Les Fées Le mot « fée » provient du latin fata, pluriel neutre de fatum

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Les
Le mot « fée » provient du latin fata, pluriel neutre de fatum, signifiant « destin » et interprété
comme féminin. Le terme « fée », était autrefois utilisé également comme adjectif, tel « fé3» ou « faé
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», en ancien français. On l'utilisait par exemple à propos d'un bois faé ou d'un bijou fé. L'adjectif
prenant alors le sens « d'enchanté », touché par une magie, ou selon le dictionnaire de Furetière
(1694) comme une « chose enchantée par quelque puissance supérieure, des armes fées, qui ne peuvent
être percées »5. On utilise également le verbe féer, enchanter ou être enchanté6.
Cette fée est généralement décrite comme une créature humanoïde et féminine. De taille variable,
dotée ou non d'ailes, elle semble toujours posséder des pouvoirs surnaturels, comme par exemple le pouvoir
de voler, le pouvoir de lancer des sorts, le pouvoir de connaître ou influencer le futur.
Au Moyen Âge, de grandes familles, des contrées même avaient leur fée protectrice : Mélusine,
patronne de la maison de Lusignan, la fée Banshee, en Irlande, protectrice des Fitz-Gérald,
la fée des Ortoli, en Corse, Morgane, à Reggio, la Dame blanche des Avenel, en Écosse, la
fée Urgèle, etc.
Plusieurs écrivains se sont livrés à de savantes recherches sur les fées, d’autres ont écrit pour l'enfance
des Contes de Fées qui ont pour base d'antiques traditions.
Fées
Mélusine
 la fée clochette dans Peter Pan,
 la fée Morgane et la fée Viviane des légendes arthuriennes
 la fée Bergérange, protectrice du foyer
 La fée Bleue dans Pinocchio
 : la fée des Lilas, marraine de Peau d'Âne, les marraines de la Belle au bois dormant ,
la marraine de Cendrillon.
 Titania, la reine des fées, présente dans Le Songe d'une nuit d'été deWilliam
Shakespeare.

Chaque fois qu'un enfant dit : "Je ne crois pas aux fées", il y a quelque part une petite fée qui
meurt.
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