Législation sur l'IVG
Loi no67-1176 du 28 décembre 1967 relative à la régulation des naissances.
décrets du 3 février 1969 portant respectivement sur la fabrication, l’importation et la vente des
contraceptifs et sur les modalités de leur délivrance aux patientes.
décret du 7 mars 1972 concernant les dispositions retenues pour l’insertion des dispositifs intra-utérins.
décret d’avril 1972 sur les conditions de fonctionnement d’information et de consultation ou de conseil
familial ainsi que sur les modalités d’agrément des centres de planification ou d’éducation familiale.
Loi no73-639 du 11 juillet 1973 portant création d’un Conseil supérieur de l’information sexuelle, de la
régulation des naissances et de l’éducation familiale.
Loi no74-1026 du 4 décembre 1974 élargissant le dispositif de la loi de 1967 (remboursement de la contraception
par la Sécurité sociale, suppression de l’autorisation parentale pour les mineures).
Loi no75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse.
décret no 75-353 du 13 mai 1975 portant application de l'article L.162-4 du Code de la santé publique et
relatif à l'interruption volontaire de grossesse.
décret no75-354 du 13 mai 1975 portant application de l'article L.162-11 du Code de la santé publique
et déterminant les conditions d'application aux femmes étrangères de la loi no75-17 du 17 janvier 1975
relative à l'interruption volontaire de grossesse.
Loi no79-1204 du 31 décembre 1979 relative à l'interruption volontaire de grossesse rendant définitives les
dispositions de la loi de 1975.
décret no80-632 du 5 août 1980 instituant des sanctions pénales en matière d'interruption volontaire de
grossesse et portant application de l'article L.176 du Code de la santé publique.
Loi no82-1172 du 31 décembre 1982 instituant la prise en charge par l'État des dépenses engagées par
l'assurance-maladie au titre des IVG.
décret no88-59 du 18 janvier 1988 portant application des articles L.162-8 et L.162-9 du Code de la
santé publique et relatif aux établissements publics d'hospitalisation tenus de pratiquer des interruptions
volontaires de grossesse.
Loi no93-121 du 27 janvier 1993 portant sur l'entrave à l'interruption volontaire de grossesse et modifiant le
Code pénal.
Ordonnance de juillet 2000 fixant le nouveau Code de la santé publique : suppression de la disposition de
l'article L.162-11 selon laquelle une femme étrangère, pour subir une IVG, devait pouvoir attester d'une
résidence régulière en France depuis au moins 3 mois.
Pour en savoir plus, consulter le Code pénal (articles 223-10 à 223-12)
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/code00.ow?heure=241155051221&code=CPENALLL.rcv&no=53
et le Code de la santé publique (articles L.162-1 à L.162-15)
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/code00.ow?heure=241155051221&code=CSANPUBL.rcv&no=80
La Convention de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales (appelée couramment
Convention européenne des droits de l’homme ou CEDH), adoptée à Rome le 4 novembre 1950 qui stipule, dans
son article 2, que : "le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi.
http://www.justice.gouv.fr/textfond/europ.htm
Les projets en cours
Pproposition de loi sur la contraception d’urgence
http://www.assemblee-nationale.fr/2/cri2000/20010007.htm
Elle vise à
permettre l’accès de toutes les femmes à la contraception en pharmacie sans ordonnance.
autoriser les mineures à se faire prescrire la pilule du lendemain (NorLevo) par tout médecin sans
autorisation parentale.
donner la possibilité aux infirmières scolaires de délivrer la pilule du lendemain aux mineures et
majeures.
Pprojet de loi relatif à l'IVG et la contraception
http://www.premier-ministre.gouv.fr/GOUV/041000.HTM
dans le domaine de la contraception, le projet de loi prévoit notamment de permettre l'accès des
mineures aux contraceptifs sans autorisation parentale et de lever les interdictions d'information sur la
contraception.
dans le domaine de l'IVG, le texte prévoit notamment l'allongement du délai légal de recours à l'IVG de
10 à 12 semaines. Selon l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé, sollicitée pour la
circonstance, il n'existe aucun obstacle en termes médicaux ou en termes de sécurité sanitaire à cet
allongement.