Dissertation femmes Fichier

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Les femmes dans l’économie européenne
*« Les femmes » :
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Différences sociales (ouvrière, bourgeoise, noble)
Différence pays
Différences en fonction de l’âge
*« Economie » : production, échanges, consommation de biens et de richesses
* Thématiques à aborder : femmes comme acteurs dans économie (place dans la production, différents
secteurs primaire, secondaire, tertiaire ; pourcentage de femmes dans le marché du travail et son
évolution, salaires ; postes) ; femmes comme cibles de l’économie (consommatrices) ; images de la
femme dans éco (publicité) ; vecteurs des revendications féminines (partis, associations, syndicats) et
protection du travail féminin (législation).
*Bornes chronologiques :
1880 : seconde industrialisation touche femmes. Impact industrialisation sur le travail des femmes (qui
en réalité, travaillent déjà pour une grande partie, soit dans un cadre familial – exploitation agricolesoit comme ouvrières à domicile). Accroissement du travail féminin, et dans de nouveaux secteurs
(usines industrie).
1873 : apogée des 30 Glorieuses, femme Moulinex, place des femmes sur le marché du travail a
considérablement évolué (pourcentage plus important). Différence Est/ouest.
* Pbtique : place croissante des femmes sur le marché du travail, évolution des modes et des
conditions du travail féminin, réponse aux revendications, aux nécessités économiques et à l’évolution
des représentations?
* Plan : chronologique
I.1870-1914 : Femme au cœur ou à la marge de la 2nde révolution industrielle ?
1° Normes et représentations : incompatibilité femmes et le travail
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Imaginaire féminin avec femme qui ne travaille pas : législation depuis Révolution en France,
accentué au XIXe par des travaux « scientifiques » sur incapacité féminine (travaux sur
hystérie de Charcot)
Partagé par la plus grande partie de l’OP, y compris les partis les plus réformistes (socialistes :
priorité est la révolution socialiste, pas la condition des femmes).
Consensus sur rôle féminin : ménager, éducation des enfants, faire-valoir du mari, relations
sociales, et dans les couches les plus favorisées, patronage.
En réalité, beaucoup de femmes travaillent déjà même si elles sont invisibles car nécessité
salaire d’appoint au sein du ménage. Mais travail souvent sous-qualifié.
Différence des conditions : oisiveté de l’aristocrate, copiée par la bourgeoisie/ Milieux moins
favorisés où le travail féminin est déjà largement une réalité
2° Révolution industrielle met les femmes au travail et en fait des cibles de l’économie
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Dès 1ère moitié du XIXe, femmes consommatrices : Au Bonheur des Dames (Zola), grands
magasins = contribue à faire tourner l’économie.
Conditions démographiques propres à la France : enrôlement des femmes dans population
active nécessaire : 37% en 1906.
Secteurs d’emplois traditionnels : travail à domicile, domestiques (ex France de Bécassine
venue de sa Bretagne pour travailler comme nounou-domestique chez Mme de Grand-Air),
textile.
Faible considération pour ces femmes au travail : souvent célibataires, légèreté des mœurs
etc...+ crainte de la dénatalitén, cherche à décourager le travail féminin.
Différence entre pays : fort en All, GB ou France / beaucoup moins marqué E de l’Europe
(travail en revanche femme paysanne qui travaille sur exploitation familiale) Mais aussi parce
qu’on ne prend pas en compte travail fait dans le cadre familial (paysanne)
Evolution aussi en fonction du contexte pol : en France, arrivée au pouvoir des Républicains,
favorise certains secteurs ouverts au travail féminin : scolarisation pour les filles (loi Camille
Sée, 1880), ouverture des écoles normales d’institutrices : les premiers domaines à s’ouvrir
pour les carrières professionnelles féminines sont éducation et les PTT (Postes et Télégraphes)
3° Les revendications des droits des femmes dans le monde du travail à l’heure de la 2e
industrialisation
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Naissance de nb mouvements féministes : pour droits politiques, mais aussi pour conditions de
travail et de rémunération des femmes. En France, limitation de la journée de travail à 11h en
1892.
Revendications portent sur salaires, attribution congé et indemnités maternité (congé en 1909
en France, pas rémunéré)
Action syndicale, valable pour les femmes (Waldeck-Rousseau en France, 1884), et création
de sections féminines au sein de syndicats (CGT), femmes soutiens des grèves (revendications
salaires)
Ex de figures : les féministes britanniques, précurseurs (Emeline Pankhurst) et françaises
(Hubertine Auclert qui revendique à travail égal, salaire égal)
Affirmation de certaines femmes dans des secteurs de pointe (ex : Marie Curie, Nobel, 1911)
II. Les femmes dans l’insécurité économique de l’entre-deux-guerres
1° Femmes au service de l’économie de guerre
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Nécessités de guerre (démographie, hommes au front, veuves et prisonniers, nécessité
salariale)
Usines : figure de la munitionnette et propagande de guerre qui y est lié (patriotisme)
Adaptation de certaines entreprises aux nouveaux besoins : ex reconversion de Citroën, qui
s’adapte à la main d’œuvre féminine (pouponnière)
Pas de progrès en termes de réglementation du travail (journées de travail de 14h, travail de
nuit), mécanisation croissante et pénibilité des tâches.
Une certaine forme d’émancipation féminine (salaire, syndicalisation)
2) Les femmes dans instabilité économique de l’entre-deux-guerres
Fin de la guerre : encouragement des femmes à rentrer dans leurs foyers (libérer travail pour
les hommes + nécessité du rattrapage démographique). Toujours environ 30% pop active
composée de femmes en France en 1920, mais en baisse.
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Salaires faibles, pénibilité, travaux sous-qualifiés et répétitifs (fordisme) ; infériorité salariale
(20 à 30%)
Femmes soutiens de la croissance économique : ex consommatrices de bien (publicités
Citroën) et certaines avancées syndicales (en France en 1920, femmes peuvent adhérer à un
syndicat sans avis de leur mari) et politiques (en 1928, Britanniques obtiennent le droit de
vote)
Différences avec régimes totalitaires (ex All NZ : Kinder, Kirche, Küche)
3° Les femmes, d’une guerre à l’autre
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Même schéma que la 1WW : travail des femmes dans agriculture, industrie, métallurgie,
armement.
Pourtant, certaines difficultés : ex de Vichy, qui en 1940, interdit embauche des femmes
mariées dans les services de l’Etat et les autres administrations publiques ou semi-publiques.
III. Depuis 1945, une insertion croissante, mais inégale des femmes sur le marché du travail
1° Un changement d’image : tertiarisation, croissance économique et libéralisation des mœurs.
- Evolution des normes : en 1945, inscription de l’égalité salariale entre hommes et femmes en France,
et dans la constitution de 1946, le principe d’égalité des droits est inscrit dans la constitution.
Droit
de
vote
des
femmes.
- Evolution confirmée dans les années 1960 : femme peut progressivement accepter un emploi sans
obligation
de
son
mari
et
disposer
de
ses
biens.
Liens
avec
libéralisation
(loi
Veil
etc...)
- Mais des différences entre les pays : ex All marquée par le nazisme, le travail des femmes reste très
longtemps
mal
vu.
- Femmes soutien de la croissance des 30 Glorieuses ; plus présente sur le monde du travail
(statistiques travail féminin), publicité sur la place de la femme (Moulinex, équipement des ménages
etc...)
2° Des situations inégales en fonction des secteurs et en fonction des pays
- Cf dossier dans la brochure : certains secteurs toujours privilégiés (agriculture, et surtout commerce
et
services,
à
mettre
en
lien
avec
tertiarisation
de
l’économie)
- Certains blocages demeurent : plafond de verre (blocage dans la carrière professionnelle qui ne va
pas
au-delà
de
certains
postes)
et
blocages
salariaux.
- Des politiques inégales en faveur du travail féminin : différence Est/ouest (cf dossier étudié : image
du travail féminin dans les démocraties populaires, chiffres, et politique mise en œuvre de natalité et
d’encouragement au travail féminin par un certain nombre de dispositifs comme crèches etc...)
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