d` une rebelion indigène (1994) à une lutte anticapitaliste

Congrès Marx International V - Section Etudes Marxistes – Paris-Sorbonne et Nanterre –
3/6 octobre 2007
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CONGRES ACTUEL MARX
L´EVOLUTION DU MOUVEMENT ZAPATISTE (MEXIQUE):DES 1994 A 2007
D´UNE RÉBÉLION INDIGÈNE A UNE LUTTE ANTICAPITALISTE.
(Un exemple d´aufhebung du marxisme?)
Paris X. 3-6 Octobre 2007.
Fernanda NAVARRO.
Dès le début, 1ªJanvier de 1994, le mouvement zapatiste n´a cessè de surprendre
par l´originalité de sa lutte y compris son langage. Dans le Monde Diplomatique il a été
considerée comm “la première proteste contre la Globalisation”. (ci-joint) puisque c´etait
juste la date qui devrait signaler notre majestuese éntrée au premier monde, selon la
signatura du NAFTA par les Etats Unis, Canada et le Mexique. Permettez-moi d´en faire
un parcours, le plus bref possible mais ponctuel, de cette expérience du 3ª Monde,
parcours que je trouve necessaire surtout à cause de l´empire des Media dépuis qu´ils se
sont erigés en juges qui determinent, confèrent ou nient l´éxistence de toute chose,
evenement politique ou personalité. Naturellement, dans ce cas, le zapatisme n´existe pas.
Donc, commencons par le début: 1ª Janvier 1994: 1) Apres 12 jours de feux et
metraille ils ont decidé de faire de la parole sa plus puissante de ses armes. C´est à dire,
lea transition de la voie armée à celle de la politique, en choisissant l´action civile et
pacifique. 2) Son discours a sagement trouvé une expresión accesible sans laisser de coté
un contenu marxiste,.. sans jamais en prononcer le mot, connaissant l´effect negatif que
cela pourrait provoquer specialement apres la chute du Mur de Berlin et la confusion
generale –deliberée ou pas- autour des mots tels que socialisme, communisme, et
marxisme. Ils savaient que pour obtenir l´adhesion, la simpathie ou l´appui, il valait
mieux utiliser un autre langage directe, sensible à l´oreille simple, sans pourtant en trahir
sa signification profonde, Autrement ils aurait recu une rèaction exterieur de peur,
soupcon ou éloignement, au lieu de sympathie. Un autre élément principal est l´éthique
comme fondament de l action politique. Les zapatistes l´ont élévée au dessus du lourd
poids de l´opression de facon telle que sa lutte est devenu un défi à l´accablant système

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capitaliste qui a déplacé l´homme pour la merchandise et qui a obligé a l´ethique à
emigrer de la planète. On peut bien dire, sans etre hyperbolique, que l´ethique est en
exile. C´est pensant à tout cela que j´ai choisi le soutitre: le zapatisme comme
“aufgehbung” au sense hegelien de dépassement en conservant.
Note: J´ai divisé mon texte en deux parties, dont l´ordre peut paraitre inverti: La
première correspond à la pratique politique: à la manière d ´une, narrative des
faits accompli, pour en tracer l´évolution du zapatisme pendant 14 ans. La
deuxieme, met l´accent sur des reflexions philosophiques qui expliques et
justifient, j´espère, le fair de situer ce mouvement parmi les MARXISMES
ACTUELS.
PARTIE I
Comme introduction je vais commencer avec une des premiers citations de
Marcos: “Il existe –dans cette planète Tèrre et dans le continent appelè Américain, un
pays connu comme le Méxique…ce morceau de tèrre, d `eau, ciel et reve que nous avons
herité de nos anciens, les prémiers habitants de ces terres, les indigenes qui fumes
graduellement oubliés dans un coin tandis que le reste grandissait jusqu´au point de ne
posseder rien de plus que notre histoire pour nous defendre et pour ne pas mourir. Et
voici qu´il arriva un jour où un seul pays, le pay de l´argent, se mis au dessus de toutes
les autres drapeaux en se présentant avec le nom de “Globalisation” ou “Mondialisation”,
et alors nous avons appris le nom de cet ordre absurde qui efface les frontières et óu
l´argent est l´unique patrie qu´il faut servir…La corruption et la fausseté furent les
principales produits d´exportation et le mensonge fut si grand que nous avons fini par le
croire comme verité. Aux forums internationaux la pauvreté fut déclarée une invention
qui se perdit devant le progres des chifres economiques. Et nous? Plus oubliié que jamais,
notre histoire ne nous suffissait pas comme abri. C´est alors nous decidames de prendre
les armes et entrer dans les villes où nous n´etions que des animaux. Et alors nous avons
dit aux puissants “Nous voici” et á notre pays entier et au monde nous avons crié “Nous
Voici”...et pour etre vus, nous avons caché nos visages, et pour etre nommés, nous avons
nié notre nom, et en défiant le présent, l aujour´dui, pour avoir la possibilité de vivre un
temps futur, nous nous sommes disposés a mourir.”

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Quant a sa position politique: un premier scandale: leur rapport et attitude envers
le Pouvoir. Dès le debut ils ont declaré que la prise du pouvoir n´ètait pas leur but. Sans
noter que l´accent était mis plus sur la PRISE que sur LE POUVOIR, C´ est à dire, contre
l´assault du Pouvoir d´en H AUT- des hautes sphères cupulaires .,., Droites et Gauches
méxicaines et internationales ont exclamée alarmés “Mais quelle folie, quoi au monde
peut on faire SANS le Pouvoir? Une voix silencieuse et anonyme –en appelant a
l´Histoire- révira la question: et qu´est-ce qu´on a fait AVEC le Pouvoir? La leçón
historique est que meme dans les revolutions les plus nobles quant à causes et principes-
comme dans les cas des guerrillas latinoamericaines qui ont eu du succès, obtenant la
prise du Pourvoir…au moment de gouverner eux, a son tour, quel a été le resultat
finalement? Une repetition ou substitution d´hommes et de noms pour que, a la fin,
comme a dit Lampedusa dans “El Gatopardo” tout demeure égal, les memes schemas, les
memes structures d ´avant. Aucun changement pour les grandes majorités de la
population qui donnérent leur sang et leur sang. Vient une autre question : c´est ça un
approchement a la civilisation ou bien un rétour au barbarisme? La meme question
pourrait se poser aujourd´hui meme avec le panorama mundial qui s´étend dès l ´Irak .
Revenant à notre parcours, je note ensuite les faits à registrer sur les rapports avec
l´Etat: 1) quelques jours après le soulevement le Dialogue à 3 a eu lieu dans la Cathédrale
de San Cristóbal de las Casas, Chiapas: le gouvernement, les zapatistes (avec une
centaine d´intelectuels invités comme asseseurs) et l´eveque Samuel Ruiz, (de la
Théologie de la Liberation durant 30 ans). Résultat: nul. Une faillite.
2ª) Les Dialogues de San Andrés qui ont duré un an, entre répresentants du gouvernement
et les commandants zapatistes (sans la présence de Marcos).
Finalement un accord entre les deux parties a été signée…mais jamais cumplido
(accompli, respecté) par le gouvernement méxicain. Résultat: Nul.
3) 1995, une ordre d´aprehension contre Marcos. Supossemet le gouvernement abatí
découvert son identité et l´a fait publique. Cette fois, la grande place du centre ville de
Mexico, le Zocalo, s´est remplie 3 fois dans une sémaine. Le cri repeté: Todos somos
Marcos! (message: Il faudrait des milliers de prisons pour pouvoir nous silencier).
4) je saute à 2001: La Marcha del Color de la Tierra: une caravana des plusieurs autobús
est partie du Chiapas vers la Capitale du pays. Le but était de s´adresser au Congres

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National, de leer progre voix, et démander une addition dans la Constitution Méxicaine
pour y ajouter un article sur les Droits et la Culture des Indiens. C´etait un periple
memorable: le débordant appui populaire partout où ils passaient (la moitié du pays)
jusqu`a leer arrivée à l´immense place au centre de la ville, le Zocalo, plein jusqu´au
bout, plus de 150 mil personnes enthusiastes. Le jour de la session solennelle au
Congrés, leer entrée était permi –sans la présence du Parti de droite, la PAN (Parti
d´Action Nationale) actuellement gouvernant apres un prodigieux fraud cibernetique –
étant une femme indigène, la Comandante Esther, qui a pris la parole et a parlé pour tous
les zapatiste. C´etait un fait innoui dont beaucoup ont été choqué et d´autres admirés.
Résultat, quand la démande proposée par eux a été tourné au Congréso de la Union, les 3
partis politiques majoritaires: PRI, PAN et le sois disant gauchiste PRD, tous ont voté
contre. Resultat: nul.
Après ceci, les zapatistes ont appris la leçón et dès lors ils ont dècidé de changer
d ´interlocuteur: jamais plus l´Etat.
Ainsi, ils ont marqué 3 temps: celui de la démande, de l´exigence et á present, celui de l
´exercise ou pratique de ses droits –comme dans le cas de l´autonomie . La phrase du
moment; “Nous n´avons pas besoin de permis pour etre libres”. Depuis lors, ils l´ont
changé la direction de leur régard envers la societé civile, (Gramsci?) aux citoyens qui,
parait-il, ont comencé à s´eveiller au Méxique.
Je fais un parenthèse la-dessus pour parler des grands rassamblements
“intergalactiques” , le premier en 1995, à Oventic, une communaute zapatiste, avec la
presence de 5,000 personnes des 5 continents. Une de de la Nouvelle Zelanda! Sans
parler des écrits politiques et litteraire (Alain Tourain, Regis Debray, Yves Le Bot,
Montalbán, Immanuel Wallerstein Noam Chomsky, John Berger et al.) ainsi que les
expressions artistiques et l´aide solidaire de bien d´associations comme celle qui dirige
Mme. Mitterand, et Medecins sans Frontières. Un autre exemple est l´electrification des
communautés zapatistes par les italiens, le´batiment d´ecoles avec appui internacional,
pour le programme d´education autonome, la création de cliniques où à présent on fait
meme des chirurgies, en fin, une solidarité admirable qui n´a pas cessé! Puis l`utilisation
de l´ Internet a imprimé un sceau hipermoderne, permettant les contacts directes comme
contrapartie de l´information ignorée par les Media…et pour convoquer á des reunions

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solidaires a niveau mondiale….le visage positive de la mondialisation. La dessus Marcos
a parlé de la posible globalisation de l´espoir.
2003: la création des Caracoles (escargots) pour fortifier leur autonomie. (Pourquoi
l´escargot? Comme figure symbollique dont la structure rend possible entrer et surtir et
aussi parce que dans la lenteur de son pas , se mouvant a peine sur la surface du sol, il
receuille les voix de la tèrre).
Un mot aussi sur l´autonomie. Il ne s´agit pas du tout de l´autonomie séparatiste qui
cherche á faire un état à l´interieur de l Etat…du type de l´ex Yougoslavie ou en
Espagne. Pas du tout, ils ont repeté quí´ils veulent continuer à etre méxicains mais traité
avec dignité´, comme tout citoyen, sans discrimination. Ils demandent l autonomie dans
leur forme de se gouverner –pas avec le despotisme, racisme habituel dépuis 500 ans;
dans l´education et le système de santé –en somme, dans leur rapports sociaux. On
pourrait dire que les Caracoles, où s´assieds les Juntas de Buen Gobierno (Conseils de
Bon Gouvernment), sont des territoires libres des rapports marchands ou l`argent circule
peu, sauf à l´exterieur. Une autre logique, une autre pratique. (Exemple: l´échange dans l
éducation: le maitre n ést pas payé, les parents des enfants, les membres de la
communauté travailles son morceau de terre -propieté colective). Malgré la grande misère
qui continue, on y respire un air (oxigène) different., moins contaminée du point de vue
de la nature (respet pour la Terre Mere) et de la société. Là pas tout s´achete ou se vende.
Comment fonctionnent les Juntas de Buen Gobierno? Ce n´est pas une personne mais
une collectivité, elue, avec la participation des femmes (fait qui a provoqué une
révolution naturelle et pacifique dans leur moeurs)
La structure n´est pas verticale mais horizontale, a la Deleuze (ryzome). Les postes sont
rotatives, revocables et avec l´obligation de comptes-rendues périodiques devant la
communauté. Ils se basent dans les suivants principes:
a) Representer, non pas suplanter? b) Servir, pas Se servir (ils ne recoivent pas un salaire
-leur terres (cultivos. milpa) sont travaillées par les reste des hommes pendant la duré des
postes), c) Convaincre, non pas vaincre; d) Respeto a la diferencia y e) Mandar
Obedeciendo (mandater, gouverner, diriger…en obeissant les dèmandes et bésoins du
peuple…pour finalement faire possible un Monde capable dembrasser où contenir bien