
- Dès 1ère moitié du XIXe, femmes consommatrices : Au Bonheur des Dames (Zola), grands
magasins = contribue à faire tourner l’économie.
- Conditions démographiques propres à la France : enrôlement des femmes dans population
active nécessaire : 37% en 1906.
- Secteurs d’emplois traditionnels : travail à domicile, domestiques (ex France de Bécassine
venue de sa Bretagne pour travailler comme nounou-domestique chez Mme de Grand-Air),
textile.
- Faible considération pour ces femmes au travail : souvent célibataires, légèreté des mœurs
etc...+ crainte de la dénatalitén, cherche à décourager le travail féminin.
- Différence entre pays : fort en All, GB ou France / beaucoup moins marqué E de l’Europe
(travail en revanche femme paysanne qui travaille sur exploitation familiale) Mais aussi parce
qu’on ne prend pas en compte travail fait dans le cadre familial (paysanne)
- Evolution aussi en fonction du contexte pol : en France, arrivée au pouvoir des Républicains,
favorise certains secteurs ouverts au travail féminin : scolarisation pour les filles (loi Camille
Sée, 1880), ouverture des écoles normales d’institutrices : les premiers domaines à s’ouvrir
pour les carrières professionnelles féminines sont éducation et les PTT (Postes et Télégraphes)
3° Les revendications des droits des femmes dans le monde du travail à l’heure de la 2e
industrialisation
- Naissance de nb mouvements féministes : pour droits politiques, mais aussi pour conditions de
travail et de rémunération des femmes. En France, limitation de la journée de travail à 11h en
1892.
- Revendications portent sur salaires, attribution congé et indemnités maternité (congé en 1909
en France, pas rémunéré)
- Action syndicale, valable pour les femmes (Waldeck-Rousseau en France, 1884), et création
de sections féminines au sein de syndicats (CGT), femmes soutiens des grèves (revendications
salaires)
- Ex de figures : les féministes britanniques, précurseurs (Emeline Pankhurst) et françaises
(Hubertine Auclert qui revendique à travail égal, salaire égal)
- Affirmation de certaines femmes dans des secteurs de pointe (ex : Marie Curie, Nobel, 1911)
II. Les femmes dans l’insécurité économique de l’entre-deux-guerres
1° Femmes au service de l’économie de guerre
- Nécessités de guerre (démographie, hommes au front, veuves et prisonniers, nécessité
salariale)
- Usines : figure de la munitionnette et propagande de guerre qui y est lié (patriotisme)
- Adaptation de certaines entreprises aux nouveaux besoins : ex reconversion de Citroën, qui
s’adapte à la main d’œuvre féminine (pouponnière)
- Pas de progrès en termes de réglementation du travail (journées de travail de 14h, travail de
nuit), mécanisation croissante et pénibilité des tâches.
- Une certaine forme d’émancipation féminine (salaire, syndicalisation)
2) Les femmes dans instabilité économique de l’entre-deux-guerres
- Fin de la guerre : encouragement des femmes à rentrer dans leurs foyers (libérer travail pour
les hommes + nécessité du rattrapage démographique). Toujours environ 30% pop active
composée de femmes en France en 1920, mais en baisse.