
GLOBE (Global Link for Online Biomedical Expertise) Manuel - Contrôle des Maladies Transmissibles
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CIM-9 065.4 ; CIM-10 A91
Fondation Mérieux 2010. Tous doits réservés.
communautaires connait le plus de succès quand la vaccination est administrée tôt dans la
progression de l’épidémie et qu’elle atteint un fort taux de couverture de cohortes à tous les ages.
5) Bien que les crèches puissent être à l'origine d’une épidémie d’hépatite A dans certaines
communautés, la maladie dans les crèches reflète habituellement l'étendue de la transmission dans
la communauté. Le management des crèches doit insiter sur les mesures minimisant la possibilité de
la transmission fécale-orale, y compris un lavage des mains soigneux après le changement de
chaque couche et avant de manger. Si un cas ou plus d’hépatite A est associé avec une crèche,
ou si des cas sont détectés dans deux ou plus des familles d’enfanst fréquentant la crèche, un
vaccin contre l’hépatite A, probablement en combinaison avec une injection d’immunoglobulines,
doit être administré au personnel et à ceux qui fréquentent le centre. Les mêmes mesures doivent
être prévues pour les familles contact des enfants qui portent encore des couches et qui
fréquentent une crèche où une épidémie se produit et où des cas sont reconnus dans 3 familles ou
plus.
6) Tous les voyageurs non immunisés qui voyagent dans des zones d’endémie moyenne à forte,
comprenant l’Afrique, le Moyen Orient, l’Europe centrale et de l’est et l’Amérique du sud doivent
être vaccinés avant leur départ, si possible avec injection d’immunoglobuline si leur départ se
produit dans moins d'une semaine après la vaccination. Si une injection aux immunoglobulines est
administrée, une dose unique de 0.02 ml/kg, ou 2 ml pour les adultes est recommandée pour des
expositions jusqu’à 3 mois ; pour des expositions plus prolongées, donner 0.06 ml/kg ou 5 ml à
répéter tous les 4 à 6 mois si l’exposition se prolonge (et si la vaccination est contrindiquée).
7) La vaccination contre l’hépatite A doit être envisagée pour toutes les populations présentant un
risque accru d’infection, comme les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, les
utilisateurs de drogues injectables et les personnes qui travaillent avec des primates infectés par le
VHA ou avec le VHA dans des laboratoires de recherche.
8) Les huitres, moules et autres crustacés et mollusques crus posent le risque de différentes
infections, y compris l'hépatite A, et ne doivent être consommés que s'il peut être assuré qu'ils
proviennent d'une zone qui n'est pas contaminée. Autrement, ces aliments doivent être cuits à des
températures comprises entre 85°et 90°C (185°–194°F) pendant 4 minutes ou cuits à la vapeur
pendant 90 secondes avant de pouvoir être consommés. Dans les zones endémiques, les
voyageurs ne doivent boire que des boissons chaudes ou en bouteilles cachetées et ne manger
que des aliments chauds et bien cuits.
B. Contrôle du patient, des contacts et de l'environnement immédiat
1) Notification de cas à l'autorité sanitaire locale : Obligatoire dans certains pays, bien que non
requise dans de nombreux autres ; Classe 2 (voir Notification)
2) Isolement : Pour une hépatite A avérée, appliquer l'isolement sceptique pendant les deux
premières semaines de la maladie, mais pas plus d’une semaine après le début de la jaunisse ; une
exception est une épidémie dans une unité de soins intensifs néonatal, où les mesures d'isolement
sceptique prolongées doivent être considérées.
3) Désinfection concomitante : Élimination hygiénique des matières fécales, de l’urine et du sang.
4) Quarantaine : Non applicable.
5) Vaccination des contacts :
Une immunisation active doit être administrée aussi vite que possible, mais pas plus tard que deux
semaines après exposition. Immunisation passive avec des immunoglobulines 0.02 ml/kg de poids
vif, en urgence le plus rapidement après exposition, dans une fenêtre de 2 semaines après
exposition. Comme l’hépatite A ne peut pas être diagnostiquée avec certitude uniquement par