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- Aide à l’investissement pour les radios associatives, destinée à compléter l’aide
nationale attribuée à celles-ci au titre du FSER. Le montant annuel des concours
financiers de la Région ne pourra excéder 40 000 euros.
- Aide à la production radiophonique, d’une part, sur des thématiques artistiques, le
concours financier annuel de la Région étant plafonné à 30 000 euros, d’autre
part sur des thèmes d’intérêt général (magazines, y compris pour la jeunesse,
documentaires, magazine en langue occitane ou catalane). L’aide annuelle de la
Région se limitera à 50 000 euros.
- Aide aux radios libres valorisant les langues régionales, dans la limite d’un
plafond annuel de 40 000 euros.
Ce sont donc au total 200 000 euros qui seraient susceptibles d’être mis, chaque
année, par la Région à la disposition des radios associatives non commerciales.
Dans son rapport en date du 10 mai 2001, intitulé « Les relations entre les médias et
le public », la Section Communication avait déjà eu l’occasion de souligner la
fonction importante de ces radios (
). Comme l’indiquait cet avis, d’ailleurs adopté à
l’unanimité par le Conseil Economique et Social, « Le renforcement de la cohésion
sociale, la recherche des moyens de lutter contre la marginalisation ou l’exclusion,
mais aussi la recherche de jeunes talents sont des objectifs majeurs pour nos
sociétés. Les radios associatives non commerciales peuvent, de ce point de vue,
être considérées comme des médiateurs susceptibles d’apporter un concours
efficace pour faire des territoires de vrais acteurs du développement local ».
Le rapport du CES ajoutait toutefois « encore convient-il que leurs responsables
s’engagent tous dans un processus de professionnalisation, le bénévolat n’excluant
pas la compétence ». Cette question est importante dans la mesure où la part
d’audience des radios associatives non commerciales n’excédant pas 5%, c’est de la
qualité de leurs émissions, et de l’écoute que le public y apporte, que dépend leur
avenir.
Le Conseil Economique et Social ne peut donc que se féliciter du soutien financier
apporté à ces radios. Il souhaite, cependant, qu’une attention particulière soit
apportée au respect des exigences et des critères de qualité, sans lequel cette
initiative sera vouée à l’échec.
En particulier après l’audition, en 2001, des représentants du Centre Technique Radiophonique de
Midi-Pyrénées – Languedoc-Roussillon, et du Conseil National des Radios associatives.