
Gouvernements de la République du Bénin, de la République de Côte
d’Ivoire, de la République du Ghana, de la République Fédérale du
Nigéria et de la République Togolaise, signé le 28 mars 2014 à
Yamoussoukro. Le traité relatif à la création du Corridor Abidjan Lagos,
est né de la volonté des Chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du
Togo, du Benin et du Nigéria de conduire de façon conjointe et concertée
le projet autoroutier Abidjan-Lagos.
Ce projet permettra d’étendre le Corridor Abidjan-Lagos pour en faire
une autoroute à 2X3 voies à chaussées séparées sur une distance
d’environ 1028 kilomètres afin de faciliter la circulation des personnes
et des biens, consolider l’intégration régionale et accroitre le dynamisme
des économies des pays de la région ouest-africaine.
VI. SITUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
Les performances réalisées à fin décembre 2016 sont satisfaisantes.
Pour l’année 2017, suite aux chocs externes principalement à la baisse
du prix du cacao et la hausse du prix du pétrole, une actualisation des
projections économiques et budgétaires s’est avérée nécessaire.
Toutefois, la croissance s’est maintenue à un niveau élevé en 2016
(7,9%) et les perspectives restent bien orientées même si les risques ne
sont pas inexistants dans un contexte global et régional fragilisé.
L’inflation est contenue à 1,8 % et les secteurs d’exportations
soutiennent la balance des paiements. Une attention particulière doit
être portée à la gestion budgétaire et au risque de détérioration des
termes de l’échange. Le maintien de la dynamique économique à moyen
terme passe par une amélioration significative du climat des affaires et
la poursuite des réformes structurelles, afin que l’investissement privé
puisse prendre le relais de la dépense publique.
Le pays a enregistré une croissance de 7,9% en 2016, 7,8% prévus en
2017). Ces performances, initialement dues à un effet de rattrapage qui
s’atténue progressivement, reposent sur des facteurs structurels tels que
la stabilité politique et monétaire (appartenance à la Zone franc), la
diversification de l’économie et l’amélioration du climat des affaires.
L’économie ivoirienne a également bénéficié d’un environnement
extérieur favorable : la hausse jusqu’en août 2016 des cours du cacao,
conjuguée à la baisse des cours du pétrole et la dépréciation du franc
CFA par rapport au dollar (devise dans laquelle sont libellés les
principaux produits exportés) s’est traduite par une amélioration de 30%
des termes de l’échange. Le désendettement obtenu grâce à l’initiative
PPTE a également permis à la Côte d’Ivoire de retrouver des marges de
manœuvre financière pour mettre en œuvre son programme
d’investissements publics grâce à un recours aux marchés financiers
régional (bons et obligations du Trésor) et international (Eurobond).