beaucoup de parallèles à la vie d’Ernaux (Capès à Lyon, année…..)
mais : sujet du livre n’est pas sa propre vie mais la vie de son père
= dimension autobiographique !
elle parle aussi d’elle-même parce qu’elle parle de la relation entre son père et elle-
même
comme chez Nizan : le roman commence avec la mort du père = début du procès
de réflexion et plus tard de l’écriture
trahison :
épitaphe de Genet : « Ecrire c’est le dernier recours quand on a trahi »
la trahison de l’auteur « Je voulais… écrire au sujet de mon père, sa vie, et cette
distance venue à l’adolescence entre lui et moi. Une distance de classe… »
E. veut sauver la dignité du peuple simple en écrivant (???mais il le critique
beaucoup !!!)
l’auteur avait pensé d’écrire un roman mais il est trop artistique pour se reprocher du
père « ..j’ai commencé un roman dont il était le personnage principal. Sensation de
dégoût au milieu du récit… Pour rendre compte d’une vie soumise à la nécessité, je
n’ai pas le droit de prendre d’abord le parti de l’art, ni de chercher à faire quelque
chose de « passionnant » ou d’émouvant. Je rassemblerai les paroles, les gestes, les
goûts de mon père, les faits marquants de sa vie, tous les signes objectifs d’une
existence que j’ai aussi partagée. »
roman : genres avec des règles normatifs
elle essaye
d’éviter l’idéalisation ou le refus du père
de trouver le langage des parents, prose simple (« L’écriture plate me vient
naturellement, celle-là même que j’utilisais en écrivant autrefois à mes
parents…»)
autobiographie au niveau
du contenu
pacte de l’authenticité ???
de la narration/perspective à la première personne
la façon d’écrire : marqué par des expériences personnelles (comme
l’écriture orale de Céline) ; l’aliénation des parents par le langage de
l’école…
écrire pour faire disparaître le fossé entre son père et elle-même
titre « La place »
Jurt : le père ne cherche pas l’ascension sociale (mais : ce n’est pas vrai, il
essaye d’abord, puis il rénonce et il reste à sa place ) Leitmotiv du père : « Il
ne faut pas péter plus haut qu’on l’a. »