« Ressemblance ? » / collège Vidéo extraite du DVD La Terre, le temps, le vivant. Histoire de la vie et évolution Place dans les programmes Troisième : Évolution des organismes vivants et histoire de la Terre « Les espèces qui constituent les groupes (d’organismes vivants) apparaissent et disparaissent au cours des temps géologiques. Leur comparaison conduit à imaginer entre elles une parenté qui s’explique par l’évolution. Une espèce nouvelle présente des caractères ancestraux et aussi des caractères nouveaux par rapport à une espèce antérieure dont elle serait issue. L’Homme, en tant qu’espèce, est apparu sur la Terre en s’inscrivant dans le processus de l’évolution. » Résumé du contenu Présentation – parfois humoristique – de ressemblances entre espèces (ou genres) de vertébrés plus ou moins éloignées, malgré leur diversité. Après un rapide aperçu de divers animaux (un lézard, un batracien, un serpent, une grenouille, un criquet, un gnou, une lionne – cherchez l’intrus !), l’homme est confronté à un orang-outan, puis à un âne, un crocodile, une tortue, un serpent, un batracien. Le dipneuste vient introduire une brève réflexion sur les limites de ressemblances qui seraient observées trop superficiellement… On prendra garde à l’utilisation de termes encore utilisés par commodité – comme « reptiles » ou « poissons » – mais qui ne sont pas justifiés par les classifications actuellement reconnues. Démarche et objectifs méthodologiques « Observer, recenser et organiser des informations afin d’établir une relation de parenté entre les espèces. Situer dans le temps, sur une frise chronologique, quelques repères jalonnant l’histoire des organismes vivants… » C’est l’occasion de reprendre certains des groupes de vertébrés connus des élèves depuis la classe de sixième et d’expliquer leurs points communs par l’existence d’une origine ancestrale commune, plus ou moins lointaine selon les groupes considérés. La classification établie dès la sixième prend tout son sens. (La question finale concernant la place du dipneuste dans la classification est intéressante pour limiter l’excès de certitude que pourrait entraîner l’observation des ressemblances, mais il n’est probablement pas utile d’engager un travail approfondi pour en trouver la réponse, qui peut être simplement fournie par le professeur.) Suggestion d’activités (Les notions de parentés et d’évolution ont déjà été abordées.) Préparer des jeux de 7 rectangles de papier (huitièmes de feuilles format A4 par exemple). Constituer des groupes d’élèves disposant chacun d’un jeu de 7 papiers. Visionner le film une première fois. 1. Sur chaque papier, inscrivez les noms des principaux exemples de vertébrés actuels cités dans le film (âne, batracien, crocodile, homme, orang-outan, serpent, tortue). Disposez les papiers en haut d’une feuille (A4, disposition « paysage ») de façon à rapprocher les êtres vivants qui se ressemblent le plus. 2. Visionnez le film à nouveau. Notez à quel moment ont existé les ancêtres communs des êtres vivants cités. En tenant compte de ces indications, reliez par des « branches » courtes les êtres vivants les plus proches les uns des autres ; par des branches longues les êtres vivants les plus éloignés (dans la partie inférieure de la page). 1 (Ce travail est un travail de recherche. Il peut être effectué par groupes d’élèves. Certains groupes peuvent proposer leur production sur transparents à des fins de discussion. On peut par ailleurs proposer une échelle verticale qui tiendrait compte du temps en millions d’années.) 2