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PARLIAMENT OF THE ECONOMIC
COMMUNITY OF WEST AFRICAN STATES
International Conférence Centre,
Garki, Abuja, FCT, Nigeria
P.M.B. 576, Abuja, Nigeria
Tel : (+234) (9) 5240629
Fax : (+234) (9) 2347722
Email : [email protected]
PARLEMENT DE LA COMMUNAUTE
ECONOMIQUE DES ETATS DE
L’AFRIQUE DE L’OUEST
PARLAMENTO DA COMUNIDADE
ECONÓMICA DOS ESTADOS
DA ÁFRICA OCIDENTAL
1ière SESSION ORDINAIRE DU PARLEMENT DE LA CEDEAO
ABUJA, du 08 mai au 26 mai 2017
RAPPORT DE LA COTE D’IVOIRE – mai 2017
Par :
La délégation Ivoirienne :
Honorables :
- Kamara Aminata Epse Toungara;
- Sale Poli;
- Wouadja Essay;
- Zan Bi Goï Ferdinand;
- Gourene Germain;
- Traore Adjaratou Fadiga;
- Diomande Manga.
1
1) INTRODUCTION
Excellence Monsieur Cissé Lo, Président du Parlement de la CEDEAO,
Mesdames et Messieurs les parlementaires de la CEDEAO,
Mesdames et Messieurs,
Cher Collègues
C’est un honneur pour moi de prendre la parole ce matin, au nom de la
délégation ivoirienne qui par ma voix voudrais exprimer notre joie d’être
présent aujourd’hui, dans cette magnifique cité d'Abuja à l’occasion de la
1ière session ordinaire de l’année 2017.
Je voudrais, avant tout, exprimer toute notre gratitude à l'endroit du
président du Parlement de la CEDEAO, Son Excellence Monsieur Cissé Lo,
pour les efforts inlassables qu'il a déployé pour le renforcement des
prérogatives de notre institution commune.
Cher Président,
Chers Collègues,
2) PRESENTATION
Ce rapport s’articule autour de dix(10) axes à savoir :
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
X.
LA SITUATION POLITIQUE;
SITUATION SECURITAIRE ;
LA SITUATION DES DROITS DE L’HOMME :
ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES TEXTES
COMMUNAUTAIRES :
ETAT DE MISE DES PROGRAMMES ET PROJETS
COMMUNAUTAIRES:
SITUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE :
L’ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES CRITERES DE
CONVERGENCES :
ENVIRONNEMENT ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
PAIMENENT DES PRODUITS DU PRELEVEMENT
COMMUNAUTAIRE :
ACTIVITE DE SENSIBILISATION MENEES PAR LES
DEPUTES .
2
I.
LA SITUATION POLITIQUE
 Concernant la situation politique de la cote d’ivoire, les députés
ivoiriens ont voté pour le oui. La nouvelle Constitution a été ainsi
adoptée à 93,42% et le taux de participation a été de 42,42%.

Suite à l’adoption de la nouvelle constitution, Daniel Kablan DUNCAN a
été nommé vice-Président par le Président de la République, devant les
représentants du peuple à l’Assemblée nationale. Un peu plus tard dans
la même journée le Président de la République a également procédé à la
nomination du Premier Ministre, Amadou GON COULIBALY, le mardi 10
janvier 2017.

La Côte d'Ivoire depuis l’adoption de la nouvelle constitution de la
troisième république s’est dotée d’un parlement bicaméral, l’Assemblée
nationale et le sénat.

S’agissant du parlement ivoirien Après ses élections législatives la
configuration des groupes parlementaires se présente comme suit :
- RDR 129
- PDCI : 89 sièges ;
- UDPCI : 9sièges ;
- Nouvelle vision 9 sièges ;
- Agir pour le peuple sièges ;
- Vox Populi 9 sièges ;
- 1 non apparenté

Le Sénat quant à lui sera mis en place ultérieurement, il représentera
les collectivités territoriales et les Ivoiriens établis hors de Côte d'Ivoire.
Ainsi, deux tiers des sénateurs seront élus au suffrage universel
indirect et un tiers des sénateurs désigné par le président de la
République. En attendant la mise en place du sénat l’assemblée
nationale joue pleinement son rôle.

La Cour d'assises d'Abidjan a acquitté mardi 28 mars 2017 l'ex-première
dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo. Elle était jugée depuis près de
dix mois pour crime contre l'humanité lors de la crise post-électorale
2010-2011.
II.
SITUATION SECURITAIRE
3

L'environnement général, au plan de la paix et de la sécurité reste stable.
S'agissant précisément de la sécurité, L’indice de sécurité en Côte
d’Ivoire s’est établi à 1,5 au 31 décembre 2016 contre 1,6 en 2015.

La côte d’Ivoire a organisé également la 6ème réunion des Ministres
chargés de la Défense des Pays Membres de la Communauté des États
Sahélo -Sahariens (CEN-SAD), à Abidjan du 02 au 05 mai 2017. La
rencontre d’Abidjan, a accueilli plus de trois cents (300) participants en
provenance de vingt-sept (27) pays membres de l’espace CEN-SAD, a
pour thème: «Ensemble, contre le terrorisme, pour la Sécurité et le
Développement mutuel». Elle a été l’occasion d’approfondir la réflexion
sur les défis sécuritaires de plus en plus importants au regard de
l’ampleur de la menace terroriste, et de prendre des décisions fortes en
vue du renforcement de la coopération en matière de défense, de paix
et de sécurité au sein de la CEN-SAD.
III.
SITUATION DES DROITS DE L’HOMME :

Conformément à la volonté du Président la République de voir tous les
réfugiés et exilés ivoiriens retourner en Côte d’Ivoire, le gouvernement
ivoirien a conduit deux missions d’information et de sensibilisation des
refugiés et exilés ivoiriens au Libéria, du 03 au 06 mai 2016, et au
Ghana, du 11 au 15 mai 2016. Ces missions ont permis de briser le mur
de méfiance entre ces réfugiés et les dirigeants ivoiriens et d’obtenir des
résultats tangibles, dans la mesure où un grand nombre d’entre eux ont
manifesté le désir de retourner au pays pour s’engager dans la
dynamique de réconciliation en cours. Ainsi, la visite au Liberia a
favorisé le retour de 350 réfugiés et depuis le 03 mai 2016, ce sont près
de
1755
réfugiés
qui
sont
revenus
en
Côte
d’Ivoire.

Le gouvernement de Côte d’Ivoire travaille en liaison avec le HCR pour le
rapatriement volontaire du premier contingent de réfugiés ivoiriens
résident au Ghana. Les réfugiés ivoiriens résidant au Togo et en Guinée
se préparent eux aussi à regagner leur pays d’origine.
IV.
L’ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES TEXTES COMMUNAUTAIRES

V.

a) Ratification des protocoles et de convention de la
communauté
La côte d’Ivoire applique les dispositions de la valeur CAF. Elle a ratifié
à ce jour 31 conventions.
L’ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES PROGRAMMES ET PROJETS
COMMUNAUTAIRES
Le 30 mars 2017, la Cote d’Ivoire a adopté un décret portant ratification
du Traité relatif à la création du Corridor Abidjan Lagos entre les
4
Gouvernements de la République du Bénin, de la République de Côte
d’Ivoire, de la République du Ghana, de la République Fédérale du
Nigéria et de la République Togolaise, signé le 28 mars 2014 à
Yamoussoukro. Le traité relatif à la création du Corridor Abidjan Lagos,
est né de la volonté des Chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du
Togo, du Benin et du Nigéria de conduire de façon conjointe et concertée
le projet autoroutier Abidjan-Lagos.

Ce projet permettra d’étendre le Corridor Abidjan-Lagos pour en faire
une autoroute à 2X3 voies à chaussées séparées sur une distance
d’environ 1028 kilomètres afin de faciliter la circulation des personnes
et des biens, consolider l’intégration régionale et accroitre le dynamisme
des économies des pays de la région ouest-africaine.
VI.
SITUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
 Les performances réalisées à fin décembre 2016 sont satisfaisantes.
Pour l’année 2017, suite aux chocs externes principalement à la baisse
du prix du cacao et la hausse du prix du pétrole, une actualisation des
projections économiques et budgétaires s’est avérée nécessaire.

Toutefois, la croissance s’est maintenue à un niveau élevé en 2016
(7,9%) et les perspectives restent bien orientées même si les risques ne
sont pas inexistants dans un contexte global et régional fragilisé.
L’inflation est contenue à 1,8 % et les secteurs d’exportations
soutiennent la balance des paiements. Une attention particulière doit
être portée à la gestion budgétaire et au risque de détérioration des
termes de l’échange. Le maintien de la dynamique économique à moyen
terme passe par une amélioration significative du climat des affaires et
la poursuite des réformes structurelles, afin que l’investissement privé
puisse prendre le relais de la dépense publique.

Le pays a enregistré une croissance de 7,9% en 2016, 7,8% prévus en
2017). Ces performances, initialement dues à un effet de rattrapage qui
s’atténue progressivement, reposent sur des facteurs structurels tels que
la stabilité politique et monétaire (appartenance à la Zone franc), la
diversification de l’économie et l’amélioration du climat des affaires.
L’économie ivoirienne a également bénéficié d’un environnement
extérieur favorable : la hausse jusqu’en août 2016 des cours du cacao,
conjuguée à la baisse des cours du pétrole et la dépréciation du franc
CFA par rapport au dollar (devise dans laquelle sont libellés les
principaux produits exportés) s’est traduite par une amélioration de 30%
des termes de l’échange. Le désendettement obtenu grâce à l’initiative
PPTE a également permis à la Côte d’Ivoire de retrouver des marges de
manœuvre financière pour mettre en œuvre son programme
d’investissements publics grâce à un recours aux marchés financiers
régional (bons et obligations du Trésor) et international (Eurobond).
5

L’économie ivoirienne est diversifiée. Le secteur agricole atteint 28% du
PIB et la Côte d’Ivoire conserve sa place de premier producteur mondial
de cacao (plus de 35 % du marché). Le secteur secondaire (25% du PIB)
concerne principalement le raffinage de pétrole, l’énergie, l’agroalimentaire et le BTP. Le secteur tertiaire (47% du PIB) est dominé par
les télécommunications, les transports (portuaire et aérien), la
distribution et les activités financières. La relance est soutenue par les
investissements publics (transports, énergie, santé, éducation) et privés
(mines, agriculture, énergie et logements), ainsi que par la
consommation des ménages.

L’inflation est faible grâce à un régime de change fixe lié à son
appartenance à la Zone franc. Elle a été de 1% en 2016, après 1,2% en
2015 et 0,4% en 2014. L’inflation se maintient ainsi sous le seuil
commun fixé à 3% pour les pays de la CEDEAO. Les projections
s’établissent à 1,5% en 2017.

Le déficit budgétaire a atteint 4% du PIB en 2016 (contre 2,9% en 2015),
en raison de la mise en œuvre du plan national de développement (PND
2016-2020) qui prévoit d’importants investissements publics et de
recettes fiscales moins élevées que prévues. La loi de finances 2017
prévoit une amélioration du déficit (3,7%). Des incertitudes existent
néanmoins en raison de l’impact budgétaire des mouvements sociaux du
début d’année et de l’évolution des cours du cacao.

Concernant la fiscalité, des mécanismes de progression existent pour
renforcer le taux de pression fiscale (16,8% en 2016 et 2017), notamment
via l’amélioration du taux de recouvrement (informatisation,
amélioration de l’administration fiscale et douanière) et l’élargissement
de l’assiette fiscale (diminution des exemptions).

La dette publique a atteint 48,3% du PIB (17,3 Mds USD) fin 2016. un
l’allègement progressif de la dette publique généré par le C2D, le ratio
dette publique sur PIB s’est accru, passant de 45% (34% hors C2D) en
2012 à 48,3 fin 2016 (43,2% hors C2D). La Côte d’Ivoire demeure dans
la catégorie des pays à risque de surendettement modéré.

La dette est financée principalement par appel aux marchés financiers
et aux bailleurs de fonds asiatiques. Le recours au marché du FCFA est
régulier, le dernier datant de mars 2016 (184 M€ à 12 ans).

La balance des paiements est légèrement négative en 2016 (0,3% du
PIB), en raison d’un déficit de la balance courante. Ce dernier s’est
creusé en 2016, à 2% (contre 1% en 2014), en raison de la dégradation
de la balance des services et d’une contraction de l’excédent de la
balance commerciale (8,4% du PIB en 2016 contre 9,9% en 2015). La
6
balance des capitaux et financière est positive, grâce aux IDE. Les
réserves de change restent à 2,9 mois d’importations de biens et services.

La poursuite de l’amélioration du climat des affaires est une condition
pour le maintien d’un taux de croissance élevé à moyen terme. De
nombreux progrès ont été réalisés en 2016 et 2017, sur le plan juridique
(codes
des
investissements,
minier,
de
l’électricité,
des
télécommunications…) et institutionnel (création du tribunal du
commerce, du guichet unique …). Néanmoins la mise en œuvre des
textes reste perfectible, en particulier dans le domaine fiscal, douanier,
foncier et des marchés publics.

La Côte d’Ivoire a achevé avec succès fin 2016 un programme de
réformes avec le FMI. À la demande des autorités, un nouveau
programme triennal (2017-2019), soutenu par la facilité élargie de crédit
et le Mécanisme élargi de crédit, a été conclu avec le Fonds. Ce
programme est structuré autour des axes suivants : (i) la préservation
des marges de manœuvre budgétaire de l’Etat, (ii) le renforcement de la
gestion des finances publiques et des entreprises publiques, (iii) le
développement du secteur privé, (iv) l’assainissement et le
développement du secteur financier et (v) le renforcement de l’appareil
statistique.

Le mardi 11 avril 2017, s’est tenu sous la présidence du Chef de l’Etat,
un séminaire sur les Plans d’Actions Prioritaires (PAP) 2017-2020 du
Gouvernement. Ce séminaire a permis d’adopter les Plans d’Actions
Prioritaires qui constitueront la base commune du travail
gouvernemental sur la période 2017-2020. Ce programme d’action, qui
prend en compte le PND 2016-2020 et les grandes orientations du
Président de la République, vise à apporter des réponses concrètes et
diligentes aux attentes des populations en ce qui concerne l’amélioration
de leurs conditions de vie.
VII.
ETAT DE MISE EN OUVRE DES CRITERES DE CONVERGENCE
MACROECONOMIQUE
Critères de premier rang
-
Le ratio du solde budgétaire de base rapporté au PIB nominal
a été de 2,6 % en 2016 contre 2,9% en 2015. Il est estimé à miparcours à 3,5 % en 2017 ;
-
Le taux d’inflation annuel moyen est ressorti à 1,% en 2016
contre 1,2% en 2015. à mi-parcours 2017 il est de 1,5% ;
7
-
L’encours de la dette publique intérieure et extérieure
rapporté au PIB nominal s’est établi à 39% en 2016 contre 40%
en 2015. En 2016, Il se situe à 39% à mi-parcours 2017;
-
Les arriérés de paiement:
-
non-accumulation d’arriérés de paiement intérieurs sur
la gestion de la période courante : ce critère a été respecté
en 2016. Il l’a été également en 2016 et en 2015
-
non-accumulation d’arriérés de paiement extérieurs sur
la gestion de la période courante : ce critère a été respecté
en 2016. Il l'a été également en 2015
Critères de second rang
- Le ratio masse salariale sur les recettes fiscales se situe à 39,6
% en 2016 contre 46% en 2015.
- Le ratio des investissements publics financés sur ressources
intérieures rapportés aux recettes fiscales est de 29,9 % en
2016 contre 25,9 % en 2015.

-
Le ratio du solde extérieur courant hors transferts publics par
rapport au PIB nominal a été de -1,6 en 2016 contre -0,1 en
2015 ;
-
Le taux de pression fiscale est passé de 15,7 % en 2015 à 16,7
% en 2016. Il est également estimé à de 16,8 % en 2017.
L’analyse de l’état de convergence de l’économie ivoirienne en 2016,
indique que l’ensemble des critères de premier rang a été respecté.
Concernant les critères de second rang, seul la masse salariale et le taux
de pression fiscale ne sont pas conformes à la norme communautaire.
Tableau 1.2 : Critères de convergence 2015
ETAT DE REALISATION DES CRITERES EN 2016
1
Solde budgétaire de base sur PIB nominal (norme >=0)
2
Taux d'inflation annuel moyen (norme <=3%)
3
Encours de la dette publique totale rapporté au PIB
nominal (norme <=70%)
8
Côte
d'Ivoire
2,6
1
41,8%
4
Non-accumulation d’arriérés de paiement (en milliards)
0
4.1
Arriérés de paiement intérieurs
0
4.2
Arriérés de paiement extérieurs
5
Masse salariale sur recettes fiscales (norme <= 35%)
40,8
6
Investissements financés sur ressources intérieures sur
recettes fiscales (norme >=20%)
30,8
7
Solde extérieur courant hors dons sur PIB nominal
(norme >= -5%)
-1,4
8
Taux de pression fiscale
16,7
0
(norme >=17%)
9
VIII.
ENVIRONMENT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES :
Concernant la mise des décisions issues de la COP21l, le
Gouvernement dans l’élaboration de son Plan National de
Développement (PND 2016‐ 2020) a inclus dans cinq (5) axes
stratégiques du PND 2016‐ 2020 les objectifs de développement
durable (ODD) dans le tableau ci-dessous :
PLAN NATIONAL DE DEVELOPPEMENT
(PND)
2016‐2020
OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT
DURABLE (ODD)
2016‐2030
ODD 11 : Villes et communautés
durables
ODD 16 : Paix, justice et instituions
efficaces
ODD 17 : Partenariat pour la
réalisation des objectifs
ODD 1: Pas de pauvreté
ODD 2: Faim “zéro”
ODD 3: Bonne santé et bien‐être
ODD 4 : Education de qualité
ODD 5 : Egalité entre les sexes
ODD 14 : Vie aquatique
Axe Stratégique 1 : Renforcement de la
qualité des institutions et de la
gouvernance
Axe Strategique2 : Accélération du
développement du capital humain et
promotion du bien‐être social
Axe Stratégique 3 : Accélération de la
transformation
structurelle
de
l'économie par l'industrialisation
Axe Stratégique 4 : Développement des
infrastructures harmonieusement reparties
sur le territoire national et préservation de
l’environnement
Axe Stratégique 5 : Renforcement de
l’intégration régionale et de la
coopération internationale
ODD 8 : Travail décent et croissance
économique
ODD 12 : Consommation et production
responsables
ODD 6 : Eau propre et assainissement
ODD 7 : Energie propre et d’un coût
abordable
ODD 9 : Industrie, innovation et
Infrastructures
ODD 13 : Lutte contre le changement
climatique
ODD15 : Vie terrestre
ODD 10 : Inégalité réduite
ODD 17 : Partenariats pour la réalisation des
objectifs
Cela traduit l’engagement du Gouvernement à œuvrer pour l’atteinte
des ODD dans tous les secteurs.
L’engagement fort du Gouvernement par l’intégration des ODD dans
les politiques sectorielles et locales sera confirmé à travers le
renforcement des capacités des acteurs intervenant dans le
processus notamment, l’administration publique, la société civile, les
10
collectivités locales, le secteur privé, le parlement et les médias.

Concernant l’environnement et le changement climatique le
gouvernement a adopté un décret portant gestion écologique des Déchets
d’Equipements Electriques et Electroniques, en abrégé DEEE. Ce décret
est conforme à plusieurs conventions internationales ratifiées par la Côte
d’Ivoire ayant trait aux DEEE, notamment la Convention de Bâle sur le
contrôle des mouvements transfrontières des déchets et leur élimination,
la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des
déchets dangereux et la Convention de l’Organisation Internationale du
travail (OIT) sur la sécurité et la santé des travailleurs.
Ce décret vise à lutter contre la prolifération des déchets issus
d’équipements électriques et électroniques et à promouvoir la
réutilisation, le recyclage ainsi que les autres formes de valorisation de
ces déchets. Il permettra également d’en collecter une plus grande quantité
et de la gérer selon les normes écologiques, à un coût plus compétitif
pour le secteur et les consommateurs. Ainsi, le décret définit les
exigences relatives aux aspects financiers et opérationnels, et précise les
sanctions y afférentes pour tous les acteurs impliqués dans la collecte et
la gestion écologique des DEEE.
La côte d’Ivoire a également autorisé la tenue à Abidjan de la 2ème
Conférence des Parties de la Convention de Bamako sur l’interdiction
d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des
mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux
produits en Afrique. Prévue pour se dérouler entre les mois de
septembre et octobre 2017, cette deuxième conférence qui sera
organisée par les Etats Parties en collaboration avec ONU
Environnement, permettra aux participants de discuter des avancées
réalisées dans la mise en œuvre de cette convention.

IX.
PAIMENENT
DES
COMMUNAUTAIRE
PRODUITS
DU
PRELEVEMENT

Le gouvernement ivoirien a fortement contribué à l’élaboration des
textes nécessaires à la finalisation du TEC CEDEAO. le TEC est rentré
en vigueur le 1er janvier 2015. Pour se pencher sur la mise en œuvre
du Tarif Extérieur Commun (TEC) de son organisation et de son impact
sur les économies de la région, les ministres de l’Economie et des
Finances des Etats de la Communauté Economique des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), se sont réunis à Dakar le jeudi 18 août
2016.

La Côte d’Ivoire, est à jour au niveau de ses cotisations communautaire.
11
X.
ACTIVITES
DE
PARLEMENTAIRES
SENSIBILISTION
MENEES
PAR
LES
La cote d’Ivoire sous l’impulsion de son Président de l’Assemblée national
et du Groupe National du Parlement de la CEDEAO a invité le Président du
Parlement de la CEDEAO, Monsieur Cissé Lo. Le Président du Parlement de
la CEDEAO au cours de l’ouverture de la 1ère session ordinaire de
l’Assemblée nationale a délivré un message de sensibilisation face aux
attaques terroristes de la sous-région et dans le monde. Il s’est également
rendu avec une forte délégation de ladite institution à Grand –Bassam, le
28 Avril 2016 afin de rendre hommage aux victimes des attaques terroristes
du 13 Mars 2016. Il a également livré un message de sensibilisation aux
populations relayé par les médias. Le groupe national ivoirien du parlement
de la CEDEAO a également organisé un cocktail afin de permettre au
Président Cissé Lo de délivré un message aux populations de Treichville
pour l’intégration des peuples, la paix, la sécurité et la cohésion sociale.
CONCLUSION
Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs,
Chers collègues parlementaires, comme vous l'avez vu, les efforts de la cote
d'ivoire depuis la dernière session se sont concentrés sur le développement
durable, la poursuite de la cohésion sociale, la réconciliation nationale, la
paix et la mise en œuvre de la nouvelle constitution.
Vive la CEDEAO !
Je vous remercie
12
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