B 2
R´eciproquement, si xest une solution enti`ere de l’´equation, et si aest un entier non nul, on a
(xa, a)·(xa, −a) = (0,0) ,
et l’anneau Enn’est pas int`egre.
Si Enn’est pas int`egre, et si xd´esigne une racine enti`ere de n, l’ensemble Fndes ´el´ements (a, b) de
Entels que a+xb soit nul est un id´eal de Enet l’ensemble quotient En/Fnest isomorphe `a Z.
Si ϕest l’application de Endans Zqui `a (a, b) associe a+xb, on v´erifie que ϕest un homomorphisme
d’alg`ebres. Il est de plus surjectif, car sa restriction `a E′
nest un isomorphisme. Le noyau Fnde ϕest
alors un id´eal et En/Fnest isomorphe `a l’image de ϕ, c’est-`a-dire `a Z.
Si Enest int`egre et si xd´esigne une racine de ndans C\Z, alors Enest isomorphe `a une des
Z−alg`ebres suivantes :
1. Z+xZ
2. l’ensemble des matrices carr´ees de la forme a nb
b a , o`u (a, b) d´ecrit Z2.
3. Z[X]/X2−n
1) On v´erifie que l’application qui `a (a, b) associe a+xb est un isomorphisme d’alg`ebres. On peut
remarquer que
(0,1) ·(0,1) = n(1,0)
et que
(a, b) = a(1,0) + b(0,1) .
Donc, en identifiant (1,0) et 1, ainsi que (0,1) et x, le couple (a, b) s’identifie `a a+xb.
2) On v´erifie que l’application qui `a (a, b) associe la matrice a nb
b a est un isomorphisme d’alg`ebres.
3) On v´erifie que l’application qui `a (a, b) associe la classe dans Z[X]/X2−ndu polynˆome a+Xb est
un isomorphisme d’alg`ebres.
Soit A= (a, b) un ´el´ement de En. On note ¯
A= (a, −b). L’application qui `a Aassocie ¯
Aest un
automorphisme involutif de En.
Sa restriction `a E′
nest l’identit´e, et Aest dans E′
nsi et seulement A=¯
A.
V´erifications imm´ediates. On constate en particulier que
A−¯
A= (0,2b).