
Niveau 3 :Une algue rouge calcaire, le lithothamne, appelée maërl en Bretagne, est ajoutée aux cultures. Il réduit
l’acidité des sols. Mais, comme sa croissance est très lente (un millimètre par an), plusieurs gisements sont déjà
épuisés.
Iconographie: Médaillon : filet de merlan pané aux algues.
Photo 1 : La culture de la Porphyra, l
’
algue alimentaire de base dans les pays asiatiques, se fait à grande échelle dans des fermes
sous-marines qui peuvent s
’
étendre sur 70 000 hectares.
Photo 2 : Les algues ascophylles sont broyées dans de grosses machines et réduites en pâte destinée à la production d•fengrais
agricoles.
Photo 3 : Dina nous montre une ulve appelée aussi laitue de mer. Elle se mange fraîche ou en salade. C•fest une algue pleine
d•fénergie. Elle contient 8 à 10 fois plus de vitamines que l•forange et 10 à 20 fois plus de calcium que le lait.
Photo 4 : Dans de nombreux produits alimentaires sont ajoutés des extraits d•falgues que l•fon peut lire sur les étiquettes comme
additifs sous un nom de code. De E401 à 405, ce sont des extraits de laminaires, E407 des extraits de carrageen.
Photo 5 : Un masque de beauté à base de crème d•falgues.
P 18/19 La récolte
Tout le monde peut récolter les algues près du rivage.
Mais, seuls les goémoniers peuvent les pêcher en mer.
Au large, pousse le goémon de fond. Il est constitué de laminaires. La récolte dépend de la
marée. Le goémonier part avec son bateau environ cinq heures avant la basse mer et revient à
peu près quatre heures après la marée basse.
Plus près des côtes, se trouve le goémon de rive. Il est récolté à pied, à marée basse. Le
émon noir est appelé ainsi car il noircit en séchant. Le ramassage du n’est autorisé que du 15
mai au 15 octobre, par arrêté municipal.
Le goémon épave est rejeté sur la grève après les tempêtes d•fhiver, ainsi qu•fen avril
lorsque les champs de laminaires se renouvellent. Sa récolte est ouverte à tous. Les agriculteurs
de la côte s•fen servent comme engrais naturel.
Icono : Médaillon : Le ramassage du pioka ne peut se faire qu
’
à la main.
Photo 1 : Les enfants de l•fécole de l•fîle de Batz récoltent des algues pour fabriquer un alguier.
Photos 2, 3, 4 : Les bateaux des goémoniers récoltent des laminaires avec un « scoubidou » qui les arrache du fond. La
récolte est transportée par camion vers des usines de traitement où elles sont d•fabord lavées pour être débarrassées
de leur sel et des saletés.
Photo 5 : En France, il est récolté entre 75 000 et 80 000 tonnes d•falgues par an. Cela fait travailler environ 400
personnes, dont 70 goémoniers professionnels. La production mondiale dépasse 6 millions de tonnes.
Dessin 6 : Comment fabriquer un alguier
1) Plonger un papier bristol dans une cuvette remplie d•feau de mer. Le bristol doit être entièrement mouillé.
2)Etaler l•falgue dessus, délicatement, à l•faide d•fun pinceau.
3) Sortir doucement la feuille de bristol en essayant de garder l•falgue bien étalée.
4)Poser le tout sur une planche.
5)Recouvrir d•fun linge non pelucheux (du nylon par exemple) puis de vieux journaux.
6)Recouvrir d•fune autre planche et d•fun poids.
7)Changer les vieux journaux tous les jours (et le linge, si nécessaire) jusqu•fà ce que les échantillons soient secs. Si
les planches sont perforées, l•fhumidité partira plus facilement.
8)Ensuite, on peut plastifier les bristols où sont étalées les algues ou les placer dans des protège-documents
transparents, puis les ranger dans un classeur.
p 20/21 Les algues ne vivent pas toutes dans la mer
Des algues vivent aussi dans l’eau douce et même sur les troncs d’arbres et les
maisons
Les étangs, les mares, les rivières, les fleuves et même les flaques d’eau abritent des algues.
Celles qui sont visibles se développent sur le fond ou sur les plantes aquatiques. Mais ce sont
surtout des algues vertes microscopiques qui vivent dans les eaux douces. Il en existe 14 000
espèces
Les algues arrivent même à se développer là où on ne les attend pas, par exemple sur les vitres
d’un aquarium. Il faut simplement que l’endroit soit humide et reçoive la lumière du soleil.
Une algue microscopique, la trentepohlia, se développe sur les murs extérieurs des maisons
bretonnes exposés aux vents et à la pluie. C’est elle qui donne aux murs une couleur rose-rouge.