Les premiers systèmes utilisés ont été : ·le démarrage Etoile- Triangle: la tension Etoile pendant la phase de démarrage temporisée est égale à √3 x tension du réseau. Ce système est utilisé pour les moteurs asynchrones à cage. ·le démarrage avec Rhéostat met en route plusieurs étages de résistances qui permettent de faire varier la tension d'alimentation plus graduellement que le système Etoile- Triangle pendant la phase de démarrage. Ce système est utilisé aussi bien sur les moteurs asynchrones à bagues que pour les moteurs asynchrones à cage, dans ce dernier cas, il s'agit d'un démarreur statorique. Plus récemment, des démarreurs électroniques ont été mis au point. Ils ont l'avantage de faire varier graduellement le courant Id, assurant ainsi une rampe de montée en vitesse du moteur que l'on peut régler. On évite les problèmes liés au fonctionnement des sectionneurs multiples des systèmes précédents. On peut se permettre des démarrages difficiles et multiples. Pour les fortes puissances, on assure le démarrage en additionnant l'effet des systèmes des démarreurs électriques et celui des systèmes mécaniques: fermeture des vannes ou ventelles au démarrage; utilisation de coupleurs hydrauliques qui permettent de faire varier la vitesse de l'appareil entrainé (par ex. un ventilateur) pendant la phase du démarrage du moteur. III -LE MOTEUR A COURANT CONTINU Il est nécessaire quand on désire une variation de vitesse précise. On obtient aussi des moments de couple constants à toutes les vitesses. La plage de variation de vitesse est, de plus, très large. En effet, vitesse et puissance fournie sont proportionnelles à la tension d'induit. Ils peuvent être alimentés en monophasé ou triphasé; mais bien sûr le courant alternatif 50 périodes du réseau doit être traité sur un pont à thyristors qui supprime les inversions de sens du courant propres à l'alternatif; d'où la présence d'une armoire comportant thyristors et variateur. Pour les faibles puissances et de bonnes conditions climatiques, on a des moteurs fermés, bobinés ou à aimants permanents. Pour les autres cas on a des moteurs ouverts pour lesquels une ventilation forcée d'air filtré, déshuilé, dépoussiéré est nécessaire. Il est souvent prévu sur le bout d'arbre opposé à l'entrainement une dynamo-tachymétrique permettant une mesure précise de la vitesse. Ce type de moteur est utilisé dans la commande sectionnelle d'une machine à papier. Le point sensible d'un moteur à courant continu (comme le moteur à bagues) est le collecteur d'induit avec les balais qu'il faut surveiller et changer fréquemment. IV -LA VARIATION DE VITESSE Il existe des moto variateurs mécaniques soit à poulies/courroies (variation de 1 à 6 - Pmax : 30 kW) soit à disque-friction (variation 1 à 5 -Pmax : 20 kW). Mais on utilise de plus en plus des variateurs électroniques adaptés pour: -Les moteurs asynchrones: dans ce cas, on fait varier la fréquence du courant d'alimentation du moteur; on peut aussi faire varier la tension avec la fréquence en conservant un rapport tension/fréquence constant, ce qui assure un couple constant dans une large plage de vitesses.