Version RTF (256 ko) - Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

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Réponse du gouvernement au dixième rapport
du Comité permanent des comptes publics
Le gouvernement du Canada s’est engagé à assurer l’excellence en gestion. Cet
engagement est essentiel pour servir les Canadiens et les Canadiennes et respecter leurs
priorités au moyen de programmes et de services efficaces. Une conduite fondée sur
l’éthique et un processus décisionnel axé sur les valeurs sont le fondement de l’excellence
en gestion.
Au cours des dernières années, le gouvernement a fait de grands progrès pour moderniser
et renforcer la gestion. Ces progrès s’appuient sur un leadership et un engagement soutenus
et sont rendus possibles grâce aux partenariats efficaces qui lient le Secrétariat du Conseil
du Trésor (SCT) et les ministères. Les efforts déployés à l’échelle du gouvernement dans le
domaine des valeurs et de l’éthique, dans la continuation de la réforme des ressources
humaines et dans la mise en œuvre de la Fonction moderne de contrôleur en sont le reflet.
Cet engagement se manifeste également à travers le leadership dont le gouvernement fait
preuve dans le cadre de la vérification interne sur les commandites menées par Travaux
publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) en 2000 et le suivi effectué à cet
effet. Lorsqu’il est apparu que d’autres questions devaient être examinées, TPSGC a
demandé que la vérificatrice générale examine les trois contrats attribués à Groupaction en
1996, 1998 et 1999. Là encore, le gouvernement a fait tout en son pouvoir afin d’aller à
l’essentiel, comme en témoignent les efforts du ministre de Travaux publics et des Services
gouvernementaux (TPSG) et ministre responsable de Communication Canada qui a
procédé à des examens détaillés des dossiers de commandite, gardé en réserve et recouvré
des fonds, porté les questions à l’attention des autorités compétentes, puis s’est penché sur
les questions de la conception et de la gestion du programme. Le gouvernement s’est
également tourné vers l’avenir, à la demande du Premier ministre, en remaniant en
profondeur le Programme de commandites et la passation de contrats en matière de
publicité, grâce aux travaux de la présidente du Conseil du Trésor, avec l’appui du ministre
des TPSG et ministre responsable de Communication Canada.
La chronologie des principaux événements liés aux actions prises par le gouvernement
figure à l’appendice 1. La chronologie comprend les actions qui visent à renforcer et
moderniser la gestion à l'échelle du gouvernement et celles ayant trait plus spécifiquement
aux activités de commandites.
Renforcement et modernisation de la gestion à l’échelle du gouvernement
Depuis l’octroi des contrats à Groupaction en 1996, 1998 et 1999, le gouvernement a mis
en œuvre un vaste programme de gestion, à l’échelle du gouvernement, afin de renforcer et
de moderniser son mode de gestion. Le programme en question est compatible avec un
cadre de responsabilité et de responsabilisation ministérielles en vertu duquel les ministres
sont responsables et doivent rendre compte au Parlement des mesures prises par leur
ministère. Les efforts déployés pour renforcer la gestion visent essentiellement à doter les
ministres et les ministères d'une structure législative et d’un cadre de politiques modernes
qui s’appuient sur des mécanismes et sur un régime de responsabilisation transparent, de
-2façon à ce que le gouvernement puisse servir efficacement les Canadiens et les
Canadiennes.
Cela prendra un certain temps avant que les efforts de modernisation donnent des résultats
mais les travaux progressent. Tout ce travail s’inspire du document intitulé Des résultats
pour les Canadiens et les Canadiennes qui met clairement l’accent sur les citoyens, la
gérance des ressources publiques, la gestion visant l'obtention de résultats puis sur un
ensemble clair de valeurs pour la fonction publique.
Les efforts de modernisation ont été soulignés dans le plan d'action en huit points du
Premier ministre qui inclut :

la publication d'un Guide pour les ministres et les secrétaires d’État, qui contient des
conseils portant sur une gamme de sujets, dont l’éthique et les priorités de gestion;

une nouvelle Procédure pour la nomination du conseiller en éthique, exposée dans le
projet de loi concernant le conseiller en éthique déposé au Parlement en octobre 2002;

le renforcement de la responsabilisation et de la gestion de la fonction publique en ce
qui a trait aux fonds publics.
Aujourd’hui, nous avons un nouveau Cadre de responsabilisation de gestion pour la
fonction publique et un Guide du sous-ministre. Les deux documents rappellent qu'il
appartient aux sous-ministres de s’assurer que la recherche de résultats pour les Canadiens
et les Canadiennes se situe dans le cadre prescrit des valeurs et de l’éthique. Nous avons
aussi un nouveau Code de valeurs et d’éthique de la fonction publique qui reconnaît que
les fonctionnaires seront guidés par un ensemble équilibré de valeurs propres à la fonction
publique dans l’exercice de leurs fonctions et dans leur conduite professionnelle, y compris
la nécessité de travailler conformément aux lois canadiennes, de s'assurer d’une utilisation
efficace, efficiente et opportune des fonds publics et de prendre des décisions conformes à
l’intérêt public et selon le bien-fondé de chaque cas.
Ces efforts sont également visibles dans la réforme de la gestion des ressources humaines
par le biais du projet de loi C-25, la Loi sur la modernisation de la fonction publique, et
par d’importantes réformes des politiques comprenant la Politique sur la divulgation
interne d’information concernant des actes fautifs au travail adoptée en 2001 et la
nomination d’un agent indépendant de l’intégrité pour la fonction publique. Enfin, la
modernisation passe par la mise en œuvre de la Fonction de contrôleur moderne à l’échelle
du gouvernement et s’appuie sur des changements aux politiques fondamentales comme la
Politique en matière de vérification interne élaborée en 2001 et sur des investissements
importants à la collectivité de vérification interne.
Actions relatives aux activités de commandite et mesures prises pour renforcer les
activités de publicité et de recherche sur l'opinion publique
Au cours des trois dernières années, le gouvernement du Canada a cheminé
considérablement en s’attaquant aux problèmes liés aux commandites qui sont apparus à la
suite d'une vérification interne menée par TPSGC en août 2000 et, par la suite, à ceux
concernant les contrats de Groupaction. Des mesures solides et un travail important ont été
-3entrepris afin de s'assurer que toutes les questions relatives aux activités passées ont été
cernées et abordées. Le gouvernement du Canada a fait preuve de leadership en ce qui
concerne l’amélioration de la gestion lors de l'examen tourné vers l'avenir que le Premier
ministre a demandé à la présidente du Conseil du Trésor de réaliser. La présidente, en
collaboration avec le ministre de TPSG et ministre responsable de Communication
Canada, a immédiatement abordé les questions relatives à l'amélioration de la gestion des
activités de commandite, de publicité et de recherche sur l'opinion publique.
Tenir compte des événements passés
Le gouvernement du Canada a admis franchement ses erreurs et ses faiblesses passées et a
entrepris de les dévoiler, puis de les corriger. Les mesures prises pour aborder ces
questions incluent plusieurs examens internes et externes ainsi que des enquêtes ayant pour
but de corriger les erreurs qui existent au niveau de la conception et de l'administration des
programmes, de déterminer comment recouvrer les deniers publics et de cerner les
questions d’ordre juridique devant être transmises aux autorités policières afin d’être
traitées officiellement. Toutes ces questions ont d’ailleurs été soumises aux autorités
concernées.
Les mesures correctives liées au Programme de commandites ont débuté au printemps
2000 lorsque TPSGC a entrepris une vérification interne du Programme dans le cadre d'un
système de vérification proactif. Les conclusions ont été publiées sur le site Web du
ministère dès que celui-ci a été complété, en août 2000. Le ministère a rapidement et pris
des mesures efficaces pour répondre à toutes les conclusions de la vérification interne afin
de s'assurer que le Programme rencontrait toutes les exigences des politiques financières et
contractuelles. Un examen de suivi effectué en mars 2002 a révélé que, à quelques
exceptions près, tous les documents exigés existaient et avaient été placés convenablement
dans des dossiers de commandite approuvés.
En 2001, la création de Communication Canada a donné lieu à des changements
organisationnels importants qui ont touché la gestion du Programme de commandites. Par
conséquent, des améliorations ont été apportées à la gestion du programme, telle la
séparation de la fonction de passation des marchés, dont TPSGC conserve la
responsabilité, de la fonction de gestion de programme, transférée à Communication
Canada.
Au début de 2002, lorsqu’il est apparu que d'autres questions devaient être abordées au
sujet de l’octroi de contrats à Groupaction en 1996, 1998 et 1999, le ministre de TPSG en
poste à l’époque a demandé au vérificateur général d’effectuer une vérification des trois
contrats évalués à plus de 1,6 millions de dollars. Il a aussi fait en sorte de clarifier la
structure et l'administration du programme. La vérification portait sur tous les dossiers
connexes afin de déterminer si les paiements effectués par le gouvernement relativement
aux trois contrats avaient effectivement été faits conformément à la Loi sur la gestion des
finances publiques. Lorsque la vérificatrice générale a complété sa vérification en mai
2002, le gouvernement a entrepris de diriger ses efforts dans deux directions importantes.
-4D’abord, le nouveau ministre de TPSG a immédiatement imposé un moratoire quant aux
activités de commandite à venir jusqu'à ce qu'il soit assuré de la saine gestion du
programme. Il a aussi mis un terme à l'utilisation de firmes de publicité du secteur privé en
tant qu'intermédiaires administratifs. En même temps, le ministère a entrepris un examen
détaillé de 721 dossiers de commandite s’échelonnant entre 1997 (date de la création du
programme) et 2000 (date du début de la vérification interne) sous l'autorité du directeur
financier. Les résultats de cet examen ont été annoncés par le ministre de TPSGC le 10
octobre 2002 et publiés sur le site Web du ministère avec un plan d'action en cinq points
qui fournissait des détails sur les actions prises jusque là suite aux recommandations.
À l'automne 2002, le sous-ministre de TPSG a procédé à la mise en oeuvre d’un examen
administratif formel de 45 dossiers de commandite d’intérêt prioritaire, dirigé par une
firme indépendante de juricomptabilité. Le premier rapport a identifié les les cas qui ne
respectaient pas la Loi sur la gestion des finances publiques, les politiques et la
réglementation du Conseil du Trésor en matière de passation des marchés. Le rapport a
été envoyé à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) afin qu’elle s’assure que toute action
future n’aura pas de répercussion sur des enquêtes criminelles. Un deuxième rapport sera
complété cet été afin d’étudier les autres dossiers d'intérêt prioritaire.
TPSGC a récemment entrepris un examen des dossiers de publicité touchant la même
période que la vérification interne de commandites effectuée en 2000 (1997-1998 à 19992000). L’examen indique que le cadre de contrôle de la gestion n’était pas suffisamment
solide au cours de la période indiquée. TPSGC entreprend un suivi de l’examen des
dossiers de publicité pour la période 2000-2001 à 2002-2003 et déterminera à quel point la
situation s’est améliorée depuis que des changements ont été apportés à la gestion de la
publicité.
Mettre en place un cadre solide pour le futur
Ensuite, la présidente du Conseil du Trésor a entrepris un examen tourné vers l'avenir des
activités de commandite, de publicité et de recherche sur l’opinion publique en
collaboration avec le ministre de TPSG et ministre responsable de Communication Canada
à la demande du Premier ministre. L’examen a conclu que, pendant cette période, le cadre
de contrôle de la gestion n’était pas assez rigoureux pour s’assurer que les activités de
publicité étaient gérées efficacement. Les résultats de l’examen ont été communiqués en
décembre 2002.
En même temps, le Secrétaire du Conseil du Trésor a écrit à tous les sous-ministres, leur
demandant d'examiner leurs responsabilités et leur imputabilité dans ces domaines
d’activités.
Les changements apportés suite à l'examen ont notamment pris la forme d’une refonte du
Programme de commandites à Communication Canada à l’essai pour un an. Le nouveau
programme présente des objectifs, un processus d’application et des critères de sélection
clairement définis. Il est mis à la disposition des organismes canadiens à but non lucratif
qui organisent des événements partout au Canada et tente de créer un équilibre entre les
régions. La prestation par des tiers a été éliminée et des mesures spécifiques ont été
-5ajoutées pour promouvoir la transparence et la visibilité dans le cadre de la gestion
quotidienne du programme. Le nouveau programme est géré en vertu de la Politique sur les
paiements de transfert qui assure une meilleure surveillance globale des programmes qu'un
modèle fondé sur l’approvisionnement grâce au cadre de responsabilisation de gestion
axée sur les résultats et au cadre de vérification axé sur le risque. TPSGC et
Communication Canada continuent de surveiller la mise en œuvre des changements
apportés au Programme de commandites.
L’examen a également donné lieu à des changements importants quant aux activités de
publicité afin d’assurer une meilleure qualité, une rentabilité accrue et de veiller à ce que
les contrats de publicité soient traités conformément aux autres activités d’attribution de
contrats du gouvernement du Canada. Des améliorations seront apportées grâce à plusieurs
mesures : une plus grande concurrence pour l’obtention de contrats de publicité du
gouvernement sera possible suite à l’élimination de la pratique consistant à assigner une
seule agence de communication à chaque ministère pour répondre à tous leurs besoins; il
sera obligatoire de s’adresser à une seule agence de distribution; le critère très restrictif de
propriété canadienne a été remplacé par une disposition sur le contenu canadien pour que
le travail soit effectué au Canada par des Canadiens et des Canadiennes; et le recours
substantiel aux modes de paiements axés sur les commissions est remplacé d’autres modes
de paiement, y compris des modes de paiement fondés sur le rendement. Le Conseil du
Trésor a approuvé des modifications à la Politique sur les marchés en ce qui a trait aux
services de publicité et de sondage d’opinion publique afin de permettre à TPSGC de
renforcer les instruments dont il dispose en ce domaine.
En avril 2003, suite à des consultations auprès des intervenants partout au Canada, le
ministre de TPSG et ministre responsable de Communication Canada a annoncé des
mesures visant à apporter ces changements tels que la mise en place d’une exigence de
80 % quant au contenu canadien; le recours à divers outils d’impartition des contrats, y
compris à des offres permanentes nationales et régionales concurrentielles; une
rémunération à l’heure pour le travail effectué est privilégiée avant tout autre mode et,
quand cette option est envisagée, le rendement doit être pris en considération; le choix
d’une agence de distribution par voie concurrentielle; et un rapport annuel devant être
publié pour l’année fiscale 2002-2003 pour faire état des activités du gouvernement en ce
qui a trait aux activités publicitaires.
L’examen a également donné lieu à des changements dans la gestion des activités de
recherche sur l’opinion publique. Ceci adresse la nécessité d’améliorer la coordination
interministérielle pour veiller à ce que les ministères aient accès aux renseignements clés
que contiennent les sondages d’opinion par l’approche la plus rentable possible, de
manière à ce que le gouvernement puisse mieux servir les Canadiens et les Canadiennes.
En juin 2003, le ministre de TPSG et ministre responsable de Communication Canada a
annoncé la mise en place de mesures visant à renforcer la gestion des activités de recherche
sur l’opinion publique. Afin d'en accroître l'efficacité, trois offres à commandes et trois
arrangements en matière d'approvisionnement pour la recherche seront établis ce qui
laissera davantage de flexibilité en ce qui a trait aux mécanismes contractuels et au choix
-6de fournisseurs appropriés. La diffusion des marches à suivre claires à l’intention des
institutions fédérales rendra le processus contractuel encore plus transparent.
RECOMMANDATION 1
Que, lorsque l’on envisage de donner une promotion à un fonctionnaire
s’occupant de marchés publics, le fait qu’il respecte ou non de façon
rigoureuse les codes de conduite, la discipline, les règles et les directives en la
matière, figure parmi les principaux critères qui seront pris en compte.
Réponse
Le gouvernement est de cet avis. De saines pratiques de gestion, y compris les pratiques
en matière de passation de marchés, s’inscrivent dans le cadre d’une bonne gestion des
affaires publiques et sont un facteur important des décisions relatives à la gestion des
ressources humaines. Le respect des lois, des règlements et des politiques a bel et bien une
incidence sur les carrières et les promotions.
RECOMMANDATION 2
Que les fonctionnaires au sujet desquels il a été prouvé qu’ils ne respectaient
généralement pas les règles et règlements du gouvernement du Canada
relativement à la passation de marchés soient soumis à des sanctions
administratives et à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à leur
congédiement de la fonction publique du Canada.
Réponse
Le gouvernement dispose d’un cadre clair qui prévoit une gamme de mesures par le biais
des Lignes directrices du Conseil du trésor concernant la discipline, de la Politique en
matière de passation de marchés et la Politique sur les pertes de fonds, infractions et autres
actes illégaux commis contre la Couronne. Ces mesures prévoient entre autres le
recouvrement des fonds, la révocation des pouvoirs et la cessation des fonctions.
Des sanctions sont également prévues pour les personnes qui sont trouvées coupables
d’une infraction comprise à la Partie IX de la Loi sur la gestion des finances publiques. Il
convient de noter particulièrement les articles 80 et 81 qui traitent des infractions majeures
liées au décaissement de fonds publics par des fonctionnaires ou d’autres personnes. Les
actes criminels entraînent une amende et une peine d’emprisonnement si l’examen effectué
par les responsables démontre que les personnes en cause ont délibérément cherché à
commettre une fraude à l’endroit du gouvernement et entraîne une déclaration de
culpabilité.
Les sous-ministres sont responsables des mesures disciplinaires prises au sein de leur
ministère et ils doivent agir. Le sous-ministre de TPSG s’acquitte de cette tâche par le
biais de l’examen administratif en cours dans son ministère.
-7Lorsque des mesures disciplinaires sont requises, il est entendu que les sous-ministres
doivent respecter le droit des personnes à un processus équitable.
La passation de marchés est assujettie à un examen constant et généralisé à l’échelle du
gouvernement. La négligence systématique des règlements et des politiques sur la
passation de marchés n’est pas évidente. Toutefois, dans les cas où des questions ont été
soulevées, des mesures ont été prises pour comprendre clairement la nature et la portée des
enjeux.
Lorsque des problèmes surgissent, leurs causes et circonstances sont rarement simples et
ne peuvent rarement être attribuées qu’à un seul facteur. Ces problèmes peuvent découler
d’un manque de connaissances, d’une surveillance insuffisante, de difficultés
d’interprétation et d’application des politiques et des règlements et, dans les cas plus rares,
d’actes délibérés auxquels il faut faire face au moyen de mesures disciplinaires.
RECOMMANDATION 3
Que le rapport produit par la Direction générale de la vérification et de
l’éthique sur tous les dossiers de commandite du Ministère entre
novembre 1997 et le 31 mars 2000 soit déposé à la Chambre des communes dès
qu’il sera complété.
Réponse
L’examen a été effectué en 2002 à la demande du ministre et du sous-ministre de TPSG.
Le ministre de TPSG a déposé ce rapport au Parlement le 10 octobre 2002. Le rapport est
public depuis l'automne dernier puisqu'il a été publié sur Internet le 10 octobre 2002.
Le rapport présente cinq recommandations qui ont toutes été mises à exécution :

divers dossiers ont été renvoyés à la GRC et à Justice Canada;

des vérifications des délais ont été entreprises;

le recouvrement des fonds a été amorcé et un mécanisme de versements différés a été
mis en place;

un examen administratif portant sur d’éventuels manquements à la Loi sur la gestion
des finances publiques et aux politiques en est à sa deuxième étape; le premier rapport
a été envoyé à la GRC afin que les mesures qui pourraient être prises, y compris de
possibles mesures disciplinaires, ne nuisent pas à la bonne marche des enquêtes;

les pratiques de sous-traitance adoptées dans le passé sont examinées; le nouveau
programme de contributions ne prévoit pas le recours à la sous-traitance.
RECOMMANDATION 4
Que le gouvernement du Canada tente autant que possible de recouvrer
entièrement toutes les sommes versées relativement aux trois contrats soumis à
l’examen de la vérificatrice générale dans le cadre desquels les services
-8attendus n’ont pas été fournis, et tienne le Parlement informé du résultat de
ses démarches.
Réponse
Le ministre de TPSG s’est engagé à recouvrer les fonds dans toute la mesure du possible.
Par exemple, la vérification interne de 2000 sur les commandites soulignait l’importance
du délai s’écoulant entre le moment où l'agence attitrée recevait le paiement du
gouvernement du Canada et le moment où l'agence effectuait un paiement auprès de
l'agence de communication. Suivant les conseils des vérificateurs internes de TPSG, cette
pratique relevant d’une faiblesse administrative a été corrigée en juin 2001. L'agence de
distribution a volontairement remis la somme de 101 077 $ au gouvernement du Canada.
Ce montant totalise l'intérêt payable au gouvernement s’étant accumulé avant les
corrections apportées en 2001.
Des paiements dus à plusieurs firmes de communication du secteur privé sont retenus afin
de protéger l'argent des contribuables pendant que TPSGC continue de travailler avec
Justice Canada au recouvrement de ces fonds publics.
RECOMMANDATION 5
Que le Secrétariat du Conseil du Trésor suive de près toutes les passations de
contrats par les ministères, conformément à l’article 5.1 de sa Politique des
marchés, exerce davantage sa fonction de remise en question et intervienne si
des problèmes se présentent.
Réponse
Compte tenu du nombre de contrats conclus par le gouvernement (près de 540 000 contrats
par année, évalués à environ 12,3 milliards de dollars, en plus des 1,5 millions de
transactions liées aux cartes d'achat), le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a établi, en
partenariat avec les ministères, un système de surveillance plus solide et plus global que
celui qui était prévu à l’article 5.1 de la Politique en matière de passation de marchés. Le
SCT surveille activement les marchés conclus par les ministères par les moyens suivants :






un dialogue constant avec les ministères;
des travaux ayant trait à l’initiative de réforme des approvisionnements;
la surveillance des plans ministériels de vérification interne et des vérifications
complétées ainsi que la collaboration auprès des ministères afin d’assurer l’élaboration
et la mise en œuvre de plans d’action efficaces en matière de gestion. Ces derniers sont
mis à la disposition de la population canadienne et du Parlement;
des efforts sur le plan du perfectionnement professionnel et le programme
d’accréditation des spécialistes de l’attribution des marchés;
l'examen des cas soumis au Tribunal canadien du commerce extérieur;
le suivi des transactions qui doivent être approuvées par le Conseil du Trésor.
-9Le SCT travaille également à l’élaboration d’un guide de vérification interne pour aider les
ministères à les renforcer davantage et de maximiser l’utilisation qui en est faite afin
d’améliorer les méthodes de passation de contrats des ministères et l’efficacité de la
gestion à cet effet.
Les ministères surveillent également l’impartition des contrats par divers moyens,
notamment par les comités d’examen des contrats et les systèmes d’assurance de la qualité
ainsi que par d’autres mécanismes de contrôle tels que la vérification des factures et les
mécanismes de délégation.
Pour déterminer comment les ressources affectées à la surveillance sont utilisées, le SCT
tient compte des dépenses et du niveau de risque.
RECOMMANDATION 6
Que le Secrétariat du Conseil du Trésor fournisse au Parlement une analyse
des cas où les règles en matière de passation de marchés ont été enfreintes et
des correctifs qu’il aura pris ou encore que le ministère ou l’agence concernés
auront pris, dans son rapport annuel sur la passation de marchés. L’analyse
devrait indiquer le nombre d’irrégularités, les ministères ou agences concernés
et les sommes en question.
Réponse
La Politique du Conseil du Trésor en matière de vérification interne exige que les
ministères :
 aient une fonction de vérification interne qui soit efficace, indépendante et objective;
 intègrent les résultats de la vérification interne à l’établissement de leurs priorités, à
leur planification et à leur processus de prise de décisions;
 publient les rapports en temps opportun et les rendent facilement accessibles au public;
 s’assurent que les plans d’action en ce qui concerne la gestion soient établis et intégrés
au rapport de vérification interne.
La négociation des contrats du gouvernement fait l’objet d’une vérification et d’un examen
constants à l’échelle du gouvernement. Le SCT étudie les rapports ministériels de
vérification interne, veille à ce que des plans d’action appropriés soient mis en place pour
corriger les problèmes et intervient au besoin. Il travaille en collaboration avec les
ministères afin de donner suite à l’examen de la gestion et de promouvoir des pratiques
compatibles avec la fonction de contrôleur et la gestion modernes. Le Parlement et la
population canadienne sont informés des vastes travaux en cours en ce qui concerne la
fonction moderne de contrôleur et le niveau de conformité à la Politique et aux règlements
du Conseil du Trésor grâce aux vérifications internes des ministères et aux réponses
apportées dans le cadre de celles-ci. L’information fournie indique non seulement quels
secteurs nécessitent des améliorations mais souligne aussi les mesures prises pour
renforcer les pratiques au sein des ministères.
-10Les ministères principaux rendent également compte de leur gestion des contrats dans les
Rapports ministériels sur le rendement qu’ils présentent au Parlement et aux Canadiens et
Canadiennes.
RECOMMANDATION 7
Que le gouvernement du Canada restructure les fonctions de vérification
interne des ministères de manière à ce qu’elles relèvent du Centre d’excellence
en matière de vérification interne du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Réponse
La Politique sur la vérification interne établie en avril 2001 exige que les ministères aient
«une fonction de vérification interne efficace, indépendante et objective qui dispose de
ressources suffisantes pour fournir en temps opportun des services d’assurance adéquats».
Les administrateurs généraux sont tenus de gérer leurs ministères en conformité avec les
lois, règlements et politiques et doivent par conséquent respecter les termes de la Politique
sur la vérification interne et rendre des comptes à cet égard. Les ministères s’occupent à la
mise en œuvre de la politique en bonne et due forme et le Secrétariat du Conseil du Trésor
assure le leadership en ce domaine par l'entremise de son Centre d'excellence en matière de
vérification interne.
La Politique sur la vérification interne adoptée en 2001 exige en outre que les
administrateurs généraux s’assurent que la personne qui dirige la vérification interne puisse
s’acquitter de ses responsabilités, ce qui comprend celle de rendre compte des conclusions
tirées des vérifications à l’administrateur général et, s’il y a lieu, au sous-contrôleur
général. Les vérificateurs internes disposent de voies de recours au même titre que tous les
fonctionnaires.
RECOMMANDATION 8
Que le Secrétariat du Conseil du Trésor évalue le niveau de financement
fourni aux groupes de vérification interne afin de déterminer s’il est suffisant
et fasse part des ses conclusions au Parlement d’ici le 31 octobre 2003.
Réponse
Le SCT a examiné et modifié le niveau de financement de la fonction de vérification
interne et a fourni des fonds additionnels directement aux ministères et à son Centre
d’excellence en matière de vérification interne en 2001-2002 (10,4 millions de dollars) et
en 2002-2003 (18,2 millions de dollars). Le Conseil du Trésor a aussi approuvé un
investissement additionnel de 15 millions de dollars auprès des ministères et du Centre
d’excellence en vérification interne pour 2003-2004 et 2004-2005.
Le Centre d’excellence en matière de vérification interne du SCT surveille la fonction de
vérification interne de façon constante et une évaluation de la mise en œuvre de la
Politique en matière de vérification interne sera effectuée en 2005-2006.
-11RECOMMANDATION 9
Que la Politique sur la divulgation interne d’informations concernant des
actes fautifs au travail soit modifiée de sorte que l’administration de la
politique soit confiée au Bureau des valeurs et de l’éthique du Secrétariat du
Conseil du Trésor et à l’agent de l’intégrité de la fonction publique.
Réponse
La Loi sur la gestion des finances publiques permet au Conseil du Trésor d’adopter des
politiques relativement à l’administration générale des affaires publiques, ce qui comprend
la gestion des ressources humaines. Il incombe aux administrateurs généraux de gérer leurs
ministères conformément aux politiques du Conseil du Trésor et d’en rendre compte.
La Politique a été adoptée par le Conseil du Trésor le 30 novembre 2001. Comme l’exige
la Politique, les administrateurs généraux ont fait en sorte de nommer des hauts
fonctionnaires au sein des ministères et des organismes relevant de la compétence du SCT.
Ces hauts fonctionnaires ont été chargés de s’assurer qu’un processus prompt de
divulgation des actes fautifs est mis en place tout en respectant les normes ayant trait à la
confidentialité. Les fonctionnaires communiquent avec ces dirigeants pour divulguer de
l’information concernant des actes fautifs commis au sein de leur organisation. Un groupe
de hauts fonctionnaires se réunit régulièrement pour favoriser l’établissement d’un milieu
de travail propice à la communication et à la transparence.
Les fonctionnaires peuvent soulever des questions en s’adressant directement au Bureau de
l’agent de l’intégrité de la fonction publique lorsqu’ils croient qu’il ne leur est pas possible
de le faire de façon confidentielle au sein de leur organisation ou lorsqu’ils jugent que la
divulgation n’a pas été traitée correctement. En vertu de la Politique, le Bureau de l’agent
de l’intégrité de la fonction publique est tenu de faire des recommandations à
l’administrateur général en ce qui a trait aux actes fautifs. Ce dernier se chargera de les
examiner et de réagir sans tarder. Lorsque les réponses ministérielles ne sont pas
convenables ou présentées en temps opportun, le Bureau de l’agent de l’intégrité de la
fonction publique peut présenter un rapport afin de faire-part des ses constatations au
Bureau du Conseil privé en sa qualité de chef de la fonction publique.
La Politique doit faire l’objet d’un examen au plus tard trois ans après sa mise en œuvre,
c’est-à-dire avant le 30 novembre 2004.
RECOMMANDATION 10
Que l’agent de l’intégrité de la fonction publique exerce un suivi de
l’application de la Politique sur la divulgation interne d’information
concernant des actes fautifs au travail, recense le nombre d’actes fautifs
signalés, leur nature et la manière dont ils ont été traités et consigne ces
renseignements dans le rapport annuel présenté au Président du Conseil privé
en vue de son dépôt au Parlement, et ce dès l’établissement du rapport portant
sur l’année 2003.
-12Réponse
La Loi sur la gestion des finances publiques permet au Conseil du Trésor d’adopter des
politiques relatives à la gestion générale des affaires publiques, ce qui comprend la gestion
des ressources humaines. Étant donné qu’il s’agit d’une politique du Conseil du Trésor, le
Secrétariat du Conseil du Trésor doit en surveiller l’application.
Le SCT appuie l’esprit de la recommandation 10, car le Bureau des valeurs et de l’éthique
du SCT surveille déjà activement l’application de la Politique au sein des ministères. Les
agents supérieurs ministériels chargés de la Politique doivent fournir des données
statistiques, conformément à la Politique, au Bureau des valeurs et de l’éthique du SCT,
pendant la première année d’application. Celle-ci doit faire l’objet d’un examen trois ans
après sa mise en œuvre, c’est-à-dire avant le 30 novembre 2004.
En vertu des exigences de la Politique, l’agent de l’intégrité de la fonction publique doit
préparer un rapport annuel à l’intention du président du Conseil privé qui fait état de ses
activités et sera déposé au Parlement. Le dépôt de ce rapport est prévu pour
l’automne 2003 et le rapport portera sur la première année d’activité du Bureau.
RECOMMANDATION 11
Que le gouvernement du Canada revoie ses organigrammes et veille à ce que
les modèles de présentation des rapports qui existaient entre l’ancien secteur
des services de coordination des communications et le ministère des Travaux
publics et Services gouvernementaux ne soient pas reproduits dans ses autres
ministères et organismes.
Réponse
Les ministères doivent structurer leur organisation de façon à pouvoir répondre aux
besoins des Canadiens et des Canadiennes en matière de services et de prestation des
programmes.
Les administrateurs généraux doivent gérer leurs ministères en regard des lois, règlements
et politiques, puis rendre des comptes à cet égard. Les décisions concernant la structure
organisationnelle s’appuient sur des politiques, notamment la Politique sur la délégation
des pouvoirs décisionnels du Conseil du Trésor, qui exige :

que les pouvoirs financiers soient formellement délégués et communiqués par écrit
pour s’assurer que les personnes qui en sont investies soient bien informées de leurs
responsabilités à cet égard;

que l’on établisse une répartition appropriée des responsabilités en matière de
programmes, de passation de marchés et de finance pour assurer un contrôle adéquat
du processus de dépense des fonds publics;

que l’on établisse des politiques et des procédures qui garantissent un niveau de
contrôle adéquat sur les pouvoirs délégués.
-13En ce qui concerne la Direction générale des services de coordination des communications,
les fonctions de son programme ont été regroupées en septembre 2001 avec celles du
Bureau d’information du Canada afin de créer un nouveau ministère : Communication
Canada. Les responsabilités liées à la passation de marchés ont été confiées à TPSGC,
scindant ainsi la gestion des programmes des activités liées à la passation de marchés.
RECOMMANDATION 12
Que le gouvernement du Canada remanie en profondeur les articles 39.2 à
39.6 de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique pour faire en sorte qu’ils
soient correctement appliqués.
Réponse
La Commission de la fonction publique assume avec sérieux ses responsabilités de
surveillance en ce qui a trait à la mise en application de ces sections de la Loi et s’acquitte
de cette tâche par le biais de son examen permanent. La commission veillera à la mise en
œuvre et à la surveillance qui s’imposent en ce qui concerne toutes les obligations qu’elle
devra remplir en vertu de la Loi sur la modernisation de la fonction publique.
-14-
Appendice 1
Déroulement chronologique des événements
Renforcement et modernisation de la gestion à l’échelle du gouvernement
2000 – Publication du rapport intitulé : Des résultats pour les Canadiens et les
Canadiennes : Un cadre de gestion pour le gouvernement du Canada
2001 – Lancement de l’initiative de la fonction moderne de contrôleur à l’échelle du
gouvernement
Avril 2001 – Nouvelle Politique du Conseil du Trésor sur la vérification interne
Novembre 2001 – La Politique du Conseil du Trésor sur la divulgation interne
d’information concernant des actes fautifs au travail établit un processus d’examen à
l’échelle du gouvernement qui se distingue des procédés ministériels, par la mise en place
d’un agent de l’intégrité de la fonction publique
11 juin 2002 – Discours du Premier ministre sur un plan d’action en huit points faisant état
des mesures principales concernant l'éthique, telles que le guide à l’intention des ministres
et des secrétaires d'État et la nouvelle procédure en vue de la nomination du conseiller en
éthique
Février 2003 – Dépôt de la Loi sur la modernisation de la fonction publique
19 juin 2003 – Annonce au sujet du Code de valeurs et d’éthique de la fonction publique
20 juin 2003 - Le Guide du sous-ministre et le Cadre de responsabilisation de gestion sont
rendus publics
Actions relatives aux activités de commandite et mesures prises pour renforcer les
activités de publicité et de recherche sur l'opinion publique
1996, 1998, 1999 – Contrats attribués à Groupaction
Août 2000 – Vérification interne de la commandite à TPSGC, portant sur les dossiers
traités entre novembre 1997 et mars 2000
Octobre 2000 – Plan d’action en matière de gestion par TPSGC, à l’issue de la vérification
interne des dossiers de commandite en août 2000
Septembre 2001 – Création de Communication Canada
Février 2002 – Communication Canada adopte une nouvelle structure de gestion, un
nouveau cadre des programmes et des lignes directrices pour le Programme de
commandites
-15Mars 2002 – Le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux demande à
la vérificatrice générale d’examiner les trois contrats attribués à Groupaction
Mars 2002 – Examen de suivi concernant la vérification interne de TPSGC d'août 2000
Mai 2002 – TPSGC entame un examen détaillé des dossiers de commandite couvrant la
période allant de 1997-1998 à 1999-2000; une équipe d’intervention rapide examine les
dossiers et rend compte de ses constatations en octobre
8 mai 2002 – Publication des constatations tirées de la vérification des trois contrats
attribués à Groupaction par la vérificatrice générale
23 mai 2002 – Dans le cadre d’un discours prononcé à la Chambre des communes sur
l’éthique, le Premier ministre demande à la présidente du Conseil du Trésor d’examiner les
activités de commandite, de publicité et de recherche sur l’opinion publique
27 mai 2002 - Le ministre de TPSG impose un moratoire s'appliquant aux activités de
commandites, met un terme aux relations d'affaires avec certaines firmes et retient des
versements destinés à ces firmes afin de protéger l'argent des contribuables
Juillet 2002 - Le ministre de TPSG lève le moratoire s'appliquant au Programme de
commandites et élimine le recours à des firmes de publicité du secteur privé comme
intermédiaires administratifs
Été 2002 – Examen axé sur l'avenir des activités de commandite, de publicité et de
recherche sur l’opinion publique fondé sur quatre principes : l’optimisation des ressources,
la gérance, la souplesse et la transparence, conformément au discours prononcé par le
Premier ministre le 23 mai 2002
10 octobre 2002 – Le ministre de TPSG et ministre responsable de Communication
Canada annonce les résultats de l’examen détaillé des dossiers de commandite effectué par
l'équipe d'intervention rapide
Octobre 2002 – Le sous-ministre de TPSG entreprend un examen administratif afin de
revoir les cas d'inobservance de la Loi sur la gestion des finances publiques et des
politiques du Conseil du Trésor dans les principaux dossiers de commandite
Décembre 2002 – La présidente du Conseil du Trésor et le ministre de TPSG et ministre
responsable de Communication Canada annoncent les résultats de l'examen axé sur l'avenir
afin de renforcer la concurrence, la transparence et la responsabilisation et d'optimiser les
ressources. Parmi les principaux changements aux activités de commandite, figure l’essai,
pour une durée d’un an, du programme de contribution aux commandites à
Communication Canada. Les éléments principaux, en ce qui a trait à la publicité, incluent
l'élimination de l'exigence de propriété canadienne, l'utilisation obligatoire d'une seule
agence de distribution, le recours dans la mesure du possible à des méthodes de paiement
autres que de la rémunération à la commission, et des changements importants à la
politique et à l'approche relativement à la passation de contrats de publicité et de recherche
-16sur l'opinion publique. Pour plus de renseignements, voir le Communiqué et la Fiche
d'information à l’adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/media/nr-cp/2002/1217_f.asp.
Février 2003 – Le sous-ministre de TPSG étend la portée de l'examen administratif des
dossiers de commandite, afin d’y inclure l’ensemble des dossiers d'intérêt prioritaire
répertoriés lors de l'examen détaillé à ce sujet
Avril 2003 – Le ministre de TPSG et ministre responsable de Communication Canada
annonce la mise en place de mesures visant le renforcement des pratiques publicitaires, tel
que cela avait été déterminé en décembre 2002. Pour plus de renseignements, voir le
Communiqué et la Fiche d'information datés du 28 avril 2002 à l’adresse suivante :
http://news.gc.ca/canada/GFCF/2003/04/28/c4847.html?lmatch=/canada/GFCE/2003/04/2
8/c4846.html&lang=_f.html.
Juin 2003 – Le ministre de TPSG et ministre responsable de Communication Canada
annonce la mise en œuvre de mesures visant à renforcer la gestion de la recherche sur
l'opinion publique. Pour plus de renseignements, voir le Communiqué et la Fiche
d'information à l’adresse suivante :
http://news.gc.ca/canada/GFCF/2003/06/12/c2208.html?lmatch=/canada/GFCE/2003/06/1
2/c2204.html&lang=_f.html.
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