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qu’estimer  le pourcentage de mortalité associée (INSPQ, 2012).  
Au États-Unis, il est estimé qu’à chaque année, il y a en moyenne 250 000 à 500 000 patients (Maki, 
Kluger et Crnich, 2006) retenus avec une bactériémie reliée à un cathéter intravasculaire central (CIC).  
Ces patients sont exposés à des risques infectieux quand ils reçoivent des soins dans des établissements 
de soins de santé, en particulier quand ils subissent des soins et des traitements invasifs (Unahalekhaka, 
2011).  Le taux d’infection par 1 000 jours-patients est plus élevé dans les unités des soins intensifs, 
suivi par les pouponnières pour nouveau-nés à risque et les pouponnières bien portants (Unahalekhaka, 
2011).   La prévalence  de développer  une bactériémie associée  aux  cathéters centraux  est  de  0.1%  à 
0.5% par 1 000 jours cathéters (Maki, Kluger et Crnich, 2006).  Il en résulte un taux de mortalité de 
12% à 25% (Maki, Kluger et Crnich, 2006).  La morbidité est plus élevée pour les patients dans les 
unités des soins intensifs (Unahalekhaka, 2011).    
Les infections acquises dans les établissements de soins n’affectent pas seulement les établissements de 
santé mais aussi les patients,  les  membres de leurs familles  et le personnel soignant (Unahalekhaka, 
2011).  Une des conséquences qui affecte le patient et sa famille est que le patient qui développe une 
bactériémie associée  à  un  CIC acquise aux soins intensifs  prolonge sa durée d’hospitalisation de 20 
jours et de 22 jours si acquise en centre hospitalier (Maki, Kluger et Crnich, 2006). 
60% des patients (Lavery, Ingram, 2006) hospitalisés requièrent un CIC pour permettre un accès à long 
terme pour l’administration de médicaments, d’antibiotiques, de solutions électrolytiques, de produits 
sanguins, de l’alimentation parentérale, de la chimiothérapie, des bilans hémodynamiques et faire des 
traitements  d’hémodialyse  (Maki,  Kluger,  Crnich,  2006).  Non  seulement  cet  accès  vasculaire  est 
primordial pour l’optimisation de sa santé et de son bien-être mais surtout, il est du devoir du CSSS de 
s’assurer que le patient et sa famille reçoivent des soins de qualité donnés de façon sécuritaire (Girard,