux de la France : ………………………….
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Pour d’autres pays en revanche les taux sont inférieurs : …………………………………………………………………………..
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