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Solution proposée par le département de physique
I. Configuration proposée :
A. Présentation
A la suite de l’appel d’offre lancé dans le cadre de la dotation spécial accordée par le ministère et désormais appelée
dotation “ MARWAN ”, les instances du département de physique ont décidé de regrouper les demandes et de proposer
une solution fédérée.
Cette décision est motivée par les besoins pressants, des différents services d’enseignement et de recherche, d’un
matériel performant, impossible à acquérir si la dotation accordée est répartie selon le schéma classique. D'ailleurs une
répartition selon la procédure classique ne peut nullement s'inscrire dans l'optique de l'installation et le travail dans le
cadre d'un réseau et mènera inéluctablement à la dilution des ressources informatiques et à une redondance aussi bien
dans le matériel que les logiciels affectant de manière manifeste la potentiel de calcul.
La solution proposée donnera enfin la possibilité de poursuivre leurs recherches, à un nombre non négligeable
d'enseignants chercheurs non affiliés à des laboratoires mais poursuivant toutefois leurs travaux de recherche en
collaboration avec des partenaires nationaux ou étrangers.( L'on citera en exemple, le groupe de physique théorique en
constitution au département).
Dans ce qui suit nous présentons la demande du département de physique en commençant par le préambule
ci-dessous.
L’informatique constitue aujourd’hui l’un des outils de base fondamentaux de la science en générale et de la
physique en particulier. Elle s’est introduite au fur et à mesure des besoins scientifiques et des avancées en
micro-électronique, dans pratiquement tout les rouages de la recherche et de l’enseignement.
Il existe, en fonction des besoins scientifiques, plusieurs niveaux d’organisation correspondant aux profils des
diverses communautés, laboratoires et unités de recherche.
La simulation numérique:
La simulation numérique quand elle est intensive fait appel à des centres de calculs spécialisés équipés de super
calculateur vectoriel et parallèle. Souvent la complexité des modèles est telle que, pour accélérer les traitements, on doit
recourir a des systèmes particuliers capables de manipuler des vecteurs (ou des tableaux) en un seul cycle d’horloge,
alors qu’un ordinateur classique ne sait manipuler que des valeurs scalaires.
Les calculateurs vectoriels utilisent ainsi des registres de 128 mots de 64 bits en combinaison avec des cadences
d’horloge atteignant 500Mhz. Ainsi le Cray C98 met à la disposition des chercheurs une puissance de calcul battie sur
8 processeurs de 2 gigaflops, 4 gigaoctets de mémoire centrale et plus de 100 gigaoctets d’espace disque.
L’investissement requit pour de telles machines est tel que pour en tirer profit seuls les organismes nationaux sont
capables d’en faire l’acquisition.
Au Maroc la météorologie nationale à fait l’acquisition d’un supercalculateur Cray en 1995 et permet aux
institutions qui le désirent d’utiliser ses grandes capacités.
Modélisation numérique et traitement des données:
Une informatique distribuée généralement sous la forme de stations de travail en réseau contribue à la modélisation
numérique et aux traitements des données. Elle se situe souvent dans des laboratoires ou des structures semi-centralisées
regroupant une cinquantaine de chercheurs, voir plus.
Le standard de fait, qui s’impose progressivement aux équipements, quelque soit leur niveau, est le système
d’exploitation UNIX, le protocole de réseau TCP/IP et l’interface graphique X-Window.
Les stations typiques sont basées sur des systèmes 32 ou 64 bits de technologie RISC développant jusqu’à plusieurs
dizaines de mégaflops. L’accroissement de la puissance des stations passe par l’augmentation des vitesses d’horloge
(jusqu’à 300MHZ aujourd’hui et même plus), l’amélioration des mémoires cachées et l’apparition des architectures
superscalaires dans lesquelles plusieurs opérations flottantes peuvent être exécutées en même temps.
Les ordinateurs personnels (PC) avec des processeurs pentium ou équivalent ont vu leur puissance exploser
dernièrement grâce essentiellement au multimédia. On trouve maintenant sur le marché des PC multiprocesseur cadencé