geriatrie

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Symptômes de fin de vie
Dr Chansiaux – Hôpital Bretonneau
[email protected]
Définition
• Soins Curatifs
Tous les soins, thérapeutique mise
en œuvre pour GUERIR le patient
de sa pathologie.
Tous les moyens connus
actuellement pour lutter contre la
maladie.
Toutes les investigations visant à
préciser ou confirmer un
diagnostic pour envisager ensuite
le traitement le mieux adapté.
• Soins Palliatifs
Soins actifs et continus pratiqués par
une équipe pluridisciplinaire en
institution ou au domicile. Ils visent à
soulager la douleur, à apaiser la
souffrance psychique, à sauvegarder
la dignité de la personne malade et à
soutenir son entourage. ( Loi du 9 juin
1999)
Soins actifs et complets donnés aux
malades dont l’affection ne répond
plus au traitement curatif.
(OMS 1990)
… davantage une attention à la
personne qui souffre qu’à la maladie.
(Pr Schaerer 1987)
Euthanasie
• Acte d’un tiers qui met délibérément fin à la vie
d’une personne dans l’intention de mettre un terme
à une situation jugée insupportable
Définition du comité consultatif national d’éthique (rapport du 27 janvier
2000)
• La limitation de traitement n’est pas de l’euthanasie
La décision de limitation ou d’arrêt de thérapeutique(s) active(s),
sous réserve qu’elle soit prise et mise en œuvre en respectant un
certain nombre de règles, représente dans les situations devenues
désespérées la seule alternative éthique à un acharnement
thérapeutique, contraire au code de déontologie médical.
Cette décision ne constitue en rien une pratique d’euthanasie mais
vise à restituer son caractère naturel à la mort.
Société de réanimation de langue française (6 juin 2002)
Acharnement thérapeutique
• Obstination déraisonnable
• Soins disproportionnés
• Maintien artificiel de la vie
• Poursuite de traitements inutiles ou
refusés
LOI LEONETTI
22 04 2005
• Renforcement des droits du malade
Refus de l’obstination déraisonnable
Définition des procédures d’arrêt de traitement
Refus de traitement par le malade conscient
La décision collégiale de l’arrêt de traitement
du malade inconscient.
• Reconnaître des droits spécifiques au
malade en fin de vie
Refus des traitements par le malade conscient
en fin de vie.
Prise en compte des directives anticipées du
malade.
Quelques chiffres
• 528 763 décès en France en 2000
90% des décès surviennent après 60 ans
50% après 80 ans
25% après 87 ans
• 70% des plus de 75 ans meurt en
institution
47% à l’hôpital
9% en clinique
14% en maison de retraite
Spécificités gériatriques liées au patient
• Spécificité des pathologies
Cancer, défaillance d’organe, poly-pathologie,
atteintes cognitives souvent associées.
• Évolution souvent incertaine
Patient souvent très dépendant, alternance
d’épisode aiguë et de mieux contre toute attente,
difficulté à établir un pronostic vital, soins palliatifs
sur une longue durée.
• Spécificité des altérations cognitives
Difficulté d’évaluer les symptômes.
Difficulté d’évaluer le désir propre du sujet.
Difficulté de communication.
• Spécificité liée à l ’âge
Spécificité des thérapeutiques.
Spécificité de l’évaluation.
Spécificités gériatriques liées à
l’entourage familial
• Entourage absent
• Le conjoint est lui-même âgé et/ou
malade
• Les enfants peuvent avoir leurs deux
parents malades en même temps
Spécificités gériatriques liées à
l’entourage soignant
• Accompagnement de résident connu
depuis longtemps (charge affective
importante, risque de burn–out)
• Compétences en gériatrie et en soins
palliatifs
• Difficultés liées au ratio de personnel
en structure (HAD)
Prise en charge de la douleur
• Évaluer
EVA EVS EN
ECPA Doloplus
• Traiter
douleur nociceptive
avant soins et au repos
douleur neurogène
• Douleurs psychologiques
Dyspnée
• Morphine
Patient non douloureux
2,5 à 10mg de morphine par 24h en sous cutanée.
Patient douloureux déjà sous morphine
augmenter la dose de 20 à 50%.
• Corticoïdes
Soludécadron 4 à 8 mg /j (1 à 2 ampoules) toutes les 4 h
en sous cutanée.
Solumédrol 1 à 2 mg /kg /j en 1 fois en sous cutanée.
• Scopolamine
0,25 a 0,5 mg toutes les 6h en sous cutanée.
• Oxygène 1 à 2 litres si besoin
• Asphyxie aiguë ou anxiété majeure
Hypnovel 2 à 10mg/24h en sous cutanée ou sur un sucre
per os
Rivotril 3 à 5 gouttes
Hydratation
• La perception de soif diminue avec l’âge.
• La grande majorité des patients en fin de
vie n’a pas de sensation de soif et si elle
existe elle est apaisée par des soins de
bouche et une humidification régulière de
la muqueuse buccale.
• La déshydratation entraîne la sécrétion
d’opioïdes cérébraux ayant une action
antalgique.
• L’hydratation IV ou SC n’améliore pas la
sensation de soif mais augmente les
risques d’encombrement bronchique.
Nutrition
• Dans la majorité des phases terminales
d’une maladie grave il existe une anorexie.
• Dans les pathologies infectieuses il y a une
dénutrition par déficit d’apport et par excès
de perte.
• Le jeûne induit une production de corps
cétoniques qui aurait un effet anorexigène
central.
• Il n’existe pas d’étude montrant un impact
positif de la nutrition entérale dans les
démences.
Constipation/occlusion
• Constipation
Laxatif per os
Lavement doux
• Occlusion
Sonde gastrique le moins longtemps possible
Antiémétique classique si inefficace : Haldol, Largactil
Anti-sécrétoire et antispasmodique type Scopolamine
Corticoïde Solumédrol
Antalgique
Confusion
• Toujours rechercher une cause
somatique
• Hydratation
• Diminution des traitements
possiblement en cause
Prise en charge globale
•
•
•
•
Psychologique
Des familles
Des soignants
Introduction de bénévoles
Associations spécialisées dans le soin
palliatif
JALMAV
ASP fondatrice
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