LES ALGUES P2/3
Les algues sont végétaux.
Plus de 25 000 espèces sont réparties le monde.
Une algue, c•fest vivant et ça se mange. Dina (CP)
Les algues, ça glisse et c•fest gluant. Noéline (CP)
C•fest salé ou c•fest sucré. Thybald (CE2)
Il y en a qui se mangent et d•fautres non. Orlane (CE2)
C•fest une plante, ça sent bon et c•fest beau. Sylvain (CM2)
Les algues sont apparues il y a plus de 3 milliards d•fannées. Ce sont les premières formes de vie
sur notre planète.
Elles nourrissent depuis toujours de nombreux animaux marins. Elles sont le point de départ de
chaînes alimentaires qui parviennent jusqu•faux baleines. Certaines sont microscopiques, on ne les voit
pas à l•fœil nu. D•fautres sont géantes.
Elles peuvent être vertes, rouges, bleues ou brunes. Elles vivent dans l•feau salée ou douce, parfois
hors de l•feau, mais la lumière leur est toujours indispensable.
Fond jauneEt toi, que sais-tu des algues ? Avec cette BTj, tu vas découvrir le monde fantastique
des algues et les relations que les hommes entretiennent avec elles.
ICONO: médaillon :Clément tenant une laminaire. On ne peut rencontrer ces algues qu’à forte marée basse.
Photo1 :Récolte d’algues sur une plage de l’île de Batz. Maxime et Thibald nous présentent une laminaire saccharine qui peut
mesurer jusqu’à 20 mètres. On l’appelle aussi « baudrier de Neptune ». Elle se mange crue ou cuite et a un goût sucré.
Photo 2 : Les macrocystis (BTJ 446 page 30) sont les algues les plus grandes du monde. Elles peuvent atteindre 40 mètres de long.
Photo 3 : Diatomées et dinoflagellées (BTJ n° 417 p. 1) sont des algues que l’on peut voir seulement à l’aide d’un microscope..
- .
p.4/5 Quest-ce quune algue?
Lalgue est une plante qui na ni racine, ni tige, ni feuille, ni fleur.
Certaines algues flottent en suivant le mouvement de la mer. Elles font partie du phytoplancton
qui est le plancton* végétal alors que le zooplancton est le plancton animal.
Beaucoup sont si petites qu•fil faut un microscope pour les voir. D•fautres, bien plus grandes,
comme les sargasses, flottent en quantités importantes près des Antilles, dans une mer appelée
mer des Sargasses.
Certaines vivent accrochées aux roches. Elles s•fappellent alors des thalles. Le thalle est fixé à la
roche par un crampon. Celui ci est surmonté d•fun stipe plus ou moins grand puis d•fune lame
découpée en filaments, en cordons ou en lanières.
Niveau 3: Il ne faut pas confondre les algues avec dautres végétaux marins, les zostères qui vivent aussi au fond de
leau. Ce sont des herbes marines qui possèdent des fleurs et des graines. Elles forment des prairies sous-marines
appelées herbiers. Deux espèces vivent dans la Manche et locéan Atlantique. En Méditerranée, ce sont surtout des
posidonies (autre espèce dherbe marine).
Plancton : tout ce qui flotte s•fappelle plancton. Il est entraîné par les courants marins.
Iconographie : Médaillon : Sargasse. Elle est arrivée en France avec de jeunes huîtres venant du Japon. Elle peut
atteindre 15 mètres de long.
Photo 1 : Les élèves de l•fécole de l•fîle de Batz avec une chercheuse de la station biologique de Roscoff devant un
microscope électronique pouvant grossir jusqu•fà 100 000 fois.
Photos 2 : Quelques micro- algues du phytoplancton vues au microscope.
Photo 3 : Culture de micro-algues à Océanopolis (Brest) servant à nourrir certains animaux des aquariums.
Photo 4 : La laminaire bulbeuse.
Photo 5 : Schéma d•fun thalle.
P 6/7 Les algues sont classées par couleurs
Les algues nont pas toutes la même couleur :
elles peuvent être bleues, rouges, vertes ou brunes.
Tous les végétaux, sauf les champignons, contiennent une substance verte appelée
chlorophylle. Certaines algues possèdent, en plus, des pigments* bleus, bruns ou rouges qui
captent l•fénergie lumineuse puis la transmettent à la chlorophylle.
Les bleues : Elles se trouvent dans les mers, les eaux douces, mais aussi dans les eaux
brûlantes, dans les glaciers ou dans les déserts. Plus de 1 500 espèces sont connues
aujourd•fhui.
Les rouges : Elles sont presque toutes marines. Il en existe 4 000 espèces. Parmi elles, on
trouve le carrageen appelé lichen de mer ou pioka en Bretagne et la porphyre ou laitue de mer
pourpre appelée nori au Japon.
Les vertes : Il en existe plus de 8 000 espèces. Elles vivent surtout dans les eaux douces.
La plupart sont microscopiques.
Les brunes : Elles sont presque toutes marines. Les plus connues sont les fucus, appelés
en Bretagne goémon noir*, et les laminaires appelées tali.
Sur notre planète, les algues bleues sont apparues en premier, puis les rouges, ensuite les vertes
et enfin les brunes. Les plantes terrestres viennent des algues vertes.
pigment : matière colorante qui donne sa couleur aux algues
le mot goémon vient de la langue bretonne (gwemon). Il désigne toutes les algues arrachées à la mer. Il sert dengrais. En Normandie, le
goémon porte un autre nom, le varech qui vient de la langue viking (vagrek).
Iconographie : Médaillon : Spiruline : algue bleue microscopique.
-Photo 1 : La dulse : algue rouge.
Photo 2 : L
ulve ou laitue de mer : algue verte.
Photo 3 : L
ascophylle noueux, appelé aussi « corde à nœud ». Cette grande algue brune, qui peut atteindre 1, 50
mètre de long, possède de grosses vésicules qui lui permettent de flotter.
Photo 4 : Fucus dentelé : algue brune.
Photo 5 : La laminaire digitée, une algue brune, est aussi appelée « fouet de la sorcière ».
Photo 6 : avec laminaire, spaghetti, fucus, carrageen, dulse.
P 8/9 : Comment se nourrissent les algues ?
Grâce à lénergie solaire, lalgue produit de loxygène et de la nourriture pour elle
me.
Pour se nourrir, l•falgue fabrique des sucres à partir de l•feau et du gaz carbonique
dissous dans l•feau, en utilisant la lumière solaire comme source d•fénergie.
photosynthèse.
En même temps, elle rejette de l•foxygène. Les algues marines produisent plus de la moitié de
l•foxygène de notre atmosphère.
L•falgue se nourrit aussi en absorbant directement les sels minéraux contenus dans l•feau
de mer. Elle n•fa pas de racine, pas de sève, comme les plantes terrestres. L•feau circule à
travers le thalle qui utilise les sels minéraux contenus dans l•feau. Ces éléments agissent sur
l•falgue (parois cellulaires, noyau•c) et lui permettent de grandir et de « fonctionner ».
Les sels minéraux sont libérés par des bactéries. Ces petits êtres vivants (dont la taille est de 1 à
10 micromètres*) déclenchent la décomposition des animaux et végétaux morts. Ils digèrent et
transforment les matières organiques mortes en sels minéraux.
* micromètre : 1 millionième de mètre ou 1 millième de millimètre
Niveau 3 : En une année, le phytoplancton prélève 40 millions de tonnes de gaz carbonique pour se nourrir. Il
consomme ainsi la plus grande partie du gaz carbonique que les volcans, les animaux et l•fhomme rejettent dans
l•fair.
Iconographie : Médaillon : dessin : comment se nourrit une ulve.
Dessin 1 : Le poumon de la terre. Dessin des enfants de lîle de Batz.
Dessin 2 : Les algues : maillon essentiel de la vie marine (dessin Océanopolis, Brest).
P 10/11 Comment se reproduisent les algues?
Les algues nont ni fleurs, ni graines.
Elles se reproduisent de manières très différentes.
Pour certaines espèces, comme les fucus, les plantes les libèrent des « gamètes » ou
cellules sexuelles en pleine mer. La cellule mâle va à la rencontre de la cellule femelle par simple
attirance chimique. La réunion des deux gamètes donne un œuf. Il germe, donne un petit plant
puis, progressivement, une plante adulte.
Pour dautres, comme les laminaires, les plantes adultes fabriquent des spores. Ce sont
des graines produites par les plantes sans fleurs, qui vont être entraînées par le courant. Les
spores se fixent sur une roche et germent pour donner naissance aux organes reproducteurs.
Après fécondation, une nouvelle laminaire se développe.
Pour les ulves (algue verte), lalgue mâle et lalgue femelle lâchent leurs gamètes
dans leau de mer. Grâce à leur petite queue, ils se déplacent, se rencontrent et sunissent pour
former un « zygote » qui grandit pour former une ulve « jeune ».
Lulve « jeune » fabrique des spores. Chaque spore peut devenir une ulve « adulte » capable à
son tour de se reproduire en lâchant des gamètes.
Iconographie : Médaillon : dessin de la reproduction dune ulve.
Dessin 1 : La reproduction des fucus.
Dessin 2 : Cycle de développement de la fougère des mers (wakamé). La fougère des mers est une algue japonaise,
cultivée en Bretagne depuis une dizaine dannées. Dans un laboratoire, on sème des spores sur des cordages.
Celles-ci germent. Des êtres microscopiques sexués se développent. Les plants femelles sont fécondés par les
spermatozoïdes venant des plants mâles. Cela donne naissance à un plant minuscule porteur dorganes
reproducteurs mâles ou femelles. Puis, les petites fougères de mer grandissent dans des fermes marines.
P 12/13 Les algues dans leur milieu
S•fil n•fy avait pas d•falgues dans la mer,
il ne pourrait pas y avoir d•fanimaux.
Les algues ont indispensables à la vie. Elles forment le premier maillon de la chaîne alimentaire
des animaux marins. Elles servent aussi de refuges à de nombreuses espèces.
Les endroits de la côte il y a beaucoup d•falgues s•fappellent des champs d•falgues. Les
algues sont « pêchées », arrachées aux fonds. De nombreux champs se trouvent sur la côte du
Nord Finistère, notamment autour de l•fîle de Batz. Plus de 700 espèces ont été dénombrées. Les
fonds rocheux peu profonds et les forts courants venant de l•focéan Atlantique favorisent leur
développement.
Mais, lactivité des hommes peut perturber la croissance des algues et provoquer des pollutions.
Ainsi, des laitues de mer peuvent recouvrir entièrement les plages : entre 100 à 200 000 tonnes
par an en Bretagne ! Ce sont les marées vertes. les marées
rouges.
Ces deux phénomènes sont provoqués par trop de sels nutritifs* dans les eaux marines. Cela
provient des engrais chimiques utilisés en trop grandes quantités en agriculture.
nutritifs : qui nourrit les algues (ici ce sont surtout des nitrates et des phosphates).
Iconographie : Photo 1 : Champs de laminaires, visibles seulement lors de fortes marées basses. Les marées sont une
condition essentielle à la vie des algues. Cest pourquoi les côtes méditerranéennes en sont pauvres.
Photo 2 : Les marées rouges sont dues à la prolifération d•falgues microscopiques toxiques.
Photo 3 : Les marées vertes ne sont pas rares en Bretagne. Elles concernent une centaine de communes des 4
départements bretons.
14/15 Les algues autrefois
Depuis des siècles, les hommes cuisinent des algues. Près de 500 espèces sont
coltées.
Les algues ont servi de combustible* de la préhistoire jusquau début du XX° siècle. Elles
remplaçaient le bois quand il était rare. Les chercheurs pensent que les hommes préhistoriques en
mangeaient.
Avant lan mil, les Vikings** embarquaient du söl (algue palmaria), pour les
consommer sur leurs bateaux, les drakkars. Des textes celtiques parlent également de ce mode d
alimentation. Cela laisse à penser que les habitants du nord-est atlantique en mangeaient.
A la fin du XVII° siècle, les verriers normands extraient du carbonate de soude des
cendres du goémon. Le carbonate sert à la fabrication du verre. Cest le début des à goémon.
Durant tout le XVIII° siècle, le brûlage des algues occupe la population du littoral.
Plus tard, au début du XIX° siècle, un chimiste nommé Courtois parvient à extraire de l
iode des cendres dalgues. On en fera un antiseptique (teinture diode). A cette époque, les
algues sont aussi utilisées pour nourrir le bétail : cest le goémon à vache (ou bezhin saout en
breton).
* combustible : tout ce qui peut servir à faire du feu (bois, charbon, fuel)
** Vikings : envahisseurs venus du nord de lEurope avant lan mil, appelés aussi Normands (hommes du nord).
Iconographie : Médaillon : Récolte de varech sur une plage de lîle de Ré vers 1910.
Photo 1 : Séchage du goémon sur lîle de Batz en 1950. Dès le XIV° siècle, en Bretagne, les « algues de laisse »,
abandonnées au bord des plages après les grandes tempêtes dhiver, étaient déposées sur les champs. Cet engrais
naturel nourrissait les sols sableux et pauvres. Il a produit le « ceinture dorée » du Léon (Nord Finistère) aux riches
cultures de légumes. En 1920, la quantité nécessaire à lagriculture était de 300 000 tonnes.
Photo 2 : Fabrication de soude à partir du brûlage des algues. Un four à goémon (ouest de l
île de Batz) où, une fois
les algues brûlées, les cendres refroidissaient en formant des blocs compacts appelés « pains de soude » que l
on
vendait à l
usine.
Photo 3 : Grue amenant les algues aux fours.
Photo 4 : et voici ce qu
il en sortait en 1919.
P 16/17 Les algues aujourdhui
Des algues sont utilisées pour la cuisson des poissons, les salades.. Des extraits
dalgues sont ajoutés dans des bonbons, des gâteaux, des pains.
Les algues entières, crues ou cuisinées, sont consommées selon les espèces et les pays.
La dulse est très appréciée en Amérique du Nord où elle est mangée crue, en salade. En
Irlande, elle est préparée en ragoût avec des pommes de terre.
Aujourdhui, ce sont les Chinois qui consomment le plus dalgues: 20 kilos par personne
et par an.
             
dynophysis sinstalle dans certains coquillages comme les huîtres, les moules ou les palourdes et
empoisonne leur chair. Leur consommation entraîne alors de fortes diarrhées. Deux autres
espèces, lalexandrium pseudo-nitzshia 
Certaines algues permettent aussi la fabrication de gels, de crèmes protectrices contre les
rayons ultra violets et pour le traitement des brûlures. Les gels dagars sont utilisés dans la
fabrication de déodorants. Des laminaires, on extrait de lalginate qui sert à fabriquer des bains
moussants, des gels douches, des crèmes... Les algues bleues, comme la spiruline, sont utilisées
dans des shampooings.
Les bouillies et les bains dalgues sont importants en thalassothérapie (soins corporels
utilisant les richesses de la mer).
Niveau 3 :Une algue rouge calcaire, le lithothamne, appelée maërl en Bretagne, est ajoutée aux cultures. Il réduit
lacidité des sols. Mais, comme sa croissance est très lente (un millimètre par an), plusieurs gisements sont déjà
épuisés.
Iconographie: Médaillon : filet de merlan pané aux algues.
Photo 1 : La culture de la Porphyra, l
algue alimentaire de base dans les pays asiatiques, se fait à grande échelle dans des fermes
sous-marines qui peuvent s
étendre sur 70 000 hectares.
Photo 2 : Les algues ascophylles sont broyées dans de grosses machines et réduites en pâte destinée à la production d•fengrais
agricoles.
Photo 3 : Dina nous montre une ulve appelée aussi laitue de mer. Elle se mange fraîche ou en salade. C•fest une algue pleine
d•fénergie. Elle contient 8 à 10 fois plus de vitamines que l•forange et 10 à 20 fois plus de calcium que le lait.
Photo 4 : Dans de nombreux produits alimentaires sont ajoutés des extraits d•falgues que l•fon peut lire sur les étiquettes comme
additifs sous un nom de code. De E401 à 405, ce sont des extraits de laminaires, E407 des extraits de carrageen.
Photo 5 : Un masque de beauté à base de crème d•falgues.
P 18/19 La récolte
Tout le monde peut récolter les algues près du rivage.
Mais, seuls les goémoniers peuvent les pêcher en mer.
Au large, pousse le goémon de fond. Il est constitué de laminaires. La récolte dépend de la
marée. Le goémonier part avec son bateau environ cinq heures avant la basse mer et revient à
peu près quatre heures après la marée basse.
Plus près des côtes, se trouve le goémon de rive. Il est récolté à pied, à marée basse. Le
émon noir est appelé ainsi car il noircit en séchant. Le ramassage du nest autorisé que du 15
mai au 15 octobre, par arrêté municipal.
Le goémon épave est rejeté sur la grève après les tempêtes d•fhiver, ainsi qu•fen avril
lorsque les champs de laminaires se renouvellent. Sa récolte est ouverte à tous. Les agriculteurs
de la côte s•fen servent comme engrais naturel.
Icono : Médaillon : Le ramassage du pioka ne peut se faire qu
à la main.
Photo 1 : Les enfants de l•fécole de l•fîle de Batz récoltent des algues pour fabriquer un alguier.
Photos 2, 3, 4 : Les bateaux des goémoniers récoltent des laminaires avec un « scoubidou » qui les arrache du fond. La
récolte est transportée par camion vers des usines de traitement où elles sont d•fabord lavées pour être débarrassées
de leur sel et des saletés.
Photo 5 : En France, il est récolté entre 75 000 et 80 000 tonnes d•falgues par an. Cela fait travailler environ 400
personnes, dont 70 goémoniers professionnels. La production mondiale dépasse 6 millions de tonnes.
Dessin 6 : Comment fabriquer un alguier
1) Plonger un papier bristol dans une cuvette remplie d•feau de mer. Le bristol doit être entièrement mouillé.
2)Etaler l•falgue dessus, délicatement, à l•faide d•fun pinceau.
3) Sortir doucement la feuille de bristol en essayant de garder l•falgue bien étalée.
4)Poser le tout sur une planche.
5)Recouvrir d•fun linge non pelucheux (du nylon par exemple) puis de vieux journaux.
6)Recouvrir d•fune autre planche et d•fun poids.
7)Changer les vieux journaux tous les jours (et le linge, si nécessaire) jusqu•fà ce que les échantillons soient secs. Si
les planches sont perforées, l•fhumidité partira plus facilement.
8)Ensuite, on peut plastifier les bristols où sont étalées les algues ou les placer dans des protège-documents
transparents, puis les ranger dans un classeur.
p 20/21 Les algues ne vivent pas toutes dans la mer
Des algues vivent aussi dans leau douce et même sur les troncs darbres et les
maisons
Les étangs, les mares, les rivières, les fleuves et même les flaques deau abritent des algues.
Celles qui sont visibles se développent sur le fond ou sur les plantes aquatiques. Mais ce sont
surtout des algues vertes microscopiques qui vivent dans les eaux douces. Il en existe 14 000
espèces
Les algues arrivent même à se développer on ne les attend pas, par exemple sur les vitres
dun aquarium. Il faut simplement que lendroit soit humide et reçoive la lumière du soleil.
Une algue microscopique, la trentepohlia, se développe sur les murs extérieurs des maisons
bretonnes exposés aux vents et à la pluie. Cest elle qui donne aux murs une couleur rose-rouge.
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