La mesure du temps dans l’histoire de la vie et de la Terre
Connaissances exigibles
1. La datation relative permet d’ordonner chronologiquement des
évènements géologiques.
1.1. La disposition géométrique des structures résulte d’évènements qui
se sont succédés au cours des temps géologiques.
1.1.1. Certaines conséquences de cette succession sont visibles à différentes échelles.
A l’échelle du paysage.
A l’échelle de la roche.
A l’échelle du minéral.
1.1.2. Cette disposition permet d’établir une relation d’ordre des objets et des phénomènes
les uns par rapport aux autres.
1.2. La datation relative repose sur plusieurs principes fondamentaux.
1.2.1. Selon le principe de superposition, une couche géologique est plus récente que celle
qu’elle surmonte.
Cela s’applique aux strates sédimentaires et aux produits volcaniques.
Son application suppose qu’un remaniement tectonique n’ait pas modifié l’ordre des
couches.
1.2.2. Selon le principe de recoupement, une structure géologique qui en recoupe une autre
est plus jeune que celle qu’elle recoupe.
Les plis et les failles sont plus récents que les formations qu’ils affectent.
Une discordance, contact anormal traduisant une discontinuité dans la sédimentation,
est plus récente que les formations sédimentaires qu’elle affecte, et plus ancienne
que les formations sédimentaires qui la recouvrent.
Une intrusion magmatique est plus récente que les formations qu’elle traverse.
Un minéral qui en recoupe un autre a cristallisé en dernier.
1.2.3. Selon le principe de continuité, une couche est de même âge en tous ses points.
1.2.4. Selon le principe d’identité paléontologique, deux couches contenant les mêmes
fossiles stratigraphiques sont de même âge.
Une espèce ayant une présence limitée dans les temps géologiques et une large
extension géographique, constitue un fossile stratigraphique.
Ce principe permet de donner un âge identique à deux parties d’une même couche
géographiquement séparées.
Synthèse 7.05.03 1/3