Electrodynamique – circuit électrique en courant continu F6 Réglage de l’éclairage d’une lampe (ou obtention d’une vitesse de rotation variable pour un moteur à partir d’un générateur de tension constante) Dans toute la manipulation, la lampe peut être remplacée par un moteur muni d’un tachymètre, dispositif assez commun dans les lycées, prévu pour l’étude moteur – génératrice. L’indication du tachymètre, tous les autres paramètres étant constants (charge de la génératrice, par exemple), permettra de repérer l’énergie dissipée par le moteur. L’utilisation d’un ordinateur et d’une interface est recommandée pour la dernière partie de l’activité. La manipulation est réalisable avec un oscilloscope (à mémoire de préférence). Cette série de manipulations peut conduire à définir la notion de grandeur efficace, ce qui est rigoureusement hors programme. Comment repérer l’intensité lumineuse fournie par une lampe ? Quelques propositions Dispositif proposé il y a quelques années dans les collèges Une superposition de plusieurs épaisseurs de papier posées sur l’ampoule permet de masquer la lumière issue du filament. On repère le nombre minimal de feuilles de papier nécessaire pour absorber la lumière issue du filament. La précision de cette mesure dépend de l’épaisseur du papier utilisé. L’utilisation de l’optoélectronique Le choix est varié ; utilisons une photorésistance, composant classique dans les lycées. Celle-ci est placée à une distance fixe de l’ampoule. Un tube de PVC permet d’éliminer une grande partie de la lumière parasite. La résistance de la photorésistance est mesurée à l’ohmmètre, ce qui permet d’associer une valeur numérique à l’intensité lumineuse émise par la lampe. Manipulation préliminaire On utilise un générateur de tension ajustable et une lampe (par exemple, une lampe utilisée dans l’industrie automobile : 12 V ; 21 W). On vérifie alors qu’un des dispositifs de repérage de l’intensité lumineuse (de préférence la photorésistante) remplit correctement sa fonction. Comment diminuer l’intensité lumineuse émise par la lampe ? Le générateur délivre une tension de 12 V comme le ferait une batterie d’automobile. Les élèves vont proposer assez naturellement de diminuer UL aux bornes de lampe, ce qui conduit à une diminution de I, ou de diminuer I, ce qui conduit à diminuer UL. Le but étant une étude énergétique du montage, il est hors de propos, d’effectuer des calculs de tension et/ou d’intensité dans les différents éléments de celui-ci. Deux solutions peuvent être proposées : – introduction d’un rhéostat dans le circuit ; – introduction d’un potentiomètre aux bornes du générateur (en fait, rhéostat monté en potentiomètre). Les élèves proposent des solutions qui sont discutées, puis on passe à la réalisation pratique dans la mesure de leur faisabilité. Remarque – Attention à l’intensité admissible par le rhéostat ! Le professeur peut proposer un dispositif : le hacheur. Tous les dispositifs proposés permettent d’atteindre la fonction souhaitée ! Quel est le dispositif le plus intéressant d’un point de vue énergétique ? Un compteur d’énergie ou un wattmètre faciliteront la suite des manipulations. L’utilisation de contrôleur RMS n’est pas à envisager à ce niveau d’enseignement. On se limite à l’étude de deux dispositifs : utilisation du rhéostat et utilisation du hacheur. On réalise successivement les montages suivants : wattmètre ou compteur d'énergie E E wattmètre ou compteur d'énergie hacheur On fixera une même intensité lumineuse dans les deux cas, c’est-à-dire que les réglages du rhéostat et celui du hacheur ne seront pas modifiés dans la suite des manipulations. Pour chaque montage, on note la puissance électrique fournie par le générateur. On essaie de comprendre la fonction du hacheur. On visualise la tension aux bornes de la lampe à l’aide d’un oscilloscope dans les deux cas : utilisation d’un rhéostat, utilisation d’un hacheur. On note ou enregistre les variations de tension en fonction du temps dans les deux cas. Conclusion : quelques mesures pour approfondir E UL r = 1 ohm U 1 ohm hacheur E UL r = 1 ohm U 1 ohm Revenons à la notion d’énergie électrique ou de puissance électrique. On reprend les deux montages précédents. L’intensité lumineuse est réglée pour être la même pour chaque montage. Matériel nécessaire : soit un oscilloscope analogique, du papier et une calculette (facultatif) ; soit un oscilloscope numérique et son module de calcul ; soit un ordinateur interfacé. Questionnement possible : “ Enregistrer pour chaque montage Ur(t) et UL(t), c’est-à-dire I(t) et UL(t). Créer la fonction P(t) = UL(t). I(t). Afficher P(t) en fonction de t pour les deux montages proposés. Calculer WT, énergie électrique dissipée dans la lampe pendant une période du hacheur, ce, pour les deux montages. Conclusions. ” Nos remerciements à M. Suget M., IA-IPR, pour la mise au point d’un compteur d’énergie fiable.