Montage de chimie n°10
C - Commentaires
Introduction
La notion de mouvement fait partie de notre vie. En particulier, en chimie, on étudie les
réactions chimiques, et on a besoin d’une notion qui permette d’indiquer l’évolution du système
chimique au cours du temps. Ceci implique la définition d’une vitesse de réaction, définie comme étant
la dérivée du degré d’avancement par rapport au temps.
I - La notion de vitesse de réaction
Il faut tout d’abord mettre en évidence le fait que toutes les réactions chimiques n’ont pas
lieu à la même vitesse (ce qui simplifierait beaucoup le problème...). On va montrer diverses réactions:
“instantanée”, lente, très lente. On citera aussi les réactions infiniment lentes: transition de phase
diamant vers graphite.
II - Influence de divers facteurs sur la vitesse de réaction
On a vu qu’il y avait des vitesses différentes, pourquoi? On s’intéressera ici aux
facteurs influençant la vitesse d’une réaction donnée (et non pas la comparaison de deux réactions
compétitives).
1/ Facteurs physiques
On s’intéresse tout d’abord à l’influence de la température, laquelle on le sait est très
importante dans l’autre branche d’étude de la réaction chimique qu’est la thermodynamique.
Expérimentalement on réalise l’oxydation des ions iodure par l’eau oxygénée à 0°C,
à l’ambiante et à 40°C. On observe alors le changement progressif de teinte (ne pas oublier les
témoins!).
On s’occupe ensuite d’un autre facteur physique important: la surface de contact
entre les réactifs. En effet on sait que la réaction chimique n’a lieu que si les réactifs peuvent se
rencontrer.
Expérimentalement on réalise l’oxydation du fer par le diiode en solution dans l’eau.
Avec de la limaille de fer la solution se décolore plus vite qu’avec un clou en fer de même masse.
Remarque:
Attention: il est fort probable que le clou en fer ne baigne pas totalement dans la solution...
2/ Un facteur chimique: la catalyse
La vitesse de réaction peut être considérablement augmentée par la présence d’un
catalyseur.
On s’intéresse d’abord à la catalyse homogène: réaction des ions peroxodisulfate
par l’eau oxygénée, avec et sans la présence de l’ion Fe2+.
Attention: Il faudrait doser l’ion Fe2+ avant et après la réaction pour montrer que cet ion
n’est pas consommé. Par manque de temps, on s’abstient.
On s’occupe ensuite de la catalyse hétérogène: la dismutation de l’eau oxygénée,
catalysée par le platine. On peut faire 3 expériences: eau oxygénée seule, catalyse par un fil de platine
et catalyse par la mousse de platine.
III - Loi de vitesse
On va s’occuper maintenant de l’étude détaillée de l’hydrolyse du chlorure de tertiobutyle. On
va pour cela faire un étude conductimétrique, la réaction produisant des ions hydronium qui
augmentent considérablement la conductivité. On étudiera la courbe C=f(t) pour mesurer la vitesse, on
tracera une autre courbe pour vérifier l’ordre de la réaction et déterminer la constante de vitesse. On
déduira de la loi de Van-t-off un autre effet influençant la vitesse de la réaction: la concentration.
Attention: le protole indique de prendre la conductivité toutes les deux minutes pendant 20
minutes. Mais au bout de 20 min. la réaction n’est pas achevée, il vaut mieux attendre encore 10 min.