Synonymes du Métier - Académie de Grenoble

publicité
Boulanger / Boulangère
© Nasser Zebidour
Le boulanger est un commerçant artisan qui vend les produits qu’il fabrique : pains, viennoiseries,
pâtisseries sucrées et salées. Il exerce le plus souvent son activité en boulangerie-pâtisserie.
Description métier
Le boulanger fabrique du pain courant (baguette) et une gamme de pains spéciaux (complet, au son, au
seigle…) ainsi que des viennoiseries (croissant, brioche). Il peut aussi préparer des pâtisseries courantes ou
des produits « traiteur » tels que les quiches et les pizzas.
La fabrication du pain exige de nombreuses étapes de préparation avant la touche finale. En effet, gestes et
pauses de la panification sont depuis toujours les mêmes : pétrissage de la pâte, fermentation, façonnage,
enfournement, cuisson et défournement.
L’activité du boulanger a cependant évolué avec la modernisation des fournils, surtout en ce qui concerne la
conduite de la fermentation et les modes de cuisson.
L'offre de produits tend à se diversifier pour répondre aux besoins de la clientèle. Le boulanger doit veiller
aux tendances de la consommation et savoir organiser son travail.
Comme pour beaucoup de métiers de bouche relatifs aux produits frais, le travail du boulanger se fait
souvent de nuit, week-end et jours fériés compris. Les deux jours de repos consécutifs en semaine tendent à
se généraliser.
médecin généraliste
Qu'il traite une grippe ou prescrive un examen, le généraliste prend en charge ses patients dans leur globalité
(habitudes, hygiène de vie, antécédents) et les suit le plus souvent sur une longue période. Médecin traitant,
il assure la coordination avec ses confrères spécialistes.

Centre(s) d'intérêt :
J'ai le sens du contact,
Je veux être utile aux autres,
Ma vocation est de soigner
Nature du travail
1/. Diagnostic et traitement
Polyvalent, le médecin généraliste accueille toutes sortes de patients (du bébé à la personne âgée) et traite
des pathologies variées (angine, hypertension, entorse...). Dans son cabinet ou en visite à domicile, la
consultation suit un rituel : entretien avec le patient sur ses troubles (fièvre, douleurs...), suivi d'un examen
clinique durant lequel le médecin prend la tension, écoute le coeur, palpe les ganglions... Une fois le
diagnostic posé, il prescrit des médicaments - en expliquant leurs effets - ou des examens complémentaires
(prise de sang ou radio). Il peut effectuer certains soins lui-même (pansements, injections), pratiquer des
actes de gynécologie, de pédiatrie ou de petite chirurgie (sutures). Dans d'autres cas, il réoriente vers des
médecins spécialistes.
2/. Suivi et prévention
Au-delà de l'action ponctuelle, le généraliste est souvent l'interlocuteur médical qui a la vision la plus
complète du patient, ce qui permet un suivi efficace et coordonné. Souvent choisi pour être le médecin
traitant (de toute la famille), il connaît bien ses patients et leur environnement (hygiène de vie, habitudes ou
antécédents familiaux). Ce qui l'aide à comprendre leurs maux. Enfin, la prévention constitue l'un de ses
axes prioritaires : bilan de santé, dépistage ou vaccinations.
Compétences requises
1/. Un savoir très large
Le généraliste, par définition, doit avoir des connaissances médicales très étendues pour dépister les
affections de ses patients. Grippe, entorse ou pathologie plus lourde : il a pour vocation de tout soigner. De
plus, comme tous les médecins, il est « étudiant » toute sa vie car il doit se tenir au courant des évolutions de
la médecine.
2/. Une endurance à toute épreuve
Outre ses compétences médicales, le médecin généraliste possède des capacités d'endurance, aussi bien
physiques que psychiques. Face à des pathologies en tout genre, équilibre personnel et sens de l'observation
sont des qualités indispensables. Pour exercer ce métier complexe, il faut, en plus d'être résistant, savoir
faire preuve de compréhension et de tact.
3/. Respectueux des bonnes pratiques
Intervenant tantôt dans l'urgence avec sang-froid, tantôt dans la durée avec patience, ce praticien est
pleinement responsable des actes qu'il dispense. Soumis à un code de déontologie, il est tenu au secret
professionnel. Sauf exceptions (actes de violence, épidémies...), il sait rester discret à propos de l'état de
santé de ses patients.
pédiatre
Concilier médecine et travail auprès des enfants, c'est possible en devenant pédiatre. Ce médecin des bébés
et des enfants accompagne leur croissance et les soigne, en lien avec les parents.
© Grégoire Maisonneuve / ONISEP
Nature du travail
1/. Ausculter l'enfant
Après la naissance, le pédiatre s'assure que le bébé se porte bien. Par la suite, il surveille son éveil, son
développement (visites systématiques du nourrisson). Il administre les différents vaccins obligatoires et
soigne les pathologies courantes des moins de 15 ans (varicelle, angine, rougeole, otite). En cas de
maladie plus lourde (maladies cardiaques, rénales, leucémie...) ou d'actes techniques (comme la
coloscopie), le pédiatre hospitalier prend le relais.
2 /. Rassurer les parents
La difficulté est d'avoir en face de soi des nourrissons ou de jeunes patients qui ne savent pas toujours
expliquer où ils ont mal. Le pédiatre doit donc les observer, être attentif au moindre symptôme. À lui aussi
de rassurer et d'informer les parents, souvent plus inquiets que l'enfant...
3/. Faire de la prévention
Le pédiatre a une mission préventive. Il conseille les parents pour tout ce qui concerne l'éducation,
l'alimentation ou l'hygiène. Il peut aussi déceler des difficultés d'ordre psychologique, entrer en contact
avec une enseignante ou la directrice d'une crèche pour résoudre certains problèmes.
Compétences requises
1/. Attentif et patient
Plus encore que ses confrères d'autres spécialités, le pédiatre fait preuve d'une grande disponibilité. Il
se montre particulièrement patient avec les enfants et reste à leur écoute, car souvent intimidés, ces
derniers ne sont pas forcément coopératifs. Établir un bon contact avec eux permet de poser plus
facilement un diagnostic. Tact et diplomatie s'imposent dans les relations avec les parents.
2/. Un savoir très large
Le pédiatre est un généraliste de l'enfant. Ses connaissances médicales très étendues lui permettent de
dépister les affections de ses patients. De plus, comme tous les pros de la santé, il reste « étudiant » toute
sa vie pour se tenir au courant des évolutions de la médecine.
3/. Une endurance à toute épreuve
Outre ses compétences médicales, le pédiatre possède des capacités d'endurance, aussi bien physiques que
psychiques. Le métier est fatigant. Travailler auprès des enfants suppose de supporter le bruit. Et puis, il
faut être résistant pour assumer ce rôle de soin et de protection des mineurs
Dentiste
Un dentiste est un professionnel de la santé spécialisé dans la prise en charge des pathologies des dents
et des gencives. Le dentiste est un médecin qui suit ses patients dès l'enfance, puis toute leur vie. Il
soigne, conseille sur l'hygiène bucco-dentaire et rassure.
Comment devenir Dentiste ? Retrouvez ici les missions, formation nécessaire, rémunération...
Mission du métier : Dentiste
Le dentiste a une formation médicale. Ses missions sont multiples et changent en fonction de l'âge du
patient et de ses besoins. Le chirurgien-dentiste est craint des enfants et parfois même des adultes. Il doit
savoir soigner chaque patient en le rassurant.
Rôle du chirurgien-dentiste
Un dentiste, tout comme un médecin, doit s'adapter à chacun de ses patients. Ses rôles sont donc nombreux.
Qu'il soit salarié ou indépendant, il va :
• Réaliser des bilans dentaires de chacun de ses patients,
• Soigner les dents malades, réparer les dents cassées et parfois extraire une dent ou plusieurs,
• Soigner les différentes pathologies qui concernent les dents et les gencives,
• Choisir et commander les différents appareils dentaires destinés à ses patients, il doit aussi procéder aux
moulages qui aideront à la fabrication sur-mesure des appareillages,
• Faire de la prévention en effectuant des détartrages et en conseillant ses patients,
• Réaliser des radiographies,
• Procéder à de petites opérations telles que l'extraction des dents de sagesse, la mise en place des pivots ou
les greffes de gencives,
• Respecter les programmes de prévention créés par les autorités de la santé et plus particulièrement le
programme M'T dents qui propose des rendez-vous de prévention et des soins gratuits pour les enfants et les
adolescents,
• Rassurer les patients,
• Prescrire des traitements adaptés aux pathologies des patients,
• Former les futurs dentistes.
Gilles se fait soigner par la dentiste Caroline - Crédit photo : Le Parisien
Synonymes du Métier : Chirurgien-dentiste
Devenir Dentiste : Qualités requises
Le dentiste s'occupe de ses patients dès la petite enfance. Parce qu'un rendez-vous chez le chirurgiendentiste est souvent synonyme de douleurs, le professionnel doit avoir de bonnes qualités humaines afin de
rassurer les patients et de bien leur expliquer le déroulement des soins.
Parce qu'il s'occupe aussi bien des soins de base tels que le détartrage que d'opérations plus importantes
telles que l'implant de pivots, le dentiste doit impérativement avoir de très nombreuses connaissances
médicales et anatomiques. Il doit savoir lire les radiographies et même gérer les urgences.
Le dentiste doit être précis et maitriser chacun de ses outils. Il travaille avec minutie et doit maintenir un
niveau élevé de concentration. Le chirurgien-dentiste doit aussi se tenir informé des nouvelles technologies
et faire diverses formations pour les maitriser.
Dentiste : carrière / possibilité d’évolution :
Pour devenir dentiste, il n'existe qu'une formation. Une fois diplômé, le professionnel peut travailler au sein
d'une structure comme salarié ou ouvrir son propre cabinet.
Il est difficile d'évoluer une fois dentiste. Certains optent pour une spécialisation telle que l'orthodontie.
D'autres consacrent une partie de leur temps à la recherche ou aux actions humanitaires.
Plus rarement un dentiste peut prendre la direction d'un service ou d'un cabinet et embaucher ses propres
salariés
infirmier / infirmière
L'infirmier soigne les malades et veille à leur bien-être. Ce métier à haute responsabilité exige rigueur,
vigilance et technicité. À l'hôpital, en entreprise ou en libéral, toutes les formules offrent d'excellents
débouchés professionnels.
Nature du travail
1/. Prévenir, guérir et soulager
L'infirmier effectue des soins de nature préventive, curative ou palliative pour améliorer, maintenir et
restaurer la santé. Il collabore avec toute l'équipe soignante et participe au projet global de soin. Tenu au
secret professionnel, il assure avec l'aide-soignant les soins d'hygiène, de confort et de sécurité du patient.
2/. Sur prescription
La prescription médicale est le seul lien hiérarchique entre le médecin et l'infirmier. C'est-à-dire que
l'infirmier n'intervient que sur ordre et avec l'accord du médecin. En aucune façon, il ne peut définir luimême un traitement pour le patient. En revanche, il est chargé de surveiller les éventuels effets secondaires
ou complications.
3/. Gestion administrative
Surveillance des équipements, gestion des stocks de médicaments et des dossiers... autant de tâches dont
l'infirmier doit s'acquitter. Il établit aussi les plannings de soins en fonction des prescriptions médicales. Par
ailleurs, il peut organiser des rendez-vous auprès d'autres services (en radiologie, par exemple). Ou s'occuper
des formalités d'admission des patients et rédiger les comptes rendus des visites du médecin dans le cahier
des soins.
Compétences requises
1/. Le sens du dialogue
Au sein de l'hôpital, l'infirmier est un maillon important de l'équipe médicale, car il a aussi une fonction
d'observation et de dialogue avec le patient. Il recueille des informations pour une prise en charge adaptée.
Cela lui permet d'être à l'écoute, de rencontrer les familles, d'assurer un accompagnement et un soutien
psychologique.
2/. Une santé de fer
Un bon équilibre et une grande résistance physique sont indispensables. Par ailleurs, la capacité à s'organiser
et à analyser rapidement une situation sont des atouts pour s'épanouir dans ce métier. Sur le plan
psychologique, la maturité et la capacité à prendre du recul permettent de côtoyer la maladie et la mort en se
préservant le mieux possible sur le plan personnel.
3/. Une vigilance élevée
L'infirmier doit savoir interpeller le médecin lorsqu'il identifie une anomalie ou une prescription atypique,
afin d'en obtenir confirmation. Cela constitue une des difficultés majeures de la profession. Il doit être en
mesure de comprendre chaque prescription pour en déterminer les risques et les surveillances. Ce diagnostic
infirmier est complémentaire du diagnostic médical et ne s'y substitue en aucune manière.
Pharmacien / Pharmacienne
© Tracy Martinez - Fotolia
Le pharmacien vend des médicaments, prescrits ou non par un médecin. Son rôle de conseil est très
important. La plupart travaillent en officine, les autres dans la biologie médicale, l'hôpital et l'industrie
pharmaceutique.
Description métier
Le pharmacien d'officine (qui travaille en pharmacie) déchiffre l’ordonnance et délivre les médicaments
prescrits par le médecin.
Il veille aux éventuelles incompatibilités et peut proposer des produits non soumis à prescription. C'est
pourquoi son rôle d’information, de conseil et de prévention médicale est très important. Il peut réaliser
également des préparations spécifiques, toujours sur prescription.
Outre sa fonction d’accueil, le pharmacien doit tenir sa comptabilité et gérer stocks et tiers payant.
Le pharmacien d’hôpital fournit les médicaments à donner aux malades et veille au suivi des protocoles
élaborés avec les médecins.
Dans un laboratoire privé, le pharmacien-biologiste peut être directeur, tout en effectuant des analyses.
Dans un laboratoire public, il est recruté sur concours.
Dans l’industrie pharmaceutique, le pharmacien suit le médicament tout au long de son élaboration :
recherche, fabrication, contrôle, dossier d’autorisation de mise sur le marché (AMM) et marketing.
Dans la haute fonction publique, les pharmaciens inspecteurs de la santé publique sont chargés d’élaborer
les nouveaux textes sur la profession. Ils contrôlent également les fabricants de médicaments, ainsi que les
grossistes, les officines et les laboratoires. Ils sont peu nombreux et recrutés sur concours.
Des organismes publics comme l’Inserm, l’Inra, l’Institut Pasteur, l’IRD et le CNRS recrutent quelques
pharmaciens pour de la recherche de haut niveau.
L'armée, de son côté, emploie des pharmaciens militaires, recrutés sur concours à l'École de santé des
armées.
Évolutions
En officine, un assistant pharmacien peut devenir associé, et un pharmacien-biologiste peut créer ou racheter
un laboratoire d'analyses médicales.
Pour les autres postes de pharmacien, les promotions varient selon le mode d'exercice.
Sage-femme
© Anatoly Tiplyashin - Fotolia
La sage-femme a pour mission d'accompagner les femmes enceintes tout au long de leur grossesse, de
l’établissement du diagnostic jusqu’au jour de l'accouchement. Plus largement, elle assure aussi le suivi
gynécologique. Ce métier difficile demande à la fois des compétences médicales et psychologiques.
Description métier
La profession de sage-femme est une profession médicale spécifique réglementée par le code de la santé
publique et le code de déontologie des sages-femmes.
La sage-femme (ou le maïeuticien, mais les hommes ne représentent que 2% des effectifs !) est une
spécialiste des grossesses normales. Elle suit les femmes enceintes dont elle a la charge, du diagnostic de la
grossesse jusqu'au jour de l'accouchement.
Au fil des mois, elle anime des séances de préparation à la naissance (exercices de relaxation, sophrologie,
yoga…), prescrit et effectue tous les examens nécessaires. Responsable du déroulement de l’accouchement,
c'est elle qui pose le diagnostic du début du travail, dont elle suit l’évolution.
Aidée de technologies de pointe (monitoring, échographies…), la sage-femme assure seule la plupart des
accouchements. Si des complications surviennent, elle doit agir très vite pour faire appel au gynécologueobstétricien ou au chirurgien.
Après l’accouchement, elle s’occupe du nouveau-né, vérifie qu’il soit en bonne santé et accomplit les gestes
de réanimation si nécessaire. Elle surveille aussi le rétablissement de la mère, puis la conseille sur
l’allaitement et l’hygiène du bébé.
La sage-femme peut aussi assurer le suivi gynécologique (prescription de contraceptif, pose de stérilet et
implant...).
L'activité de la sage-femme ne se limite pas à des gestes techniques : elle a aussi un rôle relationnel très
important. Elle doit savoir expliquer à la future mère comment vont se dérouler les étapes successives, la
rassurer et associer le père à ce moment important.
Mais le rôle de la sage-femme ne se limite pas à la grossesse. La sage-femme a aussi les compétences
nécessaires pour le assurer au quotidien le suivi gynécologique des femmes (contraception, diagnostic de
grossesse, rééducation périnéale, IVG médicamenteuse)...
Cette profession implique de lourdes responsabilités et des conditions de travail souvent difficiles : horaires
irréguliers, gardes de nuit, stress… Une grande résistance à la fatigue physique et nerveuse est donc
nécessaire.
La plupart des sages-femmes travaillent à l'hôpital ou dans une clinique privée (80%). Quelques-unes
exercent en libéral (16%), ou dans un centre de PMI (protection maternelle et infantile) ou de planification
familiale (4%). Dans ce cas, leur activité se concentre davantage sur la prévention et la pédagogie.
Évolutions
En cours de carrière, une sage-femme peut accéder à d’autres professions, médicales ou paramédicales, en se
présentant à des concours ou par le jeu des équivalences de diplômes (DE de puériculture, infirmier
anesthésiste, infirmier de bloc opéartoire, ostéopathie). Elle peut bénéficier dans ce cas de dispenses de
formation (par exemple pour passer le diplôme d'ostéopathie :1900 heures au lieu des 4800 heures de
formation de base).
Après 3 ans d'exercice, une sage-femme peut passer le concours de cadre de santé (1 an) pour obtenir un
poste à responsabilité (gestion, encadrement) dans un établissement de santé.
Sur concours également, une sage-femme peut enseigner les sciences et techniques médico-sociales en
lycée.
Après quelques années d’exercice, elle peut devenir directrice d'une maison maternelle ou d'un centre de
PMI (recrutement sur titres).
Enfin, une sage-femme peut décider de s'installer en libéral.
Puéricultrice
© Fotolia/Dron
La puéricultrice est une spécialiste des soins à la petite enfance. Infirmière, elle joue aussi un rôle éducatif et
préventif. On la confond parfois, à tort, avec l'auxiliaire de puériculture ou l’assistante maternelle.
Description métier
La puéricultrice (infirmière puéricultrice diplômée d'Etat - IPDE) exerce dans différents types d'espaces
et d'organismes.
Dans les maternités, la puéricultrice est chargée de veiller sur les nouveau-nés, en collaboration avec le
pédiatre et la sage-femme. Elle réalise le premier examen des bébés, établit leur régime alimentaire et assure
leur toilette. Elle conseille également les jeunes mamans sur les soins, l’allaitement, le développement
physique et affectif de l’enfant.
Dans les services pédiatriques des hôpitaux ou en chirurgie infantile, la puéricultrice partage son temps
entre les soins aux enfants malades et les relations avec les familles. Elle fait des pansements, pose des
perfusions, distribue des médicaments et suit l’exécution du traitement.
En PMI (centre de protection maternelle et infantile) ou en crèche, elle joue un rôle de prévention, de
protection et d’éducation auprès des familles. Elle participe aux consultations dans les centres spécialisés,
conseille les parents, assure le suivi à domicile des enfants signalés par l’hôpital ou par le service de l’aide
sociale à l’enfance.
La puéricultrice travaille toujours au sein d’une équipe de personnels soignants, d’éducateurs de jeunes
enfants ou de travailleurs sociaux.
À l’hôpital, les horaires peuvent être contraignants (travail de nuit ou pendant le week-end). En PMI, elle est
très souvent en déplacement. Dans tous les cas, une bonne santé physique et nerveuse, la patience et le sens
des responsabilités sont indispensables pour exercer ce métier.
À savoir : la profession est exercée en très grande majorité par des femmes, mais, en principe, rien n’interdit
à un homme d’être puériculteur !
Évolutions
Après 5 ans d’expérience professionnelle, une puéricultrice peut devenir directrice d’une structure d’accueil
de jeunes enfants (crèche, halte-garderie, pouponnière…).
Elle peut aussi coordonner les actions municipales en faveur de la petite enfance, ou assurer des actions de
formation auprès des assistantes maternelles.
Elle peut enfin prendre en charge la surveillance d’un service de pédiatrie en tant que surveillante-chef ou
infirmière générale, à condition d’avoir obtenu un diplôme de cadre de santé.
gendarme
Du contrôle routier aux enquêtes judiciaires, le gendarme est un militaire qui peut occuper des emplois très
variés.
Centre(s) d'intérêt :
Enquêter, analyser l'information, je veux en faire mon travail,
J'aime bouger,
J'aime les sensations fortes,
Je veux être utile aux autres,
Je veux faire respecter la loi
Nature du travail
1/. Relever les infractions
Dans la police judiciaire, le gendarme constate les crimes et délits (vols, trafic de drogue, meurtre...),
rassemble les preuves et recherche les auteurs. Après avoir suivi la formation d'officier de police judiciaire,
il peut être affecté dans une unité de recherches où il participe à la lutte contre la moyenne et grande
criminalité (homicide, enlèvement, proxénétisme, blanchiment d'argent, extorsion de fonds, vols à main
armée...).
2/. Assurer la sécurité publique
La sécurité publique concerne plus particulièrement la gendarmerie départementale et la gendarmerie
mobile. Avec un champ d'intervention allant de la surveillance générale aux missions de police de la
circulation routière, en passant par la recherche du renseignement et les missions de secours et d'assistance.
Le gendarme surveille donc les routes, assure des missions de prévention routière, intervient en cas
d'accident mais aussi auprès de la police de l'air, de la police des frontières et des ports, de la police rurale...
3/. Défendre les intérêts nationaux
Dans le cadre de la défense militaire, le gendarme contrôle les armes conventionnelles et les systèmes
d'armes nucléaires, recueille des renseignements, protège l'individu. Il peut aussi être engagé pour effectuer
des opérations à l'étranger ou pour assurer la police militaire.
4/. Se spécialiser
Dans des unités comme le GIGN (groupement d'intervention de la gendarmerie nationale), le peloton de
gendarmerie de haute montagne, la brigade fluviale..., les gendarmes occupent des postes nécessitant une
formation particulière : plongeur, pilote d'hélicoptère, parachutiste, spécialiste de montagne, maître-nageur
sauveteur... Quant aux sous-officiers du corps de soutien technique et administratif, ils exercent dans
différents domaines : administration et gestion du personnel, gestion logistique et financière, affaires
immobilières, restauration collective, auto-engins blindés, armurerie et pyrotechnie, imprimerie, soins
infirmiers...
Compétences requises
1/. Discipliné et altruiste
Militaire de carrière, le gendarme respecte la hiérarchie et apprécie la discipline. Au service des citoyens, il
doit posséder le sens du devoir, faire preuve d'honnêteté et d'altruisme, ressentir de l'intérêt pour le rôle que
lui confie l'État.
2/. Responsable et disponible
Le gendarme travaille dans un esprit de cohésion et est capable d'affronter toutes sortes de situations :
accidents, décès, situations de détresse... Dynamisme, esprit de décision, bonne condition psychologique et
physique lui sont indispensables. Souvent appelé à se déplacer, il doit se montrer très disponible.
officier / officière de police
Mener des enquêtes, c'est le rôle l'officier de police. Dans les différents services de la police nationale, ce
professionnel de terrain assure également des missions de surveillance et de renseignement.
© Brigitte Gilles de la Londe / ONISEP

Centre(s) d'intérêt :
Enquêter, analyser l'information, je veux en faire mon travail,
J'aime bouger,
J'aime les sensations fortes,
J'aime organiser, gérer,
Je veux être utile aux autres,
Je veux faire respecter la loi
Nature du travail
1/. Enquêter, opérer sur le terrain
Adjoint du commissaire, l'officier de police est chargé de conduire des enquêtes, de commander les
opérations de terrain et d'effectuer certaines missions de surveillance. De l'investigation aux interrogatoires,
en passant par les filatures et les interpellations, il participe à toutes les actions nécessaires pour résoudre
une affaire, démanteler un trafic, trouver une information...
2/. Consigner faits et gestes
Si l'action caractérise son métier, sa fonction comprend aussi de nombreuses tâches administratives. Coups
de téléphone, visites, perquisitions, auditions... toutes les actions menées lors des enquêtes sont consignées
par écrit dans des procès-verbaux. Devant son ordinateur, l'officier enregistre donc régulièrement ses faits et
gestes.
Compétences requises
1/. Un meneur d'hommes rigoureux
Placé sous les ordres d'un commissaire, l'officier de police dirige une équipe de policiers gradés et de
gardiens de la paix. Les missions d'enquête, de renseignement et de surveillance demandent de la rigueur, de
la patience et du bon sens. Réactivité et lucidité sont aussi nécessaires pour prendre les bonnes décisions.
2/. Courageux et psychologue
Confronté à la violence, à la détresse, au danger... l'officier de police doit avoir les nerfs solides et un bon
équilibre personnel. Au contact des délinquants et des victimes, il doit prêter une oreille attentive à ses
interlocuteurs et faire preuve de psychologie pour mener à bien ses interrogatoires.
sapeur-pompier
Incendie, accidents de la route, inondations... le sapeur-pompier est sur tous les fronts. Volontaire,
professionnel ou militaire, il exerce un métier à risques, qui demande une solide vocation.

Centre(s) d'intérêt :
J'aime bouger,
J'aime les sensations fortes,
Je veux être utile aux autres,
Je veux faire respecter la loi
Nature du travail
1/. Porter les secours d'urgence
Professionnel des secours, le sapeur-pompier administre les premiers soins aux accidentés de la route, aux
victimes de noyade, de brûlures... Il éteint les incendies de forêt ou d'immeuble, évacue les personnes en cas
d'inondation, d'explosion, de tremblement de terre... Il résout certains problèmes domestiques : animal
coincé sur un toit, fuite de gaz...
2/. Se spécialiser
Le sapeur-pompier peut se spécialiser. En alpinisme ou en spéléologie pour atteindre des endroits difficiles
d'accès (puits, grotte, ravin...). En plongée pour des recherches sous-marines.Pour retrouver des personnes,
des substances dangereuses ou interdites..., il devient agent cynophile (maître-chien). Il peut encore
intervenir lors d'un accident industriel (pollution chimique ou radioactive...) ou lors de sauvetage et de
déblaiement (catastrophe naturelle).
3/. Actions de prévention
Ce professionnel joue aussi un rôle préventif au sein d'une commission de sécurité, en particulier lors de la
construction d'établissements recevant du public (école, hôpital, centre administratif...). Sur place, il visite
les lieux et contrôle les systèmes de sécurité avant l'ouverture du bâtiment.
Compétences requises
1/. Courage, altruisme et prudence
Au quotidien, un sapeur-pompier est souvent confronté à des situations humainement difficiles ou
dangereuses. Le courage et l'altruisme sont donc des qualités inhérentes au métier. Quant au risque, même
calculé, il fait partie intégrante des conditions de travail.
2/. Efficacité et résistance
Confronté à des urgences très diverses, le sapeur-pompier sait observer et évaluer rapidement une situation.
Il possède des réflexes sûrs, une excellente condition physique (l'entraînement est important) et une bonne
résistance psychologique.
Fiche Métier : Militaire
Le métier de militaire a beaucoup évolué ces dernières années. L'armée se professionnalise : à côté des
emplois de soldats, les armées de terre, de l'air, la marine et la gendarmerie proposent des centaines
de métiers aux engagés.
Comment devenir Militaire ? Retrouvez ici les missions, formation nécessaire, rémunération...
Mission du métier : Militaire
Les missions du militaire sont très variées. Il peut être amené à combattre, mais aussi à effectuer des
opérations techniques de maintenance, de la gestion administrative, ou des métiers semblables à ceux du
civil, comme coiffeur, cuisinier, comptable, informaticien, infirmier...
Il existe quatre grandes forces :
• l'armée de terre : les services sont très nombreux. Le commandement des forces terrestres (CFT) et les
brigades protègent le territoire national grâce à des troupes pré-positionnées. Le quartier général du corps de
réaction rapide-France (QG CRR-FR) intervient à l'international. Le génie se charge du combat (déminage,
franchissement...), de l'infrastructure (ingénierie militaire, construction...) et de la sécurité (séismes,
inondations, incendies...). L'artillerie et l'infanterie sont au coeur de la mêlée. La Légion étrangère sert hors
du territoire. Le service de transmission gère l'information et la conduite des opérations, assure le bon
fonctionnement quotidien de l'armée de terre. Le service de santé soigne et soutient les différents services.
• L'armée de l'air : au sein de cette force, vous pourrez choisir trois services. Les officiers qui rejoignent la
force aérienne stratégique (FAS) sont chargés de l'emploi des armes nucléaires. La force aérienne de combat
(FAC) comprend l'ensemble des avions de combat de défense aérienne, d'assaut et de reconnaissance. Enfin,
la force aérienne de projection (FAP) se charge du transport des troupes et des équipements militaires ou
civils, dans le cadre de missions humanitaires.
• La marine : vous aurez le choix entre quatre services. Les officiers qui sont affectés dans la force d'action
navale (FAN) travaillent sur les mers, en surface, et effectuent des missions de prévention. Dans les forces
sous-marines (FSM), vous serez affecté dans un sous-marin, pour des missions de dissuasion (le sous-marin
est une force de riposte en cas d'attaque nucléaire). Dans l'aviation navale (AVIA), vous serez affecté sur un
porte-avions, qui assure des missions de patrouille, surveillance ou transport et ravitaillement. Dans les
fusiliers marins et commandos (ForFusCo), vous participerez à des opérations terrestres à partir de la mer,
pour des missions de sauvegarde ou de protection de sites sensibles (assauts, destruction offensive, libération
d'otages...). Enfin, dans la gendarmerie maritime, vous assurerez des missions de police générale ou
judiciaire en eaux territoriales.
• La gendarmerie : c'est la force intérieure. Elle est chargée de la sécurité dans les zones rurales et
périurbaines. Elle assure des missions judiciaires (constatation d'infractions, enquêtes, interpellations...), des
missions administratives (maintien de l'ordre, circulation routière, assistance et secours), et des missions
militaires.
Public domain Davric
Synonymes du Métier

Officier de l'armée, Soldat
Devenir Militaire : Qualités requises
Un militaire doit avoir le goût de la discipline, de la rigueur. Le sens du travail en équipe est également
essentiel : un officier de l'armée dirige des exécutants et dépend lui-même d'un ou plusieurs supérieurs
hiérarchiques. Métier à responsabilités, le militaire doit être vigilant, efficace, et doit savoir prendre
rapidement des décisions en cas d'imprévus. Une bonne condition physique est requise, ainsi qu'une grande
disponibilité dans certaines forces, qui envoient leur troupe en mer ou à l'étranger pendant plusieurs mois.
Militaire : carrière / possibilité d’évolution :
Pour rejoindre l'armée, vous pouvez être recruté à partir de 17 ans comme exécutant débutant. Vous pouvez
aussi choisir de devenir officier de carrière ou sous contrat. Les officiers de carrière sont passés par une
école militaire. Même s'ils ont reçu une formation de spécialité, ils ont avant tout des compétences
généralistes. Ils sont destinés au commandement, et peuvent gravir les échelons jusqu'au plus haut niveau de
la hiérarchie.
Les officiers sous contrat, eux, sont recrutés pour leur expertise dans un domaine particulier et non pour des
fonctions de commandement de haut niveau.
Devenir Militaire : formation nécessaire
Pour s'engager, il faut être de nationalité française, être âgé de 17 ans minimum, et de moins de 29 ans
(armée de terre et marine) ou 25 ans (armée de l'air). Vous passerez une sélection (entretien, tests, bilan
médical, épreuves sportives...), et si vous êtes reçu, vous signerez un contrat de trois ou cinq ans
renouvelable.
Pour devenir officier, il faut passer un des concours proposés selon les différentes forces et spécialités,
accessibles aux titulaires du bac ou plus. Vous intégrerez alors une école militaire, et suivrez une formation
de deux à trois ans.
Situation du métier / contexte pour devenir Militaire
Les débouchés sont variés et nombreux. Cependant, le recrutement est en baisse, et le ministère de la
Défense envisage dans les années à venir de nouvelles suppressions de postes.
Être enseignant aujourd'hui
Devenir enseignant, c'est exercer un métier passionnant et exigeant. Celui de participer à la construction de
la société en transmettant son savoir et en valorisant les compétences des élèves. Être enseignant offre la
possibilité de se renouveler chaque jour et d'être acteur d'un système éducatif en évolution.
S'adapter au profil de chaque élève, pour lui permettre de développer son potentiel et lui transmettre les
valeurs de citoyenneté ; faire évoluer ses cours grâce au numérique et en actualisant ses propres
connaissances. Pour relever ces défis, l'enseignant n'est pas seul. Guidé par l'ambition de favoriser la réussite
scolaire des élèves dont il a la responsabilité, l'enseignant doit mobiliser des compétences didactiques et
pédagogiques dans l'enseignement d'une ou plusieurs disciplines mais également relationnelles. C'est aussi
un métier qui permet de concilier vie professionnelle et vie personnelle.
Accompagner ses élèves pour en faire des citoyens instruits et
éclairés
Pourquoi devient-on enseignant, si ce n'est pour se sentir acteur de la société et de son avenir ? C'est avant
tout un métier valorisant, dont la mission première est de développer le potentiel de chaque élève, afin de lui
fournir les clés nécessaires pour réussir son parcours scolaire, lui donner le goût d'apprendre tout au long de
sa vie et de penser par lui-même.
En incarnant les valeurs de l'École républicaine, l'enseignant endosse une autre responsabilité : celle de
passeur de ses principes fondateurs, en particulier la laïcité et l'égalité. À travers son enseignement, il permet
aux élèves de faire l'apprentissage du vivre ensemble pour devenir des citoyens capables de s'intégrer dans
une société démocratique et de respecter les valeurs de la République.
... en étant à leur écoute
L'enseignant doit s'adapter au contexte de son enseignement, chaque établissement ayant une identité en
fonction du public scolaire qu'il accueille : une petite école rurale ne fonctionne pas de la même manière
qu'un collège en réseau d'éducation prioritaire ou qu'un lycée urbain.
Le cœur du métier d'enseignant, c'est l'attention portée au travail de ses élèves, à leurs besoins, à leurs
lacunes, à leurs progrès. Tout comme il n'y a pas de professeur-type, il n'y a pas un élève-type.
L'enseignement suppose une bonne connaissance des profils des élèves, nécessaire pour créer une ambiance
positive, respectueuse et donner à chacun les moyens de progresser.
... en développant leurs connaissances et leurs compétences
Les élèves doivent se sentir accompagnés - tout en restant actifs. En cela, l'École a beaucoup évolué : elle
met aujourd'hui non seulement l'accent sur la maîtrise de connaissances mais elle valorise également les
compétences, c'est-à-dire la mise en œuvre des savoirs acquis. Elle passe par la maîtrise d'un socle commun
de connaissances, de compétences et de culture que l'enseignant aura en charge d'évaluer.
Travailler en équipe
L'image du professeur seul maître à bord de sa classe, qui peut suggérer un métier solitaire, a fortement
évolué : l'enseignant exerce son métier au sein d'un collectif de travail, en équipe avec ses collègues ainsi
qu'avec l'ensemble de l'équipe éducative et administrative de son établissement, en lien avec les partenaires
de l'École et au contact des parents d'élèves. Il est au cœur de la communauté éducative.
... avec l'ensemble de l'équipe pédagogique
L'École est un véritable écosystème dans lequel l'enseignant travaille en équipe.
Directeurs d'école ou chefs d'établissement, collègues, conseillers principaux d'éducation, conseillers
d'orientation psychologues, infirmiers scolaires, inspecteurs, etc. : l'enseignant fait partie d'un collectif
professionnel et son travail se construit dans le partage et la discussion.
Prendre du recul sur ses propres pratiques fait partie des qualités nécessaires pour une collaboration
fructueuse avec l'équipe pédagogique. Le métier d'enseignant ne fonctionne que si l'on a une idée assez juste
de ce que font les autres, afin de réussir à se positionner soi.
Enseigner c'est contribuer à un projet d'instruction, de développement, d'émancipation d'un élève. En
imaginant et en mettant en œuvre des projets disciplinaires, transversaux ou interdisciplinaires, les
professeurs construisent une offre enrichie de points de vue, de démarches et de méthodes issus de plusieurs
disciplines.
... avec tous les acteurs engagés dans la réussite des élèves
Le travail collaboratif se poursuit hors les murs, avec les autres écoles de la commune, le réseau
d'établissements de l'académie, mais aussi les institutions et le tissu culturel, associatif ou entrepreneurial
local. Autant d'acteurs qui peuvent être engagés, à différents niveaux, dans la mise en œuvre du parcours de
l'élève.
... avec la famille
L'enseignant est en dialogue avec la famille, sans qui rien de durable ne peut se faire puisque l'enfant ne se
construit pas uniquement à l'école. Ainsi, il est nécessaire de nourrir, entre établissement scolaire et parents,
des échanges réguliers sur le travail fait en classe, les acquis de l'élève, son parcours scolaire, son projet
d'études ou pour expliquer une progression, mettre en relief les progrès de l'élève, partager des solutions
d'accompagnement pédagogique.
Les acteurs de l'école, du collège et du lycée
Plusieurs corps de métier travaillent au sein de l'école, du collège et du lycée, chacun avec des rôles définis
et complémentaires.
Apprendre tout au long de sa vie
Comme tous les autres métiers, enseigner s'apprend tout au long de la vie, pour approfondir ses savoirs, faire
évoluer ses méthodes, s'approprier les innovations ou acquérir de nouvelles compétences.
... en intégrant le numérique
L'outil numérique est désormais indispensable. La maîtrise de son usage transforme la façon d'enseigner en
permettant de travailler autrement des compétences et des savoirs - et d'en développer de nouveaux -, ainsi
que d'adopter une pédagogie différenciée au plus près des besoins des élèves. Comment intégrer le
numérique dans une classe ? Quelle est son influence sur l'apprentissage ? Autant de questions et de défis
excitants à relever au quotidien pour explorer de nouvelles façons de travailler et pour construire un projet
pédagogique moderne, toujours plus en phase avec ses élèves.
... en se formant
Enseigner est un métier qui s'apprend, au sein des ESPE, mais aussi tout au long de la vie. La pratique
professionnelle doit être nourrie, par l'appropriation de nouveaux savoirs ou pratiques, par l'actualisation de
compétences, par des échanges réguliers avec les collègues et les acteurs de la communauté éducative.
Pour cela, l'enseignant peut bénéficier d'une formation continue, dispensée par l'Éducation nationale. Des
séminaires et réunions pédagogiques sont aussi organisés durant l'année. L'enseignant dispose également de
nombreuses ressources pédagogiques utiles à la mise en œuvre des enseignements.
éducateur / éducatrice de jeunes enfants
Par le jeu et les activités d'éveil, l'EJE (éducateur de jeunes enfants) permet aux enfants de moins de 7 ans de
s'épanouir et de s'initier à la vie en société. Un emploi qui demande patience et créativité.
Centre(s) d'intérêt :
J'ai le sens du contact,
J'aime le contact avec les enfants,
Je veux être utile aux autres
Nature du travail
1/. Faire grandir
L'EJE (éducateur de jeunes enfants) intervient auprès des enfants âgés de 0 à 7 ans. Ce spécialiste de l'éveil a
pour mission de favoriser le développement et l'épanouissement des enfants en l'absence, plus ou moins
longue, de leurs parents.
2/. Créer un cocon
Pour favoriser l'éducation d'un enfant, il faut lui offrir un environnement sécurisant et stimulant. L'EJE crée
cet univers, à la fois proche du milieu familial et riche en découvertes, en s'appuyant sur des activités
(lecture, jeux, parcours de motricité...) et divers supports (livres, poupées, peluches...). Son rôle : stimuler les
potentialités intellectuelles, affectives et artistiques des petits.
3/. Repérer les problèmes
Il repère les éventuels problèmes médicaux ou comportementaux des enfants afin de prévenir l'installation
de troubles ou de carences. Le cas échéant, il les oriente vers des professionnels spécialisés comme le
psychomotricien, le médecin spécialiste ou l'orthophoniste.
Compétences requises
1/. Un bon équilibre
Aimer les enfants est indispensable pour exercer cette profession, mais cela ne suffit pas. Le métier peut être
physiquement et nerveusement éprouvant. L'EJE (éducateur de jeunes enfants) doit allier équilibre
psychologique et résistance à la fatigue pour encadrer des petits parfois turbulents. Patience et disponibilité
sont ses maîtres mots.
2/. Artiste en herbe
L'EJE doit également faire preuve d'un bon sens de l'observation, afin de mesurer les progrès des enfants et
détecter d'éventuels problèmes. Enfin, l'imagination et la créativité constituent des atouts appréciés pour
mettre en place des activités adaptées à l'âge des enfants.
3/. Faculté d'adaptation
L'EJE travaille presque toujours en équipe, au sein d'un établissement ayant un projet pédagogique propre. Il
doit donc s'adapter et faire preuve de souplesse. Il faut être capable de mettre en oeuvre un programme,
décidé collectivement.
éducateur spécialisé / éducatrice spécialisée
L'éducateur spécialisé aide des personnes en situation de handicap ou en difficulté à devenir autonomes.
Avec une double mission : contribuer à leur épanouissement personnel et à leur insertion en société.
Centre(s) d'intérêt :
J'ai le sens du contact,
J'aime le contact avec les enfants,
Je veux être utile aux autres
Nature du travail
1/. Accompagner divers publics
Enfants ou adultes handicapés, personnes confrontées à des difficultés sociales, mineurs en danger, anciens
détenus... l'éducateur spécialisé accompagne tous ces publics avec comme objectifs la responsabilisation,
l'accès à l'autonomie et l'insertion sociale. Ainsi, il conseille des mères célibataires, encadre les jeunes d'un
quartier, ou élabore des projets éducatifs pour les personnes déficientes intellectuelles.
2/. Redonner confiance
En foyer d'accueil ou en institut médico-éducatif, l'éducateur spécialisé établit des repères dans la vie
quotidienne des personnes dont il s'occupe : règles de civilité, d'hygiène, d'alimentation... Ses outils : le
théâtre, le sport, l'informatique... Il organise des sorties culturelles, des ateliers d'alphabétisation, du soutien
scolaire... Il intervient auprès de divers organismes (établissements scolaires, banques, Pôle emploi, bailleurs
sociaux...) pour résoudre les difficultés administratives et financières.
3/. Favoriser l’insertion sociale
Dans le cadre de l’AEMO (action éducative en milieu ouvert), il est mandaté par l’ASE (aide sociale à
l’enfance) ou le tribunal pour travailler auprès de mineurs en danger (parents violents, risques sanitaires…).
L’éducateur dit « de rue « peut aussi intervenir dans les quartiers difficiles pour prévenir la délinquance et
favoriser l’insertion sociale des jeunes.
Compétences requises
1/. Équilibre personnel
Confronté à des situations souvent dramatiques et toujours complexes, l'éducateur spécialisé doit avoir un
solide équilibre psychologique et le sens des réalités. À l'écoute des autres, il sait aussi se montrer ferme
dans ses décisions et persévérant dans ses actions.
2/. Altruisme
Devenir éducateur spécialisé nécessite un réel intérêt pour les problèmes sociaux et humains. Il faut aussi
être capable de construire des projets de vie avec des personnes en difficulté pour développer leurs capacités
de socialisation, d'autonomie et d'intégration sociale et professionnelle.
Auxiliaire de vie scolaire
© Andrey Lipko / Fotolia
L'auxiliaire de vie scolaire est un assistant d'éducation spécialisé dans l'accompagnement scolaire d'enfants
ou d'adolescents en situation de handicap. Contractuel de l'Éducation nationale, il intervient dans des
établissements spécialisés.
Description métier
L'auxiliaire de vie scolaire - AVS - s'occupe de l'accompagnement, de la scolarisation, de la socialisation et
de la sécurité de jeunes, handicapés ou présentant un trouble de santé invalidant.
L'AVS est donc affecté dans une école, un collège, un lycée public ou privé sous contrat accueillant des
élèves en situation de handicap, mais il ne se substitue en aucun cas à l’enseignant ou au professionnel du
soin. C’est un généraliste qui accompagne des élèves et leur facilite la vie dans le cadre scolaire et
périscolaire, sans intervenir à domicile.
On distingue l'AVS-co (collectif) et l'AVS-I (individuel), qui suit un élève en particulier. Dans les deux cas,
l'auxiliaire de vie scolaire assure plusieurs types d’activités :




interventions dans la classe décidées en concertation avec l’enseignant (aide à la prise de notes sur
ordinateur, par exemple) ou en dehors de la classe (intercours) ;
aide aux gestes techniques ne requérant pas de qualification médicale (déplacement, repas…) ;
aide aux sorties de classe ;
collaboration au suivi des projets de scolarisation et d’apprentissage (réunions, relation avec la
famille et les enseignants…).
À noter : l'auxiliaire de vie scolaire (AVS) ne doit pas être confondu avec l'auxiliaire de vie sociale (AVS),
qui est un travailleur social titulaire du DEAVS (diplôme d'État d'auxiliaire de vie sociale).
Évolutions
Après 6 ans de service, arrivé au terme de ses contrats, un auxiliaire de vie scolaire doit trouver un autre
emploi. Son ancienneté est alors prise en compte pour passer les concours internes de l'enseignement ou de
la fonction publique.
Des réflexions sont en cours pour transformer les CDD en CDI.
Avec une formation complémentaire, il peut évoluer également vers les métiers suivants : travailleur social,
moniteur-éducateur, éducateur spécialisé ou animateur.
Agent territorial spécialisé des écoles maternelles
(Atsem) – Fiche métier
MÉTIERS : Education, formation, recherche
Missions principales

L’agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) apporte une assistance technique
(entretien des locaux) et éducative (restauration, hygiène des enfants) à l’enseignant d’une école
maternelle (enfants de 2 ans à 6 ans).
Employeur public – Statut de l’Atsem




Agent de la fonction publique territoriale
Catégorie C, filière médico-social, secteur social
Cadre d’emplois des Atsem, avec 3 grades : agent spécialisé de 1re classe, agent spécialisé principal
de 2e classe et agent spécialisé principal de 1re classe
Employeur : la commune. C’est le maire qui nomme et met fin aux fonctions de l’Atsem, après
l’avis du directeur ou de la directrice d’école. L’Atsem relève, pour la gestion administrative, des
services communaux. Son salaire est exclusivement à la charge de la commune. Mais pendant son
travail, l’Atsem est placé sous l’autorité du directeur/directrice d’école.
Activités de l’Atsem






Aide à l’enfant dans l’acquisition de l’autonomie
Surveillance de la sécurité et de l’hygiène des enfants
Assistance de l’enseignant dans la préparation et/ou l’animation des activités pédagogiques
Aménagement et entretien des locaux et des matériaux destinés aux enfants
Accueil avec l’enseignant des enfants et des parents ou substituts parentaux
Éventuellement, encadrement des enfants avant, pendant et après le repas
Compétences de l’Atsem










Identifier les besoins des enfants à partir de 2 ans
Accompagner l’enfant dans ses apprentissages scolaires au quotidien et l’apprentissage de son
autonomie
Appliquer les règles d’hygiène et de sécurité
Assurer la sécurité des enfants lors des déplacements pendant le temps scolaire,
Préparer des supports pédagogiques selon les consignes de l’enseignant
Participer et/ou animer des activités sous la responsabilité de l’enseignant
Fabriquer des éléments éducatifs simples
Appliquer le protocole d’entretien
Gérer les matériels éducatifs et le stock des produits d’entretien
Mettre en œuvre un programme de travail en fonction des besoins des enfants de la collectivité
Savoir-être de l’Atsem



Qualités relationnelles avec les enfants et les enseignants
Adaptabilité et polyvalence
Bon sens








Charcutier-traiteur
© Nasser Zebidour
Le charcutier traiteur prépare et vend de la viande de porc (jambons, saucissons, pâtés, terrines…)
ainsi que des produits à base de volaille, de gibier, de poisson. Il cuisine des plats chauds ou froids. Il
réalise des buffets pour des réceptions.
Description métier
Un charcutier-traiteur s'apparente, sur certains points, au métier de cuisinier. En effet, il doit
maîtriser les méthodes de conservation et l'art culinaire dans son ensemble.
Les entreprises s'adaptent aux besoins des consommateurs en offrant toutes sortes de produits
élaborés, des spécialités du terroir, du prêt à consommer, des plats livrés à domicile, des préparations
conviviales et festives. Dans ce métier, il est possible d’exercer des emplois de fabrication ou à la
vente
Qu’il soit patron d’un petit commerce familial, employé de grande surface ou de l’industrie
agroalimentaire, un charcutier-traiteur a une activité fatigante. Il travaille en position debout et le
plus souvent dans le froid. Il doit aussi porter les carcasses de viande, utiliser les machines comme le
broyeur, le fumoir, le mélangeur.
La préparation des plats cuisinés s’effectue en laboratoire et nécessite une connaissance des appareils
de cuisson et de réfrigération pour respecter l’hygiène nécessaire.
Qu’il soit artisan ou salarié, un charcutier-traiteur a de longues journées de travail.
Boucher / Bouchère
© Nasser Zebidour
Le boucher achète les animaux en carcasses ou en quartiers, aux abattoirs, chez les grossistes ou dans des
coopératives professionnelles. Il stocke, découpe et prépare la viande qu’il vend en magasin, grande surface
ou sur les marchés.
Description métier
Sur son billot, le boucher désosse les carcasses, découpe la viande en morceaux pour la présenter à la vente
au détail. Il vide et nettoie également les volailles, les lapins et les gibiers.
Le boucher peut se spécialiser en fonction de la viande travaillée (bœuf, cheval, porc, moutons…). Il décore
les plats et valorise son activité en proposant à la clientèle des plats cuisinés prêts à emporter.
En contact avec la clientèle, le boucher a une activité de commerçant. Il accueille les consommateurs, vend
la viande, donne des conseils sur la préparation et la cuisson.
Le boucher exerce son travail seul ou en équipe. Il est le plus souvent debout. Une partie de l’activité se fait
en chambre froide où il faut s’adapter à des variations brusques de température et transporter des charges
parfois lourdes.
L’utilisation d’outils tranchants exige une grande dextérité et une attention soutenue. La manipulation de
produits crus exige le strict respect de règles d’hygiène.
S’il est à son compte, des connaissances comptables sont nécessaires pour gérer son commerce.
Le boucher est employé dans différents types d’entreprises : boucherie artisanale, rayon boucherie d’une
grande surface, abattoir.
Les horaires de travail varient selon les entreprises. L’activité peut débuter le matin avant six heures et se
terminer le soir entre 19 h et 20 h, avec une coupure l’après-midi. Le boucher travaille le samedi, dimanche
matin et certains jours fériés. Il a alors des jours de repos en semaine.
Dans une grande surface, les ateliers fonctionnent parfois pendant seize heures (ou vingt-quatre heures) par
jour en équipes tournantes, chaque équipe travaillant huit heures. Les ouvriers bouchers préparent et
conditionnent la viande. Le chef de rayon s'occupe de la gestion des stocks, des achats, de manager les
équipes et de rendre des comptes à la direction.
Comme de nombreux métiers de bouche, le métier de boucher manque de bras. Les débouchés sont
particulièrement importants dans les grandes surfaces et l'industrie agroalimentaire.
Évolutions
Après quelques années d’expérience professionnelle, le salarié peut se mettre à son compte.
Dans le rayon boucherie d’une grande surface, il peut être responsable d’une équipe de travail ou devenir
acheteur.
Le boucher peut aussi évoluer vers des fonctions d'intermédiaire commercial.
Chocolatier - confiseur / Chocolatière - confiseuse
© Nunes
La confiserie et la chocolaterie sont issus du même monde : celui des utilisateurs de cacao et des cuiseurs de
sucre. Le chocolatier-confiseur invente des produits dérivés du sucre et du chocolat dont la consommation
augmente.
Description métier
Le chocolatier-confiseur s’occupe de sa production de A à Z : choix des matières premières, préparation de
la pâte, garniture, cuisson et décoration, conditionnement et commercialisation.
Il surveille les dosages de cacao, de sucre, de lait ou de crème, alcool, amandes et noisettes qui sont ses
matières premières et connaît parfaitement la réaction de ses produits à la chaleur. Il maîtrise les opérations
de tempérage, trempage, enrobage et les différentes techniques de cuisson.
Il doit respecter des règles d’hygiène très strictes pour la fabrication des produits mais aussi pour l’entretien
des appareils et des locaux.
Mais ses connaissances techniques et son habileté manuelle seraient insuffisantes sans la créativité, la
recherche des formes, un vrai talent esthétique et le sens de la présentation.
Cette profession mise aujourd’hui sur l’originalité et la qualité pour fidéliser une clientèle qui pourrait se
tourner vers la chocolaterie industrielle, moins coûteuse. Face à une clientèle grandissante et de plus en plus
exigeante en terme de qualité, la profession semble avoir de beaux jours devant elle. Mais être chocolatierconfiseur est un métier artisanal qui demande beaucoup de travail et de patience. Levé tôt pour assurer la
fabrication, le chocolatier confiseur est aussi un commerçant qui doit faire face à des périodes de très forte
activité (Noêl et Paques notamment) ou les commandes et les achats de chocolat sont doublés parfois
triplés.
L'excellence repose sur le choix des ingrédients, un savoir-faire respectant les traditions, la technologie et la
minutie des mélanges. A ce prix, le chocolatier-confiseur personnalise ses produits. Ils deviennent uniques et
pour cette authenticité, la clientèle peut être prête à toutes les folies.
Des débouchés existent aussi dans l'industrie, la grande distribution et les chaînes hôtelières internationales
qui peuvent utiliser les services d’un chocolatier pour leurs restaurants, la chocolaterie artisanale.
Évolutions
Le chocolatier-confiseur peut se perfectionner en préparant un brevet de maîtrise (BM) ou un brevet
technique des métiers (BTM).
Avec de l’expérience, il peut se mettre à son compte avec un statut de commerçant artisan.
Dans le secteur industriel, il peut obtenir un poste à responsabilité (ouvrier qualifié, chef de laboratoire,
encadrement d'équipe).
Coiffeuse / Coiffeur
© Nunes
Le coiffeur assure l’ensemble des soins esthétiques et hygiéniques de la chevelure. Aux soins courants
comme le shampooing, la coupe et le brushing s’ajoutent le traitement du cuir chevelu, la permanente, la
couleur et plus rarement la barbe.
Description métier
Le coiffeur homme ou femme d'élégance, de goût et de mode, doit avoir de l'imagination, le sens des
formes, des couleurs et de l'harmonie.
Visagiste à l'oeil exercé, il peut donc conseiller dans le choix d'un style de coiffure, voire un traitement
capillaire.
La coiffure est un métier où l’on est le plus souvent debout les bras en demi-tension. On piétine en
permanence. C’est physiquement difficile, d’autant que les pauses sont liées à l’arrivée ou non du client.
Outre le contact facile, le métier exige de faire preuve de patience et de calme vis-à-vis de la clientèle pour
la satisfaire et la fidéliser.
Attention aussi aux éventuelles allergies dues aux produits capillaires et à l’atmosphère chaude et humide.
Avant de commencer une formation, il est conseillé aux jeunes, d’effectuer des tests d’allergologie.
Le coiffeur travaille comme salarié dans un salon de coiffure ou à son compte. C’est également un
commerçant qui vend des produits capillaires.
A son compte comme artisan, il doit s'occuper des commandes, de la comptabilité et de la gestion du
personnel s’il emploie des collaborateurs.
Évolutions
Dans un salon de coiffure, il existe plusieurs niveaux de qualification : shampouineur, assistant coiffeur,
coiffeur pour dames, coiffeur mixte, coloriste, permanentiste. Il peut également proposer un service de
manucure. Enfin, la spécialisation de barbier revient à la mode.
Le coiffeur expérimenté peut se spécialiser dans le milieu artistique comme perruquier-posticheur (avec le
bac pro), comme coiffeur studio (cinéma et télévision), comme coiffeur formateur (avec le BM).
Le coiffeur peut se mettre à son compte (avec le BP).
L'esthétique, la cosmétique, le bien-être, la remise en forme, le thermalisme et la thassothérapie sont
également des pistes d'évolution.
esthéticien-cosméticien / esthéticiennecosméticienne
Épilations, gommages, massage du visage, modelage du corps… L'esthéticienne est la spécialiste du soin et
de la mise en beauté. Un métier en contact direct avec la clientèle, qui exige amabilité, doigté et aptitudes
commerciales.
Centre(s) d'intérêt :
J'ai la bosse du commerce,
Je veux travailler de mes mains
Nature du travail
1/. Le visage au centre de toutes les attentions
Au premier rang des prestations proposées par cette professionnelle de la beauté figurent les soins du visage.
Pour effacer les effets du stress et de la pollution, pour retarder les signes du vieillissement, gommer les
imperfections, l'esthéticienne-cosméticienne identifie le type de peau de sa cliente (normale, grasse,
déshydratée) et prodigue les soins les mieux adaptés : nettoyage de la peau, modelage, masque… Il lui arrive
aussi de donner des conseils en matière de maquillage.
2/. Soins traditionnels ou innovants
Les soins du corps représentent également une part importante de son travail. Outre les soins traditionnels
(épilations, manucures…), l'esthéticienne-cosméticienne a recours à de nouvelles techniques comme les
enveloppements, la balnéo-esthétique, l'aromathérapie (qui utilise les huiles essentielles), l'ionophorèse (qui
consiste à envoyer des courants électriques de faible intensité pour diminuer la transpiration)…
3/. Conseiller et vendre
L'esthéticienne-cosméticienne conseille ses clientes dans le choix des produits et leur indique la meilleure
façon de les utiliser. Dans un institut de beauté, elle participe à la vente des cosmétiques et peut être chargée
du réassortiment du magasin.
Compétences requises
1/. Expertise et doigté
Cette professionnelle de la beauté se tient régulièrement au courant des innovations en matière de techniques
de soins et de cosmétiques. Elle a suffisamment de doigté pour rendre indolores les épilations et procurer la
sensation de bien-être recherchée par les clients. Attentive et adroite, elle manipule avec précaution le
matériel et les produits afin de ne rien renverser et de ne pas brûler les clients.
2/. Psychologie et délicatesse
Le choix d'un produit ou d'un soin passe toujours par une étude personnalisée des besoins de la cliente. Pour
la mettre en confiance et l'encourager à dévoiler un peu de son intimité, l'esthéticienne-cosméticienne doit
faire preuve d'un minimum de psychologie et de délicatesse. Elle sait écouter sans critiquer. Le contact
humain est une qualité essentielle.
3/. Une présentation soignée
Présentation impeccable et maquillage soigné s'imposent chez l'esthéticienne-cosméticienne. En effet, son
aspect physique est la première image qu'elle offre de la qualité de son travail.
La station debout étant la règle, mieux vaut, par ailleurs, bénéficier d'une bonne résistance physique.
Cordonnier / Cordonnière
© Nasser Zebidour
Le cordonnier est un artisan qui répare des chaussures, des sacs et autres vêtements de cuir à la demande de
clients. Il travaille à la main et avec des machines. Il reçoit les clients dans son magasin qui est aussi son
atelier de travail.
Description métier
Le cordonnier commence par examiner l’état des ou de la chaussure qu’on lui apporte. Il fixe le prix de la
réparation à effectuer et la date à laquelle le client peut venir récupérer son bien.
La réparation la plus courante consiste à remplacer la semelle ou le talon du soulier ou à poser des
protections métalliques ou en matière plastique aux extrémités arrière du talon et avant de la semelle. Les
réparations de couture sur cuir sont plus rares.
Il décolle ou découd la partie à changer, dessine la pièce de remplacement, la découpe dans la matière
choisie, la prépare en la ponçant et la fixe ensuite sous la chaussure à l’aide de clous ou de colle spéciale.
Dans certains cas, la semelle est cousue à la machine.
Le cordonnier passe la chaussure au « banc de finissage » pour fraiser et polir les bords de la pièce qu’il
vient de mettre en place. Il peut avoir à remplacer les semelles intérieures et la cambrure (tige située au
niveau du talon).
Le travail du cordonnier peut aussi consister à réparer d’autres objets en cuir comme les sacs, cartables,
ceintures, gants et autres vêtements de cuir. Certains artisans effectuent aussi des travaux de teintures sur
cuir.
Le cordonnier vend également des accessoires : semelles intérieures, lacets, cirages et crèmes, embouchoirs.
S’il est artisan à son compte, il effectue les tâches de gestion de sa boutique. Souvent il développe des
activités multiservices : cartes de visite, clés minute…
La plupart du temps, le cordonnier travaille seul dans la boutique atelier où il reçoit les clients. Il peut aussi
être placé dans un centre commercial. Il se tient debout, parfois assis selon les travaux à effectuer, souvent
dans le bruit, la poussière et les odeurs de colle ou de solvants.
Évolutions
Avec de l’expérience, un salarié cordonnier peut évoluer vers un poste de responsable d’atelier de réparation
industrielle. Il peut aussi se spécialiser en maroquinerie et travailler les cuirs fins et la sellerie : selles,
harnais, garnitures de voitures.
Il peut aussi se mettre à son compte. Un cordonnier expérimenté peut aussi se spécialiser dans la chaussure
de luxe, sur mesure ou dans la fabrication de petites prothèses (podo orthèse).
Charpentier
© Wally Stemberger - Fotolia
Le charpentier conçoit et réalise les ossatures qui serviront de support aux menuiseries et aux couvertures de
bâtiments. Après le traçage des bois en atelier et l'exécution des assemblages, il réalise le levage et le
montage sur chantier.
Description métier
Le charpentier intervient sur tous les types de constructions : maisons à ossature en bois, immeubles,
hangars agricoles, bâtiments industriels, aménagement et mobilier urbain. Sa fonction principale est de
donner à la maison son toit. Il façonne pour cela des poutres, les assemble et installe l’ensemble.
Le charpentier intervient également dans le tracé et la pose (ou levée) des escaliers, opérations qui
nécessitent rigueur et précision.
Le charpentier utilise principalement le bois. Ce matériau offre selon ses origines une grande variété de
résistance, de dureté que le charpentier doit connaître et maîtriser. La science de la résistance des matériaux,
la science du trait et celle du geste ne doivent pas avoir de secrets pour lui.
De plus en plus de nouveaux matériaux tels que les composites, les plastiques, le verre, l'aluminium, le PVC,
le métal sont utilisés en charpente et représentent autant de techniques de façonnage à maîtriser.
De plus en plus, le charpentier développe des accessoires de charpente type lucarnes ou soupentes qui
permettent d’aménager les combles.
Connaissances géométriques et mathématiques de base sont indispensables pour la conception et le tracé des
charpentes. Des notions d’informatique sont de plus en plus demandées pour pouvoir se servir des logiciels
disponibles dans le domaine.
Enfin, le charpentier n'est jamais seul sur son chantier et il doit avoir le goût du travail en équipe.
A savoir : l'agencement de cuisine, de magasins ou encore l'installation de placards est du ressort du
menuisier agenceur.
Évolutions
La plupart du temps un charpentier est salarié d’une entreprise. Avec de l’expérience professionnelle il peut
devenir chef d’équipe ou créer sa propre entreprise.
Menuisier
© Nasser Zebidour
Le menuisier est un spécialiste de l'aménagement intérieur : logements, magasins et bureaux. Il réalise des
placards, des parquets, des escaliers, des portes, des fenêtres, des volets. Il utilise du bois, mais aussi du
plastique ou l’aluminium.
Description métier
Le menuisier travaille le bois. Il fabrique, répare, installe placards, escaliers, parquets, volets, meubles,
boiseries...
Il choisit tout d’abord le matériau adapté au travail à réaliser. Ensuite, il trace à l’aide du trusquin, du
compas, de l’équerre et de la règle, les dimensions nécessaires à la confection des pièces. Il les façonne à
l’aide de machines à commande numérique et les assemble à partir d’un plan de montage et de pose.
Dernière étape : assurer la finition des travaux par des revêtements divers (laques, teintures, vernis…).
Principale préoccupation du menuisier : respecter les problèmes de structure et d’étanchéité.
Si le bois reste son matériau de prédilection, le menuisier utilise de plus en plus l’aluminium, le PVC, les
panneaux agglomérés ou stratifiés.
Il peut aussi effectuer la restauration d’ouvrages anciens. Le menuisier doit donc être à la fois un artisan
habile aux mouvements rapides et sûrs, et maîtriser les notions essentielles de géométrie.
Bien que le travail manuel reste important, il est de plus en plus relayé par des machines automatisées.
Le menuisier peut être salarié d’une entreprise ou artisan indépendant. Selon les cas, il travaille dans un
atelier, sur un chantier ou dans le lieu qu’il doit aménager.
Il se déplace souvent et exerce en collaboration avec d’autres professionnels du bâtiment (maçons,
plombiers, peintres). Il manipule des charges importantes dans des positions souvent inconfortables.
Évolutions
Après quelques années d’expérience professionnelle, le menuisier peut devenir chef d’équipe ou
contremaître dans une grande entreprise ou bien s’installer à son compte. Un BTS du secteur bois sera le
bienvenu pour la prise de responsabilité.
Il peut aussi acquérir une spécialisation : agencement de cuisines (cuisiniste), de salles de bain (baniste) ou
de bateaux, pose de plafonds d’isolation acoustique, de parquet, fabrication et montage de décors…
Il peut aussi devenir ébéniste pour travailler le bois plus finement.
Mécanicien auto
© Fred Sweet - Fotolia
Le mécanicien auto devient mécanicien de maintenance. Il effectue des réparations sur les véhicules et
réalise l'entretien mécanique, électrique, pneumatique, fluide... Ses compétences se sont élargies avec les
équipements électroniques.
Description métier
Le mécanicien automobile démonte, contrôle, répare et règle aussi tous les systèmes mécaniques du
véhicule. Il répare des automobiles de marques différentes.
Les compétences nécessaires pour exercer ce métier ayant suivi l’évolution des nouveaux équipements
électroniques (système ABS, ordinateur de bord, GPS, airbags, climatisation, alarme…), le mécano d’antan
fait place aujourd’hui au mécanicien technicien de maintenance automobile.
Outre l’entretien auto courant : graissage, vidange, contrôle des principaux organes, le mécanicien qualifié
effectue des travaux se rapportant à d’autres éléments : moteur, boîte de vitesse, embrayage, essieux, roues,
direction, freins, suspension, équipement électrique.
Il commence toujours par établir un diagnostic en détectant la panne. En cas d’avarie, il démonte les pièces
défectueuses et les remplace. Ensuite, il effectue les mises au point et réglages indispensables. Il peut enfin
procéder à différents essais au garage ou sur la route.
Il exerce comme salarié chez un artisan garagiste, dans un centre de réparation rapide, chez un
concessionnaire ou comme artisan à son compte.
Il travaille souvent dans une position physique inconfortable pour accéder aux différents organes du véhicule
dans l’odeur d’essence et d’huile.
Évolutions
Le mécanicien auto (ou mécanicien de maintenance) peut prendre des responsabilités en devenant chef
d’atelier ou en se mettant à son compte.
Il peut aussi se diriger vers des postes de mécanicien de service rapide, de contrôleur technique, de
dépanneur remorqueur et, avec une formation complémentaire, devenir électronicien auto.
Il peut aussi se spécialiser dans la mécanique de compétition.
Une formation du type BTS NRC ; BTS technico-commercial ; BTS après-vente auto le conduit à des
fonctions et des responsabilités dans la vente, le SAV.
Carrossier réparateur
© Nasser Zebidour
Le carrossier réparateur travaille sur des véhicules accidentés. Il peut ajuster le soubassement d’une
carrosserie, remplacer un élément ou le restructurer. Il travaille le métal comme le plastique ou les
composites pour les nouvelles carrosseries. Il peint les éléments de carrosserie à remplacer.
Description métier
Pour commencer son travail sur un véhicule accidenté, le carrossier réparateur établit un premier
diagnostic des réparations à effectuer après examen des dégâts.
Lors d’une réparation soumise à assurance, le garagiste doit attendre la visite de l'expert automobile qui
donne l’ordre d’effectuer la remise à neuf du véhicule. Cette réparation suit les normes du constructeur et le
carrossier est responsable de la qualité du travail rendu.
Le carrossier n’exerce plus de façon traditionnelle. Aujourd’hui, le débosselage, le planage, le redressage
puis le remodelage s’effectuent rarement pour des accros sur la carrosserie. Il s’agit le plus souvent de
remplacer par une neuve une pièce de carrosserie abîmée.
Le métier évolue grâce aux progrès techniques et le carrossier utilise des outils de haute technicité comme le
banc de mesure au laser.
Le travail est souvent bruyant et les horaires variables. Le carrossier réparateur travaille dans des locaux qui
doivent être ventilés en raison de la nocivité des produits utilisés. La station debout est la plus fréquente.
Ce métier demande aussi des connaissances en électricité, mécanique et électronique.
Évolutions
Un salarié compétent et pourvu du sens des responsabilités peut devenir chef d'atelier.
Il peut aussi créer une entreprise artisanale et s'installer à son compte comme garagiste spécialisé ou
réparateur.
Le carrossier peut également exercer en usine de construction automobile
Le bac pro est le diplôme qui permet la meilleure évolution professionnelle.
Le BTS conduit à un emploi de technicien supérieur dans une unité de construction automobile.
Plombier / Plombière
© CMA33
Le plombier monte, répare et entretient les canalisations d'eau et de gaz en amont et en aval des appareils
eux-mêmes. Il effectue aussi la pose et la réparation des appareils sanitaires : baignoire, chauffe-eau,
compteur, robinetterie.
Description métier
Le plombier ou installateur sanitaire travaille d’après les plans qui lui sont fournis.
Il trace le parcours des canalisations le long des murs et des cloisons. Il façonne la tuyauterie en coupant des
tubes aux dimensions désirées. Il les soude les uns aux autres ou les relie à un appareil de chauffage ou à un
équipement sanitaire, par exemple. Il vérifie le bon fonctionnement du système et l’absence de fuites.
Il installe des appareils sanitaires, des radiateurs, des chaudières aux endroits les mieux adaptés à leur
utilisation. Il assure le réglage et l’entretien de toutes ces installations. Il effectue également de nombreux
dépannages et réparations au domicile des particuliers.
Le plombier travaille le plus souvent sur un chantier, à l’abri des intempéries. Selon l’importance des
travaux, il travaille seul ou en équipe. Le métier de plombier nécessite une bonne condition physique car ce
dernier opère souvent dans des postures inconfortables et transporte parfois des charges lourdes. Il peut être
conduit à travailler le samedi et certains jours fériés souvent dans l’urgence.
Le plombier exerce son activité en tant que salarié dans une entreprise de plomberie sanitaire ou du bâtiment
ou dans une entreprise proposant diverses spécialités : couverture, thermique, zinguerie, sanitaire,
climatique....
Il peut travailler à son compte comme artisan-installateur ou dépanneur.
Évolutions
Avec de l'expérience, le plombier peut devenir chef de chantier, contremaître, conducteur de travaux,
monteur en installations thermiques, plombier zingueur, technicien de chantier en plomberie. Ce technicien
de l’équipement sanitaire peut aussi s’installer à son compte.
Electricien du bâtiment
© Nasser Zebidour
L’électricien du bâtiment effectue tous les travaux d'installations électriques, de distribution et de
raccordement d'appareils électriques dans les bâtiments industriels, les logements et les bureaux.
Description métier
L’électricien du bâtiment est traditionnellement chargé de l'équipement électrique des constructions. Il
peut aussi être amené à participer à des installations plus complexes comme une climatisation ou un
ascenseur.
Dans le cadre d’un plan de rénovation, l’électricien remplace également les installations anciennes pour les
rendre conformes aux nouvelles normes.
En se basant sur les plans, l’électricien détermine l’emplacement des éléments de l’installation électrique. Il
procède ensuite à la pose des câbles, des fils, des tableaux ou des armoires électriques et des prises. Tous les
travaux de mises aux normes de sécurité électriques lui incombent également.
Les activités de l’électricien du bâtiment couvrent un grand nombre d'installations différentes. Sur les
chantiers importants, l’électricien se réfère aux schémas de montage et aux plans établis par les architectes
ou les ingénieurs. Après la mise en service, il est le plus souvent chargé de la maintenance.
Les automatismes (domotique) sont aujourd'hui très appréciés et représentent un renouvellement du travail
de l’électricien. Tous ces marchés requièrent une technicité sans faille, à laquelle les électriciens doivent
s'adapter.
Évolutions
Avec de l'expérience, l’électricien en bâtiment peut devenir chef d’équipe sur de gros chantiers et au sein
d’une grande entreprise. Il peut aussi se mettre à son compte.
Cette spécialité ne devrait pas avoir de problèmes d’emploi en raison du développement de la domotique qui
implique de nombreux travaux d’équipement électrique dans toutes les catégories de bâtiments (économie
d'énergie, photovoltaïque..)..
Maçon
© Nasser Zebidour
Le maçon exécute le gros œuvre pour des maisons individuelles, des immeubles, des industries ou des
ouvrages d'art. Il pose les fondations et monte les murs ou cloisons dans le cadre de constructions neuves ou
de travaux d'entretien et de réhabilitation.
Description métier
Dans la construction traditionnelle, le maçon prépare les fondations, monte les murs, les cloisons, pose les
dalles. Il assemble briques, parpaings ou pierres avec des produits liants comme le ciment ou le mortier. Il
doit respecter les plans qui lui sont fournis, les niveaux, l’aplomb.
Dans la construction industrielle, il utilise des armatures pour le ferraillage, installe et parfois effectue des
coffrages et des moules dans lesquels il coule du béton.
Le maçon travaille seul ou en équipe sur les chantiers en fonction de leur importance. Il est généralement
debout sur des échafaudages, dans des excavations ou des tranchées creusées dans le sol. Il porte des charges
et doit gravir des échelles.
Cependant, les conditions d’exercice du métier se sont nettement améliorées avec l’évolution des techniques
et de la réglementation. Intervenant au niveau du gros œuvre le maçon travaille la plupart du temps en plein
air et par (presque) tous les temps.
Le maçon travaille le plus souvent dans une entreprise, généralement sous la direction d’un chef de chantier.
Des déplacements parfois importants sont à prévoir lorsqu’il est employé sur un grand chantier de travaux
publics.
Évolutions
Avec de l’expérience, le maçon peut devenir chef d’équipe, chef de chantier (gros-œuvre ou se mettre à son
compte comme artisan en maçonnerie. Dans ce cas, le BTS bâtiment est recommandé.
Téléchargement