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CIM-9 065.4 ; CIM-10 A91
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Hépatite Virale
CIM-9 070 ; CIM-10 B15-B19
CCDM19: M. Klevens, D. Lavanchy. P. Spradling
CCDM18: D. Lavanchy
Différentes infections distinctes sont regroupées sous le nom d’hépatite virale ; Elles sont
principalement hépatotropes, présentent un tableau clinique similaire mais diffèrent par leur
étiologie et dans certaines de leurs caractéristiques épidémiologiques, immunologiques, cliniques et
pathologiques. Leur prévention et contrôle diffèrent fortement. Chacune de ces hépatites est
présentée ci-dessous dans une section différente.
Hépatite Virale A
CIM-9 070.1 ; CIM-10 B15
(Hépatite infectieuse, hépatite épidémique, ictère épidémique, jaunisse épidémique, ictère
catarrhal (désuet), hépatite de type A, HA)
1. Identication
Dans la plupart des pays en voie de développement, une infection asymptomatique ou une
maladie bénigne se produit pendant l’enfance. Ces infections peuvent n’être détectables que par
des tests en laboratoire de la fonction hépatique. La maladie chez des adultes provenant de zones
non-endémiques est habituellement abrupte, avec fièvre, malaises, anorexie, nausées et gêne
abdominale, suivi après quelques jours d’un ictère (une jaunisse). La maladie varie en intensité
clinique de bénigne, durant d'une à deux semaines, à une maladie invalidante durant plusieurs
mois. Une hépatite prolongée, récidivante, durant jusqu'à une année se produit dans 15% des cas ;
aucune infection chronique n'a été documentée. La convalescence est souvent longue. En
général, la gravité augmente avec l’âge, mais une gérison complête sans séquelles ni récidive est
la règle. Le taux de létalité documenté est normalement faible, 0.1%–0.3% ; il peut atteindre 1.8%
pour les plus de 50 ans. Les patients souffrants d'une hépatopathie chronique présentent un risque
de mortalité élevé par hépatite A fulminante.
Le diagnostic est établi par la présence d’anticorps IgM contre le virus de l’hépatite A (IgM anti-
VHA) dans le sérum de patients récemment infectés ou en phase aigüe de la maladie. Les IgM anti-
VHA sont détectables entre 5 et 10 jours après exposition. Une augmentation de 4 fois ou plus des
anticorps spécifiques dans des paires de sérums, détectable par immunoessai enzymatique (EIA) en
vente dans le commerce, établit aussi le diagnostic. Si des tests de laboratoires ne sont pas
disponibles, les preuves épidémiologiques peuvent justifier le diagnostic. L’ARN du VHA peut être
détecté dans le sang et les selles de la plupart des patients pendant la phase aigüe de l’infection
par des méthodes d’amplification d’acides nucléiques, mais celles-ci ne sont habituellement pas
utilisées pour le diagnostic.
2. Agents infectieux
Virus de lhépatite A (VHA), un picornavirus (virus à simple brin d'ARN de polarité positive) de 27
nanomètres. Ce virus fait partie de la famille des Picornaviridae.
Manuel -
C
ontrôle des Maladies Transmissibles
19ème Edition - 2008
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3. Prévalence
Mondiale, les zones géographiques peuvent être classées en niveaux d’endémicité fort,
intermédiaire et faible. Les niveaux d’endémicité sont liés aux conditions d'hygiène et
d'assainissement. Dans les zones d’endémie fortes, les adultes sont généralement immunisés et les
épidémies d’HA sont rares. L’amélioration des conditions d’assainissement dans de nombreuses
parties du monde laisse de nombreux jeunes adultes (non immunisés) exposés, et la fréquence des
épidémies est en augmentation. Dans les pays industrialisés, la transmission de la maladie se fait le
plus fréquement entre un patient en phase aigüe et son entourage familial et/ou son/ses
partenaires sexuels, et se produit de façon sporadique dans les crèches où les enfants portent des
couches, chez les voyageurs de retour de zones endémiques, parmi les consommateurs de drogues
injectables et les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes. Vu que la plupart des
enfants ont des infections asymptomatiques ou non détectées, ils jouent un rôle important dans la
transmission du VHA et constituent une source d’infection pour l’ensemble de la population. Là où
l’hygiène environementale est mauvaise, l’infection est courante et se produit à un âge plus
précoce. Dans certains pays d’Asie du Sud-est, plus de 90% de la population générale présente une
séroprévalence au VHA, contre un taux de 33% dans les pays industrialisés.
Les épidémies évoluent souvent lentement, couvrent de larges zones géographiques et durent de
nombreux mois ; les épidémies à source unique peuvent évoluer rapidement. Pendant certaines
épidémies, le personnel des crèches/centres de jour et ceux qui y sont accueillis pendant la
journée, les hommes ayant des partenaires sexuels masculins multiples et les utilisateurs de drogues
injectables peuvent être exposés à un risque plus élevé que la population générale. Dans environ la
moité des cas, aucune source d’infection n’est identifiée. La maladie est la plus courante parmi les
enfants d’âge scolaire et les jeunes adultes. Ces dernières années, des épidémies communautaires
ont constitué l’essentiel des cas de transmission, bien que des épidémies à source unique
continuent de se produire et nécessitent des efforts de santé publique importants pour être
contrôlées. Ces épidémies sont habituellement associées à la contamination de nourriture durant sa
préparation par une personne infectée par le VHA ou à la consommation de nourriture déjà
contaminée avant d’entrer dans la chaine alimentaire (par ex. mollusques, crustacés, produits
crus). Des épidémies ont été documentées chez des personnes non-immunisées travaillant avec
des primates non humains élevés dans la nature.
4. Réservoir
Humain, rarement chimpanzés et autres primates.
5. Mode de transmission
Personne à personne, par la voie fécale-orale.
L’agent infectieux est présent dans les selles et atteint ses pics de concentration maximale une
semaine ou deux avant l'apparition des symptômes puis diminue rapidement après l’apparition des
symptômes ou du disfonctionnement hépatique, ce qui correspond au moment où apparaissent les
anticorps anti-VHA circulants.
Des épidémies à source unique ont été liées à de l’eau contaminée, à de la nourriture (soit crue,
soit manipulée après cuisson) contaminée pendant sa préparation par des personnes infectées, à
des mollusques consommés crus ou pas assez cuits récoltés dans des eaux contaminées, et à des
produits contaminés comme de la salade ou des fraises. Plusieurs épidémies ont été associées à
l’utilisation de drogue injectable ou non. La transmission par transfusion de sang total ou de
concentrés de facteurs de coagulation provenant de donneurs infectés pendant leur phase
d’incubation a été documentée, bien qu’elle soit rare.
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6. Période d’incubation
Moyenne de 28-30 jours (intervalle de 15 à 50 jours).
7. Période de contagion
Des études de la transmission chez l’humain et les éléments épidémiologiques indiquent que le pic
de contagiosité se situe dans la seconde moitié de la période d’incubation et se prolonge pendant
plusieurs jours après l'apparition de la jaunisse (ou pendant le pic des transaminases dans les cas
sans ictère). La plupart des cas ne sont probalement plus contagieux passé la première semaine de
jaunisse, bien que l’excrétion de virus dans les selles (jusqu’à 6 mois après) ait été documentée chez
des nourrisons et des enfants. Une excrétion chronique du VHA dans les selles ne se produit pas.
8. Prédisposition
Générale. La faible incidence de la maladie sous forme visible chez les nourrissons et les enfants
d’âge préscolaire suggère que les infections bénignes et anictériques sont fréquentes. L’immunité
acquise après une infection persiste probablement tout au long de la vie.
9. Méthodes de contrôle
A. Mesures préventives
1) Former le public aux normes sanitaires correctes et à l’hygiène personnelle, en insitant sur le
lavage soigneux des mains et l'élimination hygiénique des matières fécales.
2) Fournir un traitement et système de distribution d’eau, ainsi qu’un système d’assainissement
corrects.
3) Il existe au moins 4 vaccins atténués sur le marché, tous conformes aux recommendations de
l’OMS. La dose de vaccin, le calendrier de vaccination, l’âge à partir duquel le vaccin est autorisé
et s’il s’agit d’une formulation pédiatrique ou pour adulte varient suivant les fabricants, et aucun
vaccin n’est autorisé pour les enfats de moins d’un an. Des tests cliniques ont montré que ces
vaccins sont sûrs, immunogènes et efficaces. La protection contre l’hépatite A clinique peut être
effective chez certains à partir de 14 à 21 jours après la première dose de vaccin, et presque tous
les vaccinés ont des taux protecteurs d’anticorps 30 jours après injection de la première dose. Il
semble nécessaire d’injecter une deuxième dose pour fournir une protection long terme. Suivant les
taux d’endémicité, il peut s’avérer dans certains cas plus efficace économiquement de tester la
séroprévalence anti-VHA avant de vacciner.
4) L’OMS a publié des recommendations pour l’utilisation du vaccin contre l’hépatite A. Dans les
pays industrialisés avec une endémie faible et des taux élevés de maladie dans des populations à
risques spécifiques, la vaccination de ces populations contre l’hépatite A peut être recommandée.
Les groupes à risque comprennent :
a) Les personnes présentant un risque accru d’infection au VHA ou des conséquences plus graves
en cas d’infection (hépatopathie chronique, ou maladies liées aux facteurs de coagulation ;
hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ; personnes qui travaillent avec des
primates infectés au VHA ou qui travaillent avec le VHA dans des laboratoires de recherche). b)
Enfants dans des communautés présentant des taux constants élevés d’hépatite A. L'entourage
proche (ex. entourage familial, contact sexuel) des patients avec une hépatite A doit recevoir
après leur exposition une prophylaxie par vaccin de l’hépatite A, de préférence simultanément
avec des immunoglobulines injectées à un autre site dinjection, le tout de préférence au plus tard
deux semaines après la dernière exposition. Les recommendations pour la vaccination contre
l’hépatite A dans des situtations d’épidémie dépendent de l’épidémiologie de l’hépatite A dans la
communauté et de la faisabilité de mettre en place rapidement ou non un programme de
vaccination étendu. L’utilisation de la vaccination contre l’hépatite A pour contrôler les épidémies
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communautaires connait le plus de succès quand la vaccination est administrée tôt dans la
progression de l’épidémie et qu’elle atteint un fort taux de couverture de cohortes à tous les ages.
5) Bien que les crèches puissent être à l'origine d’une épidémie d’hépatite A dans certaines
communautés, la maladie dans les crèches reflète habituellement l'étendue de la transmission dans
la communauté. Le management des crèches doit insiter sur les mesures minimisant la possibilité de
la transmission fécale-orale, y compris un lavage des mains soigneux après le changement de
chaque couche et avant de manger. Si un cas ou plus d’hépatite A est associé avec une crèche,
ou si des cas sont détectés dans deux ou plus des familles d’enfanst fréquentant la crèche, un
vaccin contre l’hépatite A, probablement en combinaison avec une injection d’immunoglobulines,
doit être administré au personnel et à ceux qui fréquentent le centre. Les mêmes mesures doivent
être prévues pour les familles contact des enfants qui portent encore des couches et qui
fréquentent une crèche où une épidémie se produit et où des cas sont reconnus dans 3 familles ou
plus.
6) Tous les voyageurs non immunisés qui voyagent dans des zones d’endémie moyenne à forte,
comprenant l’Afrique, le Moyen Orient, l’Europe centrale et de l’est et l’Amérique du sud doivent
être vaccinés avant leur départ, si possible avec injection d’immunoglobuline si leur départ se
produit dans moins d'une semaine après la vaccination. Si une injection aux immunoglobulines est
administrée, une dose unique de 0.02 ml/kg, ou 2 ml pour les adultes est recommandée pour des
expositions jusqu’à 3 mois ; pour des expositions plus prolongées, donner 0.06 ml/kg ou 5 ml à
répéter tous les 4 à 6 mois si l’exposition se prolonge (et si la vaccination est contrindiquée).
7) La vaccination contre l’hépatite A doit être envisagée pour toutes les populations présentant un
risque accru d’infection, comme les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, les
utilisateurs de drogues injectables et les personnes qui travaillent avec des primates infectés par le
VHA ou avec le VHA dans des laboratoires de recherche.
8) Les huitres, moules et autres crustacés et mollusques crus posent le risque de différentes
infections, y compris l'hépatite A, et ne doivent être consommés que s'il peut être assuré qu'ils
proviennent d'une zone qui n'est pas contaminée. Autrement, ces aliments doivent être cuits à des
températures comprises entre 85°et 90°C (185°–194°F) pendant 4 minutes ou cuits à la vapeur
pendant 90 secondes avant de pouvoir être consommés. Dans les zones endémiques, les
voyageurs ne doivent boire que des boissons chaudes ou en bouteilles cachetées et ne manger
que des aliments chauds et bien cuits.
B. Contrôle du patient, des contacts et de l'environnement immédiat
1) Notification de cas à l'autorité sanitaire locale : Obligatoire dans certains pays, bien que non
requise dans de nombreux autres ; Classe 2 (voir Notification)
2) Isolement : Pour une hépatite A avérée, appliquer l'isolement sceptique pendant les deux
premières semaines de la maladie, mais pas plus d’une semaine après le début de la jaunisse ; une
exception est une épidémie dans une unité de soins intensifs néonatal, où les mesures d'isolement
sceptique prolongées doivent être considérées.
3) Désinfection concomitante : Élimination hygiénique des matières fécales, de l’urine et du sang.
4) Quarantaine : Non applicable.
5) Vaccination des contacts :
Une immunisation active doit être administrée aussi vite que possible, mais pas plus tard que deux
semaines après exposition. Immunisation passive avec des immunoglobulines 0.02 ml/kg de poids
vif, en urgence le plus rapidement après exposition, dans une fenêtre de 2 semaines après
exposition. Comme l’hépatite A ne peut pas être diagnostiquée avec certitude uniquement par
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son tableau clinique, une confirmation de la séropositivité des patients index par dosage
sérologique des IgM anti-VHA doit être obtenue avant d’engager la prophylaxie post-
expositionnelle de leurs contacts. Les personnes ayant reçu une dose de vaccin contre l’hépatite A
au moins un mois avant l’exposition n’ont pas besoin d’immunoglobuline.
La vaccination en urgence ou l’injection d’immunoglobulines ne sont pas préconisées pour les
contacts d’un bureau ordinaire, d’une usine ou de l'école. Le vaccin contre l’hépatite A doit être
administré aux personnes non immunisées au préalable dans les situations ci-dessous, de préférence
simultanément avec une injection d'immunoglobulines injectées à une autre endroi du corps :
a) Contact de l’entourage proche, familial, sexuel, co-utilisateur de drogue et autres contacts
personnels proches.
b) Les enfants fréquentant les crèches avec un cas ou plus d'hépatite A chez les enfants ou les
employés ou avec des cas reconnus chez deux familles ou plus d’enfants qui fréquentent la crèche
- une prophylaxie peut être administrée aux contacts de la classe d’un cas index.
c) Dans une épidémie à source unique, si une personne manipulant des aliments (dans le cadre
d’une restauration collective) est diagnostiquée avec l’hépatite A, la vaccination et une injection
dimmunoglobulines doivent être administrées aux autres personnes préparant la nourriture dans le
même établissement. La vaccination contre l’hépatite A et l’injection d’immuniglobulines n’est
habituellement pas proposée aux clients ; celle-ci peut être envisagée si : (i) les personnes infectées
ont préparé de la nourriture qui n’a pas été cuite ; (ii) des carences dans l’hygiène personnelle sont
notées ou la personne ayant manipulé les aliments a la diarrhée ; et (iii) le vaccin et les
immunoglobulines peuvent être administrés dans une période de 2 semaines au plus tard après la
dernière exposition.
6) Enquête sur les contacts et la source de l'infection : Rechercher les cas qui auraient pu être
manqués et maintenir la surveillance des contacts dans l’entourage familial du patient ou, dans le
cas d’une épidémie à source unique, la surveillance des personnes exposées au même risque.
7) Traitement spécifique : Aucun.
C. Mesures épidémiologiques
1) Déterminer le mode de transmission. (Personne à personne ou véhicule commun) par le biais
d’une enquête épidémiologique ; identifier la population exposée. Éliminer les sources d’infections
uniques.
2) L’utilisation efficace de la vaccination contre l’hépatite A dans les situations d’épidémies
communautaires requiert le démarrage de la vaccination tôt dans la progression de l’épidémie et
nécessite d’atteindre rapidement des taux élevés de couverture des personnes ayant reçu une
première dose vaccinale (environ au moins 70%). Les mesures de contrôle épidémiques spécifiques
doivent être adaptées aux caractéristiques épidémiologiques de l'hépatite A et au programme de
vaccination contre celle-ci, s’il existe, dans la communauté atteinte. La vaccination des enfants
plus agés qui n’ont pas encore reçu de vaccin doit être accélérée dans les communautés qui
possèdent un programme de vaccination de routine pour les jeunes enfants ; des vaccinations
ciblées doivent être réalisées dans les zones ou pour les groupes (groupes d'âge, à risque, par zone
de recencement) où la surveillance locale et les données épidémiologiques indiquent les taux les
plus élevés. Dans le cas d’épidémies localisées dans des crêches, hôpitaux, institutions ou
établissements scolaires, la vaccination de routine contre l'hépatite A n'est pas nécessaire. Ces
programmes de vaccination ne peuvent réduire l’incidence de la maladie que dans le(s) groupe(s)
ciblé(s).
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