RENE CHAR Engagement

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Séquence 3 : les poètes face à la barbarie
Séance 4 : Figures de poètes engagés : Destins d’Hommes et voix pour
l’Histoire.
Coralie FAIA- Gabriel LECOQ- Hugo MAINGUY
RENE CHAR
Engagement : Acte par lequel on s’engage à accomplir quelque chose.
Littérature engagée : La littérature engagée est la démarche, en règle générale,
d’un auteur qui défend une cause. Elle peut être éthique, politique, sociale ou
religieuse.
I)
Biographie
René Char est né le 14 Juin 1907 et est mort à 80 ans le 19 février 1988. C’était
un poète et résistant français. Il a étudié au lycée d’Avignon en 1918 et a
ensuite fais une école de commerce à Marseille en 1925. Il publie son premier
recueille de nouvelles en 1925, qui s’intitule Cloches sur le cœur. Il publie en
1929 un autre recueil qui s’appelle Arsenal dont il envoie un exemplaire à Paul
Eluard. En 1930, il se rend à Paris et se lance dans le surréalisme avec André
Breton, Louis D’Aragon et Pablo Picasso. Grace au rugby, il rencontra Jean
Garcin qui deviendra son ami et une figure de la résistance pendant
l’occupation. Lors de la seconde guerre mondiale, René char a participé à la
résistance sous le nom de « Capitaine Alexandre ». Après la guerre Char reste
pessimiste quant à la situation politique en France et à l’international.
II)
Engagement
1. René Char s’est engagé dans la résistance, c’est pourquoi il a refusé de
publier pendant la guerre mais a continué à écrire des poésies car il disait « La
poésie est la parole du plus haut silence ». Il s’est engagé lors de la seconde
guerre mondiale.
2. Lors de son adolescence, René Char montre une tendance à la marginalité,
c’est pourquoi il s’est, à l’âge adulte, engagé dans la résistance.
3. La période de guerre l’a réellement traumatisé. C’est un de ses obstacles
rencontrés. Cependant, ses réussites furent ses écrits poétiques.
III) Œuvre littéraire
1. Ses principales œuvres sont : Le marteau sans maître, 1934, Placard pour
un chemin des écoliers, 1937 et Fureur et mystère, 1948.
2. « Corail »
Il s'alarme à l'idée que, le regard appris,
Il ne reste des yeux que l'herbe du mensonge.
Il est si méfiant que son auvent se gâte À n'attendre que lui seul.
Nul n'empêche jamais la lumière exilée
De trouver son élu dans l'inconnu surpris.
Elle franchit d'un bond l'espace et le jaloux.
Et c'est un astre entier de plus.
« Grège »
La
Fête, c'est le ciel d'un bleu belliqueux et à la même seconde le
temps au précipité orageux.
C'est un risque dont le regard nous suit et nous maintient, soit qu'il
nous interpelle, soit qu'il se ravise.
C'est le grand emportement contre un ordre avantageux pour en
faire jaillir un amour...
Et sortir vainqueur de la
Fête, c'est, lorsque cette main sur notre épaule nous murmure : «
Pas si vite... », Cette main dont l'équivoque s'efforce de retarder le
retour à la mort, de se jeter dans l'irréalisable de la
Fête.
3. La liberté :
Elle est venue par cette ligne blanche pouvant tout aussi bien
signifier l'issue de l'aube que le bougeoir de crépuscule.
Elle passa les graves machinales ; elle passa les cimes éventrées.
Prenaient fin la renonciation à visage de lâche, la sainteté du
mensonge, l'alcool du bourreau.
Son verbe ne fut pas un aveugle bélier mais la toile où s'inscrivit
mon souffle.
D'un pas à ne se mal guider que derrière l'absence, elle est venue,
cygne sur la blessure, par cette ligne blanche.
Justification :
Nous avons choisi ce poème, car la liberté est une notion importante,
dans le passé comme aujourd’hui, on recherche tous la liberté, et ce
poème le décrit bien. On peut voir dans cet écrit l’importance de
l’auteur par rapport à la ligne blanche qu’il assimile à la liberté, son
poème est bref mais résume parfaitement le fait d’être tous libre.
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