Julia Ardis
Fr. 325
Devoir #13
15.3.11
1. Qu'est-ce qui fonde l'identité humaine selon ces différents auteurs?
Selon Locke, l'identité dépende sur l'unité des particules:
Cela montre encore en quoi consiste l'identité du même Homme, savoir, en
cela seul qu'il jouït de la même vie, continuée par des particules de matiéres
qui sont dans un flux perpétuel, mais qui dans cette succession sont
vitalement unies au même corps organisé. (Locke)
Diderot, par contre, se focalise sur l'existence intellectuelle, dans le sens que
quelqu'un sait qu'il existe parce qu'il pense, bien sûr. Mais il se distingue du
Pyrrhonisme quand il ajoute que "sans avoir plus de foi à ses raisonnemens que lui,
je tiendrai donc pour assuré que j'étais, que je suis et que je continuerai d'être moi."
De la Roche fonde l'identité entièrement sur la mémoire; sans mémoire, on serait
sans identité. L'Abbé Lignac propose que l'identité de quelqu'un est pareil à un
"existence numérique." Chacun sentirait son propre existence, mais personne
sentirait l'existence du groupe.
2. Le Rêve de D'Alembert semble défendre l'identité dans un sens matérialiste,
autrement dit, qu'on existe uniquement dans les parties qui nous composent (i.e. les
cordes vibrantes). La mémoire n'est qu'une organisation. C'est cette organisation de
la mémoire qui nous permet de sentir notre propre existence, et de créer l'histoire
de la vie qui donne naissance à la conscience (64-65).
3. Dans l'Homme-Machine, La Mettrie propose que "l'âme et le corps s'endorment
ensemble" (150). L'identité dépend sur la présence et le fonctionnement des deux
entités à la fois. Ils sont inextricablement liés, ce qui rend donc La Mettrie quelque
part entre le matérialisme et le dualisme.
4. Malgré mon propre favoritisme pour les théories purement scientifiques, il me
semble que la conception de La Mettrie est plus juste que celle de Diderot. Je
défends l'idée que "le tout est plus grand que la somme de ses parties." Il me semble
que l'âme travail ensemble avec le corps, mais qu'il y a toujours une distinction très
forte. Par exemple, une personne d'esprit dérangé serait probablement malade
physiquement aussi, suggérant une liason entre les deux. Mais il y a des exceptions
frappantes, comme le cancer, par exemple; parfois une personne qui est en train de
mourir d'un cancer mène une vie beaucoup plus saine mentalement que quelqu'un
sans cancer, peut-être comme conséquence d'être forcé de faire baisser les yeux
avec la mortalité. Quel que soit le cas, j'ai trop d'une disposition romantique de
croire qu'on n'est que des particules unis, et trop d'une disposition scientifique de
croire que l'âme est séparée du corps et puisse exister après la mort physique.
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