(l`apparence, la raison et le sensible) - la raison peut

(l'apparence, la raison et le sensible)
- la raison peut-elle se permettre de savoir qd une sensation/une apparence renvoie à la réalité? Qui des
sens ou de la raison est l'autorité du réel? La réalité et ce qui apparaît ds la sensation/apparence...
me chse?
- idéalisme allemand / solipsisme
- la question de la nature de la réalité et de sa relation avec l'apparence met en cause la structure de
l'Etre dont l'apparence est la manifestation. Pas de coupure ontologique dans la Manifestation? Solution
de continuité, procession non duelle? Ps à trancher entre l'objectif et le subjectif ou à chercher derrière
l'apparence qq chse qui pourrait s'y manifester. Est donation en personne, moment de son essence ds la
situation d'expérience, totalité insécable ac possibilité d'exploration infinies : ttes les possiblités de l'Etre
sont présentes en chaque manifestation phénoménale. Cara superficiel de l'apparence = corrélat de
notre défaut de sensibilité et pauvreté de la compréhension du réel.
- Russell, Pb de philosophie (l'objectivité est ce sur quoi, par une simplification quotidienne (exemple de
la table sur la couleur, la matière, la forme), il est possible de tomber d'accord ms pr le peintre qui rend
les apparences ceci pose pb et pr le scientifique ou le philosophe encore plus : "Mais la forme "réelle"
n’est pas ce que nous voyons, c’est quelque chose que nous inférons de ce que nous voyons. Et ce que
nous voyons change constamment de forme à mesure que nous nous déplaçons dans la pièce où se
trouve la table; nos sens ne semblent par conséquent pas nous renseigner avec vérité au sujet de la
table elle-même, mais seulement à propos de l’apparence de cette table." "Il devient donc évident que
la table réelle, s’il en existe une, n’est pas celle dont nous avons la perception immédiate par l’entremise
de la vue, du toucher ou de l’ouïe. La table réelle, s’il y en a une, n’est pas du tout directement connue
par nous, mais doit être inférée à partir de ce que nous connaissons immédiatement. En conséquence,
deux questions se posent aussitôt, et deux questions auxquelles il est difficile de répondre: 1 )
Existe-t-il une table réelle ? 2) Si oui, quelle sorte d’objet peut-elle être ?)" "Pour nous aider à élucider
ces questions, il est bon de choisir quelques termes dont la signification soit claire. Appelons donc
"témoignages sensoriels" ce qui est immédiatement connu dans la sensation, c’est-à-dire les couleurs,
les sons, les odeurs, les duretés, les rugosités, et ainsi de suite. Donnons le nom de "sensation" à notre
prise de conscience directe de ces choses-là. Par exemple, lorsque nous voyons une couleur, nous avons
une sensation de cette couleur, mais la couleur même est un témoignage sensoriel et non une
sensation. La couleur, c’est ce dont nous prenons conscience immédiatement et c’est cette prise de
conscience qui constitue la sensation. Il est évident que nous ne pouvons connaître quoi que ce soit à
propos de la table si ce n’est par le truchement des témoignages sensoriels (la couleur brune, la forme
rectangulaire, la surface lisse) que nous associons à la table; mais pour les raisons déjà énoncées, nous
ne pouvons pas dire que la table est constituée par ces témoignages des sens, ni même que ces
témoignages sensoriels sont par eux-mêmes des propriétés inhérentes à la table. Un problème se pose
ainsi qui est celui des relations existant entre les témoignages sensoriels et la table réelle, à supposer
qu’une telle chose existe.")
- il est possible de défendre l'idée selon laquelle la subversion de la réalité dans l'apparence serait ds la
nature même de l'apparence, indépendamment du sujet ('Les apparences sont trompeuses') > ex
illusions d'optique? Or la perception est ce qu'elle est et c'est tout : c'est le jugement qui est erroné et
non l'apparence trompeuse... (ce n'est que ds le jugement que peut commencer l'interrogation de la
vérité! C'est als qu'intervient l'entendement par la VOLONTE) La perception n'est ni vraie ni fausse en
tant que telle, elle est seulement présentification d'un objet. Perspicacité et discernement : capacité à
reconnaître l'illusoire : suppose de mettre entre parenthèses tt jugement qui semble aller
prétendumment de soi (cf sceptiques?)
- l'apparence convient à notre échelle et ne se comprend qu'à celle-ci :
observateur/observation/observé car concerne ls questions pratiques et est adapté à notre échelle (si,
en vertu ds lois de la physique, on éliminait l'espace vide entre les composants de la matière, la terre ne
serait pas plus grosse qu'un ballon! Dc tte notre planète et sa taille n'est qu'affaire de vision...)
- l'apparence est tjrs l'extérieur, ce qu'une chse semble être, est tjrs superficiel et ne va jms épuiser la
réalité dont elle ne fait que manifester un aspect visible ; elle ne se tient pas tte seule sans contexte.
Une apparence qui serait l'apparence de rien n'a pas de sens, pas plus qu'isolée de son contexte. Si ns
cherchons à savoir : ns ne pouvons pas ns en tenir à l'apparence donc la dualité apparence/réalité : sens
épistémologique!
- innocence de l'apparence? > seul le jugement est erroné, jms l'apparence elle-même + ps de réalité
indépendante de l'expérience consciente du sujet : la réalité n'est rien d'autre que ce qui se manifeste
ds le phénomène de l'expérience lui-même : le phénomène vécu et l'essence de la manifestation ne sont
qu'une seule et même chose.
- Heidegger, Husserl (déterminations objectives montrées par la science = idéalités et non être des
choses ; n'a de sens que ds l'apparition du phénomène vécu et jms ailleurs. Le phénomène étudié par la
phénoménologie rejette le mirage de la chose en soi et rattache tte connaissance possible au sujet),
Berkeley (ttes ls qualités sensibles, premières et secondes se valent et se ramènent au sujet cf Stephen
Jourdain, Voyage au centre de soi : "la résonance que le mde trouve ds ls régions profondes de mon
esprit, EST le monde. L'impression-monde n'est pas un habillage subjectif du monde, elle est en la nudité
et la vérité. J'ajouterai que le mde tel qu'il se découvre à moi ds l'instant condense en lui tte la
mondialité du mde et tte sa réalité.") + Michel Heny dans la Barbarie
- phénoménologie : étude des phénomènes = de ce qui apparaît (Husserl/Heidegger : il y a qq chse plus
important qui appelle toujours à être dévoilé). A réhabilité l'apparence comme moment d'apparition
phénomènale de l'être
- Stephen Jourdain : "le monde matériel en soi, ce n'est pas une vision, ce n'est pas une présence, c'est
une supputation." => la science = simple représentation simplifiée du Monde réel? (avantage qualitatif
de l'apparence telle qu'elle est perçue par notre concsience // résultats de la science)
- notre vision du mde = chosique, contrairement à ce que s'efforce de faire la physique nouvelle qui ne
voit pas ls chses ms la matière et qui obéit à un ordre de réalité complètement différent que celui qui
est empirique
- pb du statut ontologique de la réalité posé par la métaphysique. Si l'en soi du mde est la réali
empirique telle que ns la voyons als il s'agit là du méta du physique. Pr ls anciens : dualisme, possibilité
de dissocier une Réalité existant en soi hors du sujet. Désormais : le méta vers lequel pointe la physique
ne peut plus être dissocié de la conscience du sujet.
- bien svt, le regard qui cherche à percevoir, c'est à traverser INTENTIONNELLEMENT le flou de
l'apparence pr rejoindre l'en-soi qui apparaît comme une réalité étant cause de nos sensations.
- la chse : selon l'attitude naturelle une substance pourvue de multiples propriétés étant dedans et outre
le fait d'être convaincu qu'elles lui appartiennent, je suis convaincue que tt le mde les voit et que ceux
qui ne les voient pas : fous! > pb du relativisme! (tt devient als singulier, il n'y a plus de science possible!
tt sombre et l'universel ne peut plus être : or s'il n'y a plus d'universel possible... Il n'y a plus de science
possible! Il y aurait dc ds qualités premières et ds qualités secondes pr chaque chse ce qui permet de
dépasser le pb?
- Merleau Ponty, Phénoménologie, pg 340-341 "On a souvent dit que par définition la conscience
n'admet par la séparation de l'apparence et de la réalité, et on l'entendant en ce sens que , dans la
connaissance de nous-même, l'apparence serait réalité: si je pense voir ou sentir, je vis ou sens à n'en
pas douter, quoi qu'il en soit de l'objet extérieur. Ici la réalité apparaît tout entière, être réel et
apparaître ne font qu'un, il n'y a pas d'autre réalité que l'apparition. Si cela est vrai, il est exclus que
l'illusion et la perception aient même apparence, que mes illusions soient des perceptions sans objet ou
mes perceptions des hallucinations vraies. La vérité de la perception et la fausseté de l'illusion doivent
être marquées en elles par quelque caractère intrinsèque, car autrement le témoignage des autres sens,
de l'expérience ultérieure, ou d'autrui, qui resterait le seul critère possible, devenant à son tour
incertain, nous n'aurions jamais conscience d'une perception et d'une illusion comme telles. Si tout
l'être de ma perception et tout l'être de mon illusion est dans leur manière d'apparaître, il faut que la
vérité qui définit l'une et la fausseté qui définit l'autre m'apparaissent aussi. Il y aura donc entre elles
une différence de structure. La perception vraie sera tout simplement une vraie perception. L'illusion
n'en sera pas une, la certitude devra s'étendre de la vision ou de la sensation comme pensées à la
perception comme constitutive d'un objet. La transparence de la conscience entraîne l'immanence et
l'absolue certitude de l'objet. Cependant, c'est bien le propre de l'illusion de ne pas se donner comme
illusion, et il faut ici que je puisse, sinon percevoir un objet irréel, du moins perdre de vue son irréalité; il
faut qu'il y ait au moins inconscience de l'imperception, que l'illusion ne soit pas ce qu'elle paraît être et
que pour une fois la réalité d'un acte de conscience soit au-delà de son apparence. Allons-nous dans le
sujet couper l'apparence de la réalité? Mais la rupture une fois faite est irréparable "
NIETZSCHE LE CREPUSCULE DES IDOLES
Maximes et traits
26. "Je me méfie de tous les gens à systèmes et je les évite. La volonté du système est un manque de
loyauté."
32. "Il est une haine du mensonge et de la dissimulation qui vient d'un sens aigu de l'honneur ; ms la
même haine peut aussi être pure lâcheté, ds la mesure où le mensonge est défendu par un précepte
divin. Trop lâche pour mentir..."
38. "Es-tu vrai? Ou seulement un comédien? Représentes-tu quelque chose, ou est-ce toi qui est
représenté? Enfin tu pourrais n'être qu'une imitation de comédiens..." (= "cas de conscience")
39. "Le désillusionné parle : Je cherchais ds gds hommes, et je n'ai trouvé que ds hommes singeant leur
idéal."
=> 1ère partie ac volonté d''éclairer' ou de 'révéler' ce que ls autres ne voient pas derrière ls apparences
de la sté?
Le problème de Socrate
Considération sur la décadence des plus grands Sages : le cas de Socrate, entre autres, qui s'est appliqué
à déconsidérer la vie alors que : "la valeur de la viene saurait être évaluée. Pas par un vivant, car il est
partie et même objet du litige, et non juge ; pas davantage par un mort, pr une tte autre raison." Socrate
: considéré comme appartenant à la plèbe, a introduit le goût pr la dialectique qui est précisément un
goût plébéien, que l'on choisit par défaut, et qui est un outil de tyran. Moyen de maîtriser l'aristocratie
ms ps de moyen pr se maîtriser soi-même = origine d'un mal universel qui a als commencé à se
répandre! Socrate en se faisant maître à penser a rétabli au goût du jour la formule : "raison = vertu =
bonheur" : or erreur ds la rationalité à tt prix car "être obligé de lutter contre ses instincts -voilà bien la
formule de la décadence : tant que la vie suit une courbe ascendante, bonheur égale instinct." : "Tte
morale du perfectionnementn y compris la chrétienne, repose sur un malentendu... La lumière la plus
aveuglante, la rationalité à tt prix, la vie humaine froide, avisée, consciente, sans instincts, résistant aux
instincts, n'était elle-même qu'une maladie, une autre maladie, nullement un retour à la "vertu", à la
"santé", au "bonheur"..."
La "raison" dans la philosophie => fondamental
1. "Vous me demandez de vous dire tout ce qui est idiosyncrasie chez les philosophes ?... Par exemple
leur manque de sens historique, leur haine contre l’idée du devenir, leur égypticisme. Ils croient faire
honneur à une chose en la dégageant de son côté historique, sub specie aeterni, quand ils en font
une momie. Tout ce que les philosophes ont manié depuis des milliers d’années c’était des
idées-momies, rien de réel ne sortait vivant de leurs mains. Ils tuent, ils empaillent lorsqu’ils adorent,
messieurs les idolâtres des idées, ils mettent tout en danger de mort lorsqu’ils adorent. La mort,
l’évolution, l’âge, tout aussi bien que la naissance et la croissance sont pour eux des objections, — et
même des réfutations. Ce qui est ne devient pas ; ce qui devient n’est pas... Maintenant ils croient tous,
même avec désespoir, à l’être. Mais comme ils ne peuvent pas s’en saisir, ils cherchent des raisons pour
savoir pourquoi on le leur retient : « Il faut qu’il y ait là une apparence, une duperie qui fait que nous ne
pouvons pas percevoir l’être : où est l’imposteur ? » 'Ns le tenons, s'écrient-ils, ravis, ce st ls sens!... Cs
sens qui, par ailleurs, sont si immoraux, ils ns trompent sur le mde vrai. Moralité : il faut se libérer de
l'illusion des sens, du devenir, de l'histoire, du mensonge! L'histoire n'est que la foi accordée aux sens, la
foi accordée au mensonge. Moralité : dire non à ts ceux qui prêtent foi aux sens, à tt le reste de
l'humanité : ce n'est que "plèbe"! Donc, être un philosophe, être une momie, figurer le
"monotono-théisme" par une mimique de croque-mort! Et surtout, que l'on ne vienne pas ns parler du
corps -cette pitoyable idée fixe des sens! -, entaché de ttes ls fautes logiques, imaginables, récusé, et
même impossible, malgré l'impertinence qu'il a de se comporter comme s'il était réel!...' "
2. Les sens ne mentent pas : "C'est ce que ns faisons de leur témoignage qui y introduit le mensonge, le
mensonge de l'unité, le mensonge de l'objectivité, de la substance, de la durée... C'est la "raison" qui est
cause de ce que ns falsifionsle témoignage des sens. Tant que les sens montrent le devenir,
l'impermanence, le changement, ils ne mentent pas... Ms Héraclite gardera éternellement raison en
affirmant que l'Etre est une fiction vide de sens. Le monde "apparent" est le seul. Le monde "vrai" n'est
qu'un mensonge qu'on y rajoute..."
3. "Et nos sens, quels délicats instruments d'observation ns possédons! Ce nez, par ex, dont aucun
philosophe n'a encore parlé ac respect et gratitude, est même pr l'instant, l'instrument le pls fin dont ns
disposions : il est capable de discerner ds différences minimales de mouv que le spectrosope ne
constate ps. Ns ne possédons dà l'heure actuelle de sc que ds la mesure exacte où nos sens -où ns ls
aiguisons encore, ls armons, où ns avons appris à aller jusqu'au bout de leur savoir. Tt le reste est
avorté, ou encore pré-scientifique : je veux dire métaphysique, théologie, psychologie, épistémologie -
ou alors une science purement formelle, une théorie des signes : comme la logique, et cette logique
appliquée que st ls mathématiques [cf Platon La République : moyen d'éducation]. En elles la réalité
n'est jms présente, ps même en tant que pb, ps pls que la question de savoir quelle valeur a une
convention sémiologique telle que la logique..."
4. [la métaphysique met au commencement ce qui vient à la fin, marche la tête en bas : au lieu de
reconnaître ses principes et ses catégories pr ce qu'elles sont, "les dernières vapeurs de la réalité
voltilisée", elle en fait ls causes suprêmes de tt. La métaphysique se rend ainsi coupable d'une
universelle simplification du mde. Elle l'éternise, le soustrait au devenir, cf1. Les objets fondamentaux
de la pensée métaphysique : st dc absolus, soustraits au devenir et à l'évènement : ce sont l'"unité,
l'identité, la durée, la substance, la cause, la réalité, l'être". A leur tour, ls rapports où ils st prendront
l'allure d'oppositions absolues et sans vie : être et devenir, haut et bas, là bas et ici, en soi et
phénomène, mde vrai et mde apparent, bien et mal : "La croyance fondamentale ds métaphysiciens,
c'est la croyance à l'antinomie des valeurs." (Par delà le bien et le mal) La pensée métaphysique néglige
tt ce qui est processus, genèse, degré, passage : exaspère tte différence en une contradiction absolue,
universalise le jugement disjonctif (cf Hegel). Méthode généalogique : défait concepts et oppositions qui
ns rendent aveugles aux devenirs et aux évènements qui trament le mde. Concept de cause : manière de
manquer le devenir. C'est parce qu'on tient à la notion de moi, de volonté agissante qu'on forme ls
notions équivalentes de chses et de causes, qu'on dérive l'être. "Ms il n'y a point de substrat de ce
genre, il n'y a point d'"être" derrière l'action, l'effet et le devenir ; l'"agent" n'a été qu'ajouté à l'action -
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