Le système lymphatique – approche homotoxicologique IAH AC Le système lymphatique © IAH 2008 La recherche moderne continue à confirmer que le système lymphatique joue un rôle d'une importance majeure dans la défense de l'organisme et dans l'immunité. Les ganglions lymphatiques sont des composants importants du système immunitaire. Dans l’homotoxicologie, le système lymphatique est aussi très important à cause de son rôle de transport des homotoxines de l'environnement extracellulaire (des espaces interstitiels) vers le système sanguin et de là aux organes de désintoxication comme le foie et les reins. Les dernières décennies, la recherche, particulièrement dans le domaine du cancer et de l'immunologie, a énormément augmentée notre compréhension du rôle du système lymphatique avec son réseau complexe d'organes lymphatiques dans le système immunitaire. Par exemple, autrefois les amygdales et l'appendice étaient enlevés au plus léger signe clinique. Plus récemment, on considère leur extirpation chirurgicale comme le dernier choix possible quand toutes les autres tentatives thérapeutiques de les conserver avaient été faites. Dans la médecine biologique, le système lymphatique est d'une importance majeure et un grand nombre de médicaments spécifiques ont été développés pour l’influencer, le moduler et améliorer ses fonctions physiologiques. 1 © IAH 2008 2 Le système cardiovasculaire est le principal «système de transport» des liquides organiques et d'autres constituants. L'action centrale de pompage du cœur fournit la pression nécessaire pour forcer le passage du sang dans le système vasculaire périphérique. Les jonctions artério-veineuses (des capillaires), représentent le lieu d'échange entre le système sanguin et le compartiment extracellulaire. Ce dernier reçoit ainsi des produits tant du système sanguin, qui sont dirigés vers la cellule, que des produits cellulaires entrant dans le système sanguin ou lymphatique. Bien qu'au premier coup d'œil cet échange et transport bidirectionnel semble très complet, en réalité il arrive que de nombreuses substances ne soient pas transportées loin de cette zone extracellulaire. Nous pourrions donc déclarer que «l'introduction de substances dans la MEC est accomplie, mais que «l'élimination» ne peut pas être complètement achevée. Le drainage lymphatique est une aide ou un transport parallèle du système veineux. Les graisses et les homotoxines liposolubles, par exemple, ne peuvent pas être transportées vers le système veineux, ce transport ce fait donc via les vaisseaux lymphatiques. Le système lymphatique s'étend partout dans l'organisme, comme le système circulatoire, commençant par un fin capillaire lymphatique dans les espaces interstitiels et présentant périodiquement des ganglions lymphatiques le long de son cours comme un système de filtration. Les ganglions lymphatiques sont particulièrement concentrés dans certaines régions de l'organisme, comme les surfaces de flexion des grosses articulations et dans le cou. Il est important de noter que chaque goutte de liquide interstitiel pris par un capillaire lymphatique, à n'importe quel endroit de l'organisme, passera par au moins une station de ganglions lymphatiques avant qu‘elle ne termine dans le système sanguin. La lymphe est originaire du plasma sanguin qui a fui les capillaires sanguins dans les espaces interstitiels et en est devenu une partie. Le liquide en excès (qui n'a pas été réabsorbé parles capillaires sanguins) se répand finalement dans les capillaires lymphatiques et une fois à l'intérieur de ces vaisseaux lymphatiques il devient la «lymphe» (semblable dans sa composition au liquide interstitiel). La lymphe est transportée par le système lymphatique, elle est traitée par les ganglions lymphatiques et entre progressivement dans de plus grands vaisseaux lymphatiques pour finir dans : •Le canal lymphatique droit (pour la lymphe de la partie supérieure du corps) •Le canal thoracique (pour la lymphe de reste de l'organisme Ces conduits s’écoulent alors dans le système circulatoire par les veines sous-clavières droites et gauches. 2 © IAH 2008 3 Les capillaires lymphatiques et sanguins ont quelques différences substantielles dans la structure et la fonction. Les capillaires lymphatiques sont des vaisseaux à paroi mince situés partout dans l'organisme (sauf dans le système nerveux central) et leur fonction essentielle est de drainer l'excès de liquides interstitiels (entre les cellules) qui est ensuite dirigé vers des vaisseaux lymphatiques de calibre croissant et filtré dans les ganglions lymphatiques avant de finir dans la circulation veineuse au niveau des veines sous-clavières. Ils ont leur origine dans l'espace extracellulaire comme «un doigtier» avec un endothélium monocouche qui est fortement ouvert au passage de liquides interstitiels et de tout leur contenu comme les sous-produits cellulaires du métabolisme, les toxines, les macromolécules (par exemple des protéines) et d'encore plus grands éléments comme des bactéries. La structure est telle que le flux est monodirectionnel, vers l'intérieur des vaisseaux et non vice versa. 3 Le système lymphatique prend sa source dans la MEC © IAH 2008 4 Les capillaires sanguins ont aussi une paroi mince composée d’une couche unique de cellules endothéliales, mais agissent comme des membranes «semiperméables» qui permettent une diffusion contrôlée de certaines substances dans la lumière capillaire. Par exemple l’oxygène et l’eau diffusent vers les espaces interstitiels et le dioxyde de carbone vers les capillaires. L'endothélium permet aussi le passage de nutriments et d'autres substances via un transport actif. Un autre mécanisme de transport pour les macromolécules dans et vers les capillaires sont respectivement l’endocytose et l'exocytose. Les vaisseaux lymphatiques et les capillaires sanguins doivent être vus comme complémentaires pour leur emplacement et pour les fonctions physiologiques. C'est très important de garder ceci à l'esprit parce que leur rôle est de maintenir un système de drainage efficace pour la matrice. Comme exemple d'une condition aiguë qui cause un problème lymphatique nous citons l'œdème lymphatique post-chirurgical. 4 © IAH 2008 5 Les vaisseaux lymphatiques, contrairement aux vaisseaux sanguins qui transportent le sang via la pression cardiaque, transportent la lymphe passivement, aidés par un système de structures de valve (semblable à celles dans les veines) qui empêche le reflux et favorise un flux monodirectionnel des liquides vers le cœur. 5 Système circulatoire secondaire • Aucune pompe centrale comme dans le système circulatoire • Les mouvements de la lymphe se font lentement et sous basse pression grâce : • au péristaltisme • a la respiration et les valves dans les vaisseaux lymphatiques • a la pompe musculaire des muscles squelettiques • Au repos de très petites quantités (quelques litres par jour) sont transportées vers le système sanguin • Le cœur pompe plus de 7000 litres par jour, le système lymphatique entre 2 et 20 litres par jour (repos > < activité). © IAH 2008 6 Ce système circulatoire secondaire a quelques particularités qui le différencie du système veineux et du système circulatoire en général. Le système circulatoire chez l’adulte transporte environ 7000 litres de sang un jour. Grâce à une pompe de 80ml battant environ 60 fois par minute. Le système lymphatique n'a aucune pompe et le volume de lymphe transporté est donc très bas comparé au volume sanguin. Au repos le débit de lymphe au niveau du canal thoracique n'atteint même pas 2 litres par jour. Pendant une infection ou une activité accrue il peut augmenter jusqu'à 16 ou même 20 litres par jour et cela pour de longues périodes. Le mécanisme responsable du mouvement de la lymphe dans les vaisseaux lymphatiques est principalement du à 3 faits : 1. Les compartiments des vaisseaux lymphatiques se contractent et se détendent alternativement poussant ainsi la lymphe vers le compartiment suivant et les valves unidirectionnelles mentionnées auparavant préviennent le reflux. 2. On pourrait voir l'organisme comme divisé en 2 compartiments par le diaphragme. Pendant les mouvements respiratoires la pression monte et descend au-dessus et en-dessous du diaphragme. L'inspiration donne une pression négative au-dessus du diaphragme ' tirage de la lymphe vers le haut ' et une pression positive au-dessous du diaphragme poussant ainsi la lymphe dans la partie inférieure vers l’avant, en direction du cœur. De nouveau les valves évitent le reflux aux divers niveaux. 3. Le mouvement principal de la lymphe dans les vaisseaux lymphatiques est provoqué par la tension musculaire. La contraction d'un muscle se fera sentir sur les vaisseaux lymphatiques dans le secteur de muscle et poussera la lymphe vers le compartiment suivant. La relaxation du muscle aspirera la lymphe d'une position précédente à une nouvelle position le long des vaisseaux. C'est pour cela que les mouvements du corps (marcher par exemple) sont sains puisqu’ils améliorent le transport de la lymphe et donc le drainage de liquides et de leurs contenus dans l'environnement extracellulaire. 6 Le ganglion lymphatique © IAH 2008 7 Se déplaçant de compartiment en compartiment dans les vaisseaux lymphatiques la lymphe aboutit au premier ganglion lymphatique pendant son voyage vers la circulation sanguine. Bien que les ganglions lymphatiques puissent varier en taille la plupart ont la forme et la taille d'un haricot. Les ganglions lymphatiques ont beaucoup de vaisseaux afférents et seulement un vaisseau efférent qui devient un vaisseau afférent pour le ganglion lymphatique suivant. Dans le ganglion lymphatique 2 actions principales sont entreprises : la lymphe est contrôlée sur des impuretés comme des bactéries ou autres antigènes et le clonage (multiplication) des lymphocytes activés. Bien que la plus grande partie de la lymphe passe par le ganglion en route vers les ganglions suivants et est en partie «épurée» de quelques substances, une certaine quantité de lymphe sera pompée directement dans la circulation sanguine dans le ganglion lymphatique même. Le ganglion lymphatique a, comme chaque autre tissu dans l'organisme, une présence artérielle et veineuse réglant l'appui cellulaire et le drainage pour la glande elle-même. À ces niveaux il y a aussi des échanges entre la lymphe et la circulation sanguine. 7 Zones de drainage © IAH 2008 8 Le drainage lymphatique est organisé en deux secteurs de drainage séparés et très inégaux. Ce sont les secteurs de drainage droits et gauches. Normalement la lymphe ne s'écoule pas à travers ces lignes invisibles qui séparent ces deux secteurs. Les structures dans chaque secteur portent la lymphe vers sa destination, qui est de retourner au système circulatoire. Le secteur de drainage droit drainer la lymphe du : - Côté droit de la tête et du cou - Bras droit - Quadrant supérieur du corps La lymphe de ce secteur coule dans le canal lymphatique droit. Ce conduit retourne la lymphe au système circulatoire via la veine sous-clavière droite. Le secteur de drainage gauche draine la lymphe du reste de l'organisme : - Côté gauche de la tête et du cou - Bras gauche et le quadrant supérieur gauche - Extrémités inférieures - Les deux pieds (membres inférieurs) 8 Le système lymphatique • Organes lymphoïdes • Ganglions lymphatiques • Vaisseaux lymphatiques • Tissus lymphatiques • Capillaires lymphatiques • Vaisseaux lymphatiques produisant et transportant la lymphe des tissus vers le système circulatoire • Composant majeur du système immunitaire © IAH 2008 9 Le système lymphatique entier est un réseau complexe : organes lymphoïdes, tissus, vaisseaux et conduits. Les capillaires lymphatiques, les vaisseaux et les conduits ont uniquement une fonction de transport. Les organes lymphoïdes, les ganglions lymphatiques et les tissus sont responsables du traitement de la lymphe et éventuellement des mécanismes réactifs sur son contenu. Les fonctions immunologiques peuvent être couronnées de succès ou échouer, basées sur l'intégrité du système lymphatique. Raison suffisante pour étudier certains organes du système lymphatique d’un peu plus près. 9 Les organes immunocompétents et les tissus du système lymphatique La partie de défense du système lymphatique est répartie sur divers organes : • le thymus • les ganglions lymphatiques • la rate • le MALT • l’anneau de Waldeyer © IAH 2008 10 Les lymphocytes T naissent dans la moelle osseuse, mais mûrissent dans le thymus. Ils séjournent la plupart du temps dans le reste du système lymphatique. Bien qu’il ne soit pas vraiment un tissu lymphatique le thymus joue un rôle majeur dans l'efficacité du système lymphatique puisque la plupart de ses principaux acteurs y mûrissent et restent là jusqu'à ce qu'ils deviennent actifs pour des buts défensifs. Les ganglions lymphatiques sont des petits centres de défense situés sur le parcours de la lymphe de l'environnement cellulaire vers la circulation sanguine. Les ganglions lymphatiques sont responsables du stockage des lymphocytes, du clonage des lymphocytes immunocompétents et du filtrage de la lymphe. On connaît surtout la rate comme un organe de filtrage sanguin, séquestrant les vieilles hématies de la circulation sanguine. Mais la rate a aussi une fonction lymphoïde secondaire consistant à produire des lymphocytes, des monocytes et des anticorps. Le tissu lymphoïde associé de la muqueuse (le MALT) est un tissu lymphoïde non-encapsulé de l'intestin (GALT), (le BALT) est bronchique/trachéal. C'est la première barrière de défense en contact avec les antigènes. Le MALT sera expliqué de façon plus détaillée plus loin dans ce cours (évolution de la maladie). L'anneau amygdalien de Waldeyer inclut : Les végétations adénoïdes (amygdales pharyngées) Les amygdales palatines (généralement désignées comme amygdales) Les amygdales linguales (sur la région postérieure de la langue) 10 Fonctions • Transport des liquides en excès des tissus de l'organisme • Absorption des acides gras et leur transport au système circulatoire • Transport des homotoxines de l'espace extracellulaire ou de la matrice (MEC) vers le système sanguin • Filtrage de la lymphe • Production de cellules immunocompétentes (lymphocytes, monocytes et cellules productrices d’anticorps) © IAH 2008 11 La totalité du liquide qui se répand du système artériel dans les espaces interstitiels n’est pas réabsorbé par le système veineux. L'excès de liquide interstitiel est transporté par le système lymphatique. Si ce n'est pas le cas, un lymphoedème se développe rapidement. Les acides gras ne peuvent pas être transportés par le système veineux et ont besoin d’une autre voie de transport : le système lymphatique qui grâce à ses valves et son extrémité en cul de sac est capable de transporter des grandes structures complexes. Il en est de même pour les homotoxines liposolubles qui sont liées à des molécules lipidiques et ne sont pas transportées par le système veineux. Les antigènes présents dans la lymphe sont immédiatement attaqués par des cellules de défense quand ils arrivent dans les ganglions lymphatiques. Dans ceux-ci il y a une concentration énorme de cellules immunocompétentes prêtes à détruire les antigènes et / ou à amorcer un processus de formation d'anticorps, particulièrement contre les micro-organismes comme les bactéries. Le système lymphatique s'occupe de la maturation des lymphocytes immunocompétents. Le clonage (la multiplication) des cellules T a lieu au niveau des ganglions lymphatiques. 11 Le tissu lymphoïde associé aux muqueuses ou MALT • Les composants du tissu lymphoïde NON encapsulés • Les composants mineurs de MALT • Le tissu lymphoïde associé au nez (NALT) • Le tissu lymphoïde associé vulvo-vaginal (VALT) • Le tissu lymphoïde associé à la peau (le SALT) n'est pas une muqueuse, mais a les mêmes caractéristiques que le MALT • Deux composants majeurs du MALT : • Le BALT (le Tissu lymphoïde Associé Bronchique) • le GALT (le Tissu lymphoïde associé à l’intestin) © IAH 2008 12 En plus des ganglions lymphatiques encapsulés il y a aussi des tissus lymphoïdes non-encapsulés principalement situés au niveau de la muqueuse. C'est logique puisque c’est l’endroit où les antigènes ont un premier contact avec l'organisme et ainsi la réaction directe du système immunitaire est obligatoire. Ce Tissu lymphoïde Associé à la Muqueuse, le MALT, est très divers et est omniprésent là ou il y a des muqueuses dans l'organisme. Sans minimiser les composants mineurs du MALT, il est essentiellement composé du GALT et du BALT (intestins et bronches) Comme exposé auparavant, leur tâche principale est d'alerter la défense de l'organisme lorsque des antigènes essayent de franchir la barrière muqueuse pour entrer dans l’organisme. Ainsi, la muqueuse est beaucoup plus qu’une barrière physique. Elle participe aussi au déclenchement de la défense quand des antigènes essayent d'envahir le corps. 12 GALT • Plaque de Peyer • Appendice © IAH 2008 13 Les micro-organismes pathogènes et d'autres antigènes rencontrent dans le tractus gastro-intestinal: des macrophages, des cellules dendritiques, des lymphocytes b et t se trouvant dans les plaques de Peyer et dans d'autres tissus lymphoïdes associés de l’intestin (GALT). Les plaques de Peyer sont des cellules spécialisées, situées dans une structure semblable à une poche sur leur côté basolatéral. Elles échantillonnent l'antigène et le livrent à des APC ( antigenpresenting-cells) Les cellules B et les cellule-mémoires sont stimulées lors de leur rencontre avec l'antigène dans les plaques de Peyer. Ces cellules migrent alors vers les ganglions lymphatiques mésentériques où la réponse immune est amplifiée. Les lymphocytes activés passent dans la circulation sanguine via le canal thoracique et voyagent vers l’intestin où ils effectuent leurs fonctions finales. L’appendice, aussi, est surtout un tissu lymphoïde et nous pouvons même déclarer que sa seule fonction connue est lymphatique. Nous pourrions appeler l'appendice «l'amygdale de l’abdomen» ou même «l'amygdale intestinale». 13 La MEC • Ou: • Système • Bio • Régulateur • Base • SBRB (Lamers, Van Wijk & Linnemans) © IAH 2008 14 Comme le système veineux, l'origine fonctionnelle du système lymphatique est l'espace extracellulaire. Dans la matrice extracellulaire, baignant dans le liquide interstitiel, toutes sortes de substances doivent être transportées pour éviter l'intoxication cellulaire. Beaucoup de systèmes agissent réciproquement au niveau de la MEC avec toutes sortes de médiateurs qui doivent souvent être éliminés après utilisation (par exemple les hormones). Le système artériel fournit à la MEC non seulement des substances utiles, mais aussi des homotoxines. Les chercheurs et auteurs ; Lammers, Van Wink et Lindemann (Pays-Bas) avaient déjà décrit dans les années 1970 la matrice extracellulaire comme un système bio-régulateur de base (SBRB) ou les différents systèmes via des interactions réciproques règlent l'organisme et maintiennent l'homéostasie. Cela ne peut, bien sûr, uniquement fonctionner si aucun facteur perturbant comme les homotoxines n’est présent. Les homotoxines peuvent bloquer les transmissions des médiateurs, des processus enzymatiques empêchant ainsi la production de substances indispensables, elles sont également responsables de l'hypoxie cellulaire, etc … Nous pouvons déclarer que le drainage de la MEC, ou SBRB, est accompli par le système lymphatique et que ce système, quelque soit la médecine biologique appliquée, a une importance vitale. C'est pour cette raison que dans le traitement par les 3 piliers du traitement antihomotoxique on commence le drainage, augmentant et améliorant ainsi les fonctions lymphatiques. Un facteur crucial pour une thérapie couronnée de succès. 14 La Réaction d’assistance immunitaire (Heine) Antihomotoxic preparation The D refers to different potentizations of substances. D4 - D8 is a selection from a range of D1 - D14 oral s. c. nasal i. v. aerosol i. m. Absorption Macrophage Processing Mediators which activate ground regulation Major histocompatibility complex (MHC) Differentiation of the T-cells into regulating Th3 with motif Motif formation (5-15 amino acids) Homing Similarity recognition (Simile principle) regulatory lymphocytes (Th3) e.g. inflamed joint T-cell (prolymphocyte) Immunoglobulinproducing B lymphocytes Lymph node Organotropism Histotropism TGF-β IL-4 IL-10 Suppresion of the matching Th1, Th2 Inflammation-promoting lymphocytes (Th1, Th2) Clone formation in lymph nodes © IAH 2008 15 Un des effets immunomodulateur des IRD dans le médicament antihomotoxique après la prise de concentrations basses de composants organiques est dû à la RAI. On a déjà expliqué la cascade entière de la réaction immunitaire dans le cours IAH AC Immunomodulation. 15 La Réaction d’assistance immunitaire (Heine) Antihomotoxic preparation The D refers to different potentizations of substances. D4 - D8 is a selection from a range of D1 - D14 oral s. c. nasal i. v. aerosol i. m. Absorption Macrophage Processing Mediators which activate ground regulation Major histocompatibility complex (MHC) Differentiation of the T-cells into regulating Th3 with motif Motif formation (5-15 amino acids) Homing Similarity recognition (Simile principle) regulatory lymphocytes (Th3) e.g. inflamed joint T-cell (prolymphocyte) Immunoglobulinproducing B lymphocytes Lymph node Organotropism Histotropism TGF-β IL-4 IL-10 Suppresion of the matching Th1, Th2 Inflammation-promoting lymphocytes (Th1, Th2) Clone formation in lymph nodes © IAH 2008 16 La RAI réapparait dans ce cours étant donné la grande participation du système lymphatique pour assurer le succès de la réaction. Les cellules Treg initiées (TH3 CD4 + les lymphocytes) sont clonées comme une armée de cellules Treg immunocompétentes. Cette tâche est effectuée dans les ganglions lymphatiques et le transport des cellules Treg (après le contact avec l’APC) se fait via le système lymphatique. Dans la thérapie antihomotoxique, la stimulation du système lymphatique dans les inflammations est une stratégie commune. Un médicament déclenchant une RAI sera épaulé par un médicament augmentant le débit lymphatique et accélérant le clonage des cellules Treg. 16 Maladies Lymphatiques • Lymphangite aigue • Lymphadénite • Amygdalite • Lymphoedème © IAH 2008 17 La lymphangite aiguë est une inflammation d'une ou de plusieurs parties des vaisseaux lymphatiques. Les bactéries touchent fréquemment les vaisseaux lymphatiques lors d'une éraflure ou d'une blessure. Souvent, une infection streptococcique superficielle de la peau et/ou des tissus hypodermiques peut facilement diffuser vers les vaisseaux lymphatiques. De temps en temps, ce sont les staphylocoques ou d'autres qui sont en cause. L'adénite est un processus inflammatoire d'un ou de plusieurs ganglions lymphatiques. L'adénite est presque toujours causée par une infection due à des bactéries, des virus, des protozoaires ou des moisissures. Typiquement l'infection s'étend à un ganglion à partir de sources diverses : peau, oreille, nez, dent/gencive ou conjonctivite, il y a aussi la mononucléose infectieuse, la maladie à cytomégalovirus, les infections streptococciques, la tuberculose, ou la syphilis. L'infection peut s’étendre et impliquer plusieurs ganglions lymphatiques ou rester limitée à ceux dans un secteur de l'organisme. L'amygdalite est une inflammation des amygdales. Elle est essentiellement provoquée par une infection bactérienne ou virale. L'amygdalite est la forme la plus commune d'adénite. Le lymphoedème est une accumulation de lymphe causant un gonflement. Le lymphoedème apparaît quand n'importe quelle facteur ou anomalie empêchent la lymphe d'être réabsorbée dans les capillaires veineux et/ou d'être drainée convenablement par les capillaires et par les vaisseaux lymphatiques. En conséquence, l'excès de liquide lymphatique ne peut pas être drainé des tissus, avec un lymphoedème comme résultat. 17 Pathologie lymphatique : lymphoedème Les stades de lymphoedème (1) • Stade 1 : latent et réversible • Stade 2 : dur et raide, à long terme irréversible • Stade 3 : irréversible (1) Compendium of Dr. Vodder’s Manual Lymph Drainage by R. Kasseroller. Karl F. Haug Verlag 1998 © IAH 2008 18 Dans le stade 1 le lymphoedème consiste essentiellement en un liquide riche en protéine et il peut être énormément amélioré avec un traitement précoce. Les tissus sont doux au contact et la pression laisse un creux que l'on connaît comme «l'œdème de godet». Le gonflement peut être temporairement réduit par simple élévation du membre ; cependant, à moins d’être traité, le gonflement récidive rapidement. Dans le Stade 2 : Aussi connu comme lymphoedème modéré, gonflement et fibrose sont présents, le tissu n'est plus doux au contact. À ce stade les tissus sont fermes, même durs et la pression donne une dépression légère. Ces changements augmentent le risque de gonflement, d’infections des tissus et des problèmes dermatologiques. Dans le Stade 3 : appelé lymphoedème sévère, le gonflement et la fibrose des tissus provoquent un durcissement de la peau qui perd son élasticité normale. Ces changements créent des plissements des tissus qui limitent la mobilité. Les plis dans les tissus prédisposent aux infections fungiques et à des blessures ouvertes qui sont difficiles à guérir. 18 Etat sain VTT <1 LMV Formation d’œdème VTT >1 LMV © IAH 2008 19 Nous pouvons aussi décrire le lymphoedème mathématiquement. Si nous définissons le volume qui doit être transporté comme Volume Pour Transport (VTT) et la quantité de lymphe transportée vers le système sanguin à l'heure actuelle comme le Volume Minute de Lymphe (LMV) nous pouvons dire que si le quotient des deux est plus petit que 1, que la situation est saine. Si le résultat est au-dessus de 1, l'œdème apparaîtra. Il est important de noter la quantité de lymphe transportée au système sanguin est variable. 19 Approche conventionnelle de la pathologie lymphatique • Diurétiques • Drainage lymphatique manuel • Eventuellement aussi: • AINS • Antibiotiques © IAH 2008 20 Le lymphoedème (par exemple dans la post-mammectomie) peut être très difficile à traiter et en pratique on prescrit souvent des bandages et de la physiothérapie, pour inhiber ou empêcher sa formation. Diurétiques : Bien qu'ils semblent être efficaces, à première vue, ils devraient être évités dans les traitements homotoxicologiques du lymphoedème. La raison en est que les protéines et/ou les toxines sont mieux transportées et éliminées dans l'eau. La fuite d’eau, suite aux diurétiques, entraîne une augmentation de la concentration d'homotoxines. Ce n'est pas une thérapie causale puisque la raison principale de la formation d'un œdème ou d’une stagnation lymphatique est due à l’inefficacité du système lymphatique. Induire une diminution d'eau dans les espaces interstitiels signifie qu'il y aura une concentration accrue de métabolites qui doivent être éloignés. On pourrait le comparer avec le pompage de l'eau d'une rivière. La conséquence en sera que les bateaux échoueront et que le transport s’arrêtera ! Exactement l'opposé de ce qu'un bon traitement homotoxicologique exige. Ainsi l'utilisation de diurétiques augmentera l’intoxication. La Thérapie de Drainage Lymphatique : est une méthode manuelle de drainage lymphatique développée par le Dr Bruno Chikly en France. Le LDT emprunte les techniques de drainage lymphatique traditionnelles et y ajoute un niveau de précision compatible avec les découvertes scientifiques les plus récentes. En utilisant l’anatomie et des processus manuels distinctifs, la LDT permet aux praticiens de détecter le rythme spécifique, la direction, la profondeur et la qualité du flux lymphatique n'importe où dans l'organisme. Ils utilisent leurs mains pour exécuter la Configuration Lymphatique Manuelle (MLM) des vaisseaux, pour évaluer la circulation complète et pour déterminer les meilleures voies alternatives pour drainer les stagnations de liquide organique. Les médecins travaillent les mains plates, utilisant tous les doigts pour simuler des mouvements semblables à des vagues. Ces manœuvres manuelles subtiles activent la lymphe et la circulation interstitielle et stimulent le fonctionnement du système immunitaire et du système nerveux parasympathique. Dans le lymphoedème irréversible sévère, en raison de l’intoxication, des inflammations et même des infections apparaissent (par exemple dans le type II de diabète).C'est pour cela que des antibiotiques et des AINS pourraient apparaître dans les protocoles de traitement conventionnels. 20 Recherche scientifique sur le traitement antihomotoxique de la pathologie de la lymphe © IAH 2008 L'importance du système lymphatique en homotoxicologie est énorme. Le système lymphatique est le principal système de transport des homotoxines de l'environnement cellulaire vers les organes désintoxiquant l'organisme). En plus, il réagit avec les systèmes de défense compétents contre n'importe quel antigène arrivant dans la lymphe et passant par les stations lymphatiques. La recherche moderne a été capable de démontrer les effets protecteurs cellulaires d'une préparation drainant la lymphe : le Lymphomyosot. 21 Therapeutic Use of Lymphomyosot – Results of a Multicentre Use Observation Study on 3512 patients (Utilisation Thérapeutique de Lymphomyosot - les Résultats d'une étude d‘observation Multicentre sur 3512 patients) Zenner, S. et al: Biological Therapy, Volume VIII, No 3, 1990 © IAH 2008 22 Etude d’observation Lymphomyosot • Etude multicentre par les docteurs Zenner et Metelmann • Au total 3512 patients • 264 médecins évaluant • Toutes les tranches d'âge • Différentes longueurs d’existence des plaintes • Lymphopathologies diverses avec l'accent sur le lymphoedème • Diverses formes d'administration • Diverses durées de thérapie • Avec ou sans accompagnement de mesures thérapeutiques • Excellents scores des traitement couronnés de succès © IAH 2008 23 Dans cette étude d'observation diverses pathologies du système lymphatique ont été traitées par le Lymphomyosot. Les pathologies étaient très diverses : lymphatisme, lymphoedème, adénite, amygdalite, hypertrophie amygdalienne et baisse de l’immunité. On a utilisé les gouttes, les ampoules ou une combinaison des deux. En général cette étude a montré, en pratique, que les pathologies de la lymphe peuvent être traitées avec de bons résultats thérapeutiques avec le Lymphomyosot. Même dans des conditions* inflammatoires chez 2135 patients, on a vu des résultats remarquables. * Lymphomyosot est principalement utilisé pour le lymphoedème et l'amygdalite. Son utilisation pour le traitement antihomotoxique d'inflammations est logique vu son effet nettoyant sur la MEC. Les concentrations plus basses d’homotoxines au niveau de la matrice déclenchent moins de réactions inflammatoires. 23 Possibilities for a Lymph Therapy with Diabetic Polyneuropathy (Possibilités pour une thérapie lymphatique lors de polynévrite diabétique) Matrix Therapy with Type II Diabetes – A Practice-based Study, Dietz, A.: English translation from Biologische Medizin, Vol 29, No 1, 2000, pp 4-9 Reckeweg Award 1999 © IAH 2008 24 Polynévrite diabétique • Détérioration de la sensibilité et de la motilité due aux lésions des nerfs • périphériques par le désordre métabolique et commençant d'habitude aux extrémités inférieures Allemagne: 5% de la population sont des patients NIDDM Pour 7 sur 1000 une amputation est inévitable • Thérapie courante: infusions avec l’acide alpha lipoïque • Mesures préventives: • Contrôle strict de la glycémie • Vitamines B • Chaussures spéciales • Hygiène rigoureuse © IAH 2008 25 La prévalence du diabète de type II en Europe et en Amérique du Nord augmente chaque année. Une des complications principales du diabète est la polynévrite. Le dysfonctionnement du nerf et même sa mort est induite via des voies différentes. L’hyperglycémie donne naissance à des AGE (advanced glycosylation end products), au stress oxydatif, à la voie des polyols, à l’endommagement de toutes les parois vasculaires, à la destruction de capillaires et à la compromission de la nutrition cellulaire. Un état d'hypoxie chronique de la cellule apparaît, le patient a des douleurs et une perte de sensibilité et de motilité des nerfs se manifestent. La polynévrite commence aussi loin que possible du cœur (fonction de pompe) ce qui signifie dans les extrémités inférieures, plus spécifiquement les orteils et les pieds. En Allemagne environ 5 % de la population ont un diabète-non-insulinodépendant (NIDDM). Dans 7 pour mille de ces patients une amputation devient inévitable. Une thérapie standard n'existe pas vraiment, mais l'utilisation de l'acide alpha lipoïque (anti-oxygène) en perfusions est une thérapie supplémentaire commune en Allemagne, à côté de toutes les sortes de mesures prises pour augmenter l'hygiène (des chaussures spéciales avec des semelles intérieures douces, la protection des pieds, …). 25 Etude Population patients: 90 patients avec NIDDM depuis ≥ 5 anss, avec des symptômes de polynévrite Traitement: pendant 8 mois, en plus de leur médicaments antidiabétiques: Groupe 1 (50 patients) Groupe 2 (10 patients) Groupe 3 (30 patients) 15 gouttes de Lymphomyosot 2x par jour 15 gouttes de Lymphomyosot 2x par jour 10 infusions de 600 mg de acide alpha lipoïque 10 infusions de 600 mg de acide alpha lipoïque Evaluation: z Echographie pour mesurer l’œdème lymphatique z Angiographie pour mesurer les lésions vasculaires z Tests de sensibilité (0/8 = minimum; 8/8 = sensibilité maximale) z Douleur z Mesure de HbA1c © IAH 2008 26 Dans cette étude 90 patients, divisés en 3 groupes, avec un diabète de 5 ans ou plus ont été suivis pendant plus de 8 mois, Le premier groupe n’a eu que du Lymphomyosot en plus de la thérapie conventionnelle déjà existante. Le deuxième groupe a eu du Lymphomyosot et de l'acide alpha lipoïque en plus de leurs médicaments conventionnels et le 3ème groupe seulement de l'acide alpha lipoïque en plus. Des paramètres objectifs ont été utilisés pour évaluer l'évolution des patients. L'échographie donne une évaluation précise du volume de l'œdème. L'angiographie donne une évaluation objective de la quantité de capillaires détruits par la maladie. L'essai de sensibilité est une méthode semi-objective pour mesurer la sensibilité au niveau de la peau. Une mesure subjective de la douleur a été faite sur une échelle de douleur. L'HbA1 a été mesurée. Les doses de Lymphomyosot étaient de 2 fois par jour 15 gouttes, durant 8 mois (comme thérapie continue sans pauses thérapeutiques). 26 Résultats • Lymphomyosot réduit l'œdème • Lymphomyosot est supérieur à l'acide α lipoïque pour améliorer la sensibilité • Lymphomyosot plus acide α lipoïque donne une amélioration maximale de la sensibilité • Lymphomyosot réduit la douleur (sans douleur: 75 % des groupes I et II) • L‘œdème est détectable avant les lésions vasculaires pendant la phase précoce de polynévrite © IAH 2008 27 Après 8 mois de traitement avec le Lymphomyosot on vit des résultats remarquables dans le groupe qui prenait du Lymphomyosot en plus du traitement conventionnel par rapport au groupe qui ne recevait que le traitement conventionnel (groupe de controle 3). Avec l'échographie il est clair que Lymphomyosot réduit l'œdème. Il y avait moins d'œdème dans les groupes de Lymphomyosot que dans les autres groupes. Lymphomyosot a montré être supérieur à l'acide α lipoïque dans l’amélioration de la sensibilité. Même dans la thérapie de combinaison (Lymphomyosot + l'acide α lipoïque l'amélioration a montré des résultats maximaux dans l’amélioration de la sensibilité. 3 quarts des patients qui ont reçu le Lymphomyosot était absolument sans douleurs après 8 mois. Grâce au Lymphomyosot l'œdème à l’origine des lésions vasculaires a semblé être détectable plus tôt. 27 Basic Research Improvement of Toxin Induced Liver Impairment by Lymphomyosot N Recherche fondamentale: (Amélioration des fonctions hépatiques perturbées par toxines avec le Lymphomyosot N) Lead neutralising effect in a hepatic in vitro model Prof. Rolf Gebhardt, Department of Biochemistry; University of Leipzig, Germany; preliminary results, unpublished © IAH 2008 Pour évaluer la capacité de désintoxication du Lymphomyosot N, sur des hépatocytes exposé au plomb un modèle in vitro fut spécialement développé. Les expériences ont été exécutées par le prof Gebhardt du Département de Biochimie de l'Université de Leipzig et sont toujours non publiées. Les hépatocytes furent cultivés sur la surface d'une matrice extracellulaire enrichie (MEC). Via la diffusion par la MEC, les cellules furent mises en contact avec des ions de plomb et évalué sur leur viabilité après plusieurs périodes dans le temps. Le Lymphomyosot N fut ajouté aux hépatocytes pendant ou après l'exposition à l'acétate de plomb. En ce qui concerne les résultats ? 28 Résultats de la recherche fondamentale sur l’hépatite toxique • Lymphomyosot ® N montre un effet protecteur prononcé sur des hépatocytes exposés à des ions de plomb • Lymphomyosot ® N est le plus actif quand il est donné pendant tout le temps d'exposition aux ions de plomb • Lymphomyosot ® N a un effet particulièrement fort dans la phase tardive et après l’exposition aux ions de plomb Action de désintoxication de Lymphomyosot ® N particulièrement dans la phase après l’exposition au plomb Effet détoxiquant du Lymphomysot® N spécialement après la phase d’exposition au métal lourd qu’est le plomb © IAH 2008 29 Les résultats montrent que Lymphomyosot N est capable de protéger les hépatocytes contre les effets nuisibles d'ions de plomb. En fonction des conditions expérimentales, la préparation est capable de fournir une protection presque complète in vitro contre l'empoisonnement. Lymphomyosot N est le plus actif quand il est présent en continu, mais sa présence dans les dernières phases d'exposition semble avoir une influence particulièrement forte. Deux raisons probables pour expliquer son action : Lymphomyosot N peut améliorer la résistance hépatocellulaire et soutenir la mobilisation/drainage d'ions de plomb. Des études plus poussées sont nécessaires pour approfondir les aspects mécaniques de cette protection, mais les résultats sont déjà positifs pour l'action protectrice de Lymphomyosot N. 29 Lymphomyosot : indications • Lymphoedème • Amygdalite chronique • Faiblesse immunitaire Souvent aussi utilisé dans : • Post-mononucléose (+ Engystol ®) • Drainage de la matrice extracellulaire • Potentialise l’effet des IRD sur les inflammations © IAH 2008 30 Lymphomyosot est principalement utilisé dans le lymphoedème. Chez les enfants il est souvent utilisé dans l'amygdalite et des faiblesses immunitaires. Des Homotoxicologues expérimentés l’utilisent régulièrement dans le monde entier dans la mononucléose et le syndrome post-viral, comme médicament de drainage pour nettoyer la matrice extracellulaire des homotoxines stockées et comme un booster des IRD. Lymphomyosot contient des dosages subtils de Ferrum iodatum et est donc contre-indiqué dans les maladies de la thyroïde. 30 Lymphomyosot particularités • recanalise sans effets diurétiques • aucun effet secondaire connu • en cas de maladies de la thyroïde usage limité • peut être utilisé à long terme, éventuellement avec des intervalles • aucune limitation d'âge • compatible avec d'autres médicaments • aucune interaction connue avec d'autres substances ou médicaments (voir l'avertissement dans les maladie de la thyroïde) • diverses formes galéniques • entièrement en conformité avec la vision moderne sur les mécanismes régulateurs de l'organisme humain © IAH 2008 31 Lymphomyosot a un effet recanalisant sur la lymphe. Il draine la matrice extracellulaire. Il n'a aucun effet secondaire et seulement dans des maladies de la thyroïde il doit être utilisé avec précaution. Lymphomyosot a prouvé être sûr, même après l'utilisation continue à long terme. Cependant, selon la situation particulière du patient des intervalles thérapeutiques peuvent être prévus dans le schéma thérapeutique. Lymphomyosot peut être utilisé chez les enfants et les adultes en ajustant la dose. On n'a vu aucune interaction entre Lymphomyosot et une autre substance ou médicaments. Il peut facilement être incorporé dans des thérapies existantes. Des formes galéniques sont disponibles en fonction de l'acceptation par les autorités dans les différents pays. Lymphomyosot est sûr et efficace, entièrement en conformité avec l'approche holistique de la médecine antihomotoxique. Il ne bloquera pas les mécanismes de régulation dans l'organisme et est donc accepté comme un médicament efficace dans les pathologies du système lymphatique dans la plupart des thérapies de régulation. Dans la médecine conventionnelle aussi il a montré être compatible avec les médicaments conventionnels. 31