Soapol SOPHIAPOL, E.A. 3932 Laboratoire de sociologie, philosophie et anthropologie politiques Journée d’étude à la suite du colloque organisé en décembre 2006 sur le thème : La sociologie face à la question de la reconnaissance En vue de la publication des actes de ce colloque aux éditions La Découverte en octobre 2007 (“ Tous reconnus ? Les sociologues et la reconnaissance ”) et afin de finaliser leurs contributions et d’approfondir la discussion, les intervenants membres du SOPHIAPOL (Alain Caillé, Philippe Chanial, Christian Lazzeri et Emmanuel Renault1), organisent une après-midi d’étude le Jeudi 3 mai De 14 h à 18 h Université Paris X-Nanterre Bâtiment LLPhi, salle 420. Il est prévu que chaque intervenant présente l’idée générale de son texte en un quart d’heure, suivi d’un commentaire d’un quart d’heure par son discutant, et d’une demi-heure de discussion générale. Christian Lazzeri Emmanuel Renault Alain Caillé Philippe Chanial discutant : Philippe Chanial discutant : Christian Lazzeri discutant : Emmanuel Renault discutant : Alain Caillé Cette séance de travail est ouverte à tout public intéressé 1 Shmuel Trigano n’a pas encore rédigé sa communication, qui ne pourra donc être discutée… Alain Caillé (sous la direction de) Tous reconnus ? Les sociologues et la reconnaissance 420 pages, 25 € Éditions La Découverte/MAUSS, Textes à l’appui De plus en plus, dans tous les secteurs de la société, au travail, dans les relations entre les divers groupes sociaux, les différentes traditions culturelles ou religieuses, entre les sexes ou les générations, dans les rapports à l’État et l’Administration, ou même en famille, nous nous sentons mal ou guère reconnus. Invisibles parfois, victimes d’ingratitude le plus souvent. “ Reconnaissance ”, voilà le maître mot de ces dernières décennies. Durant les deux derniers siècles, les luttes sociales se sont massivement présentées comme des luttes pour la redistribution de la richesse, pour avoir plus. Elles apparaissent principalement aujourd’hui comme des luttes pour être reconnus, si bien que la thématique de la reconnaissance est devenue centrale désormais en sociologie ou en philosophie politique, comme elle l’est dans la réalité même. Une société juste, pense-t-on maintenant de plus en plus, est une société qui accorde à tous la reconnaissance sans laquelle nous ne saurions vivre. Mais pouvons nous tous être reconnus, et reconnus à égalité dans nos singularités ? Qu’est ce qui anime la demande de reconnaissance ? Et l’offre de reconnaissance, par les medias, les directions d’entreprise ou les appareils politiques n’est-elle pas souvent illusoire et manipulatrice ? Qu’est-ce alors qu’une reconnaissance authentique ? Sur toutes ces questions brûlantes cet ouvrage apporte le diagnostic et les réponses de certains de nos sociologues les plus connus (et reconnus). Mais il intéressera à un autre titre encore : il ne présente pas seulement ce que les sociologues ont à dire des luttes pour la reconnaissance, mais aussi, en sens inverse, ce que l’interrogation sur la reconnaissance révèle de la sociologie. L’étude des luttes pour la reconnaissance n’est-elle pas l’objet privilégié de la sociologie celui qui, en définitive, fonde son identité disciplinaire ? Avec des contributions de : A. Caillé, L. Cardoso, F. de Singly, F. Dubet, Ph. Chanial, Ch. Dejours, N. Heinich, A. Honneth, J-L. Laville, Ch. Lazzeri, M. Lallement, D. Le Breton, P. Pharo, E. Renault, L. Roulleau-Berger, L. Thévenot, S. Trigano, O. Voirol.