Des problèmes se posent aussi en termes de sécurité et d'éthique aggravés par
l'internationalisation des règlementations : "fun", chantage, escroquerie, subversion, etc.
face à certains publics vulnérables notamment (enfants, personnes âgées)
À l'heure actuelle, hormis pour des règles techniques, au sein de quelques grands systèmes
collaboratifs, il semble qu'aucune « gouvernance mondiale » ne soit vraiment parvenue à
une vision à long terme, ni à une surveillance ou à imposer un respect de règles « minimales
réputées communes ».
Dérives en matière de consommation d'énergie et de ressources
La mondialisation des TIC, permettant un accès banalisé et 24h/24 depuis n'importe quel
point du globe à un ensemble de ressources (données, puissance informatique), a aussi des
effets pervers en termes environnementaux : Selon France Télécom, une utilisation judicieuse
(pour le télétravail par exemple des NTIC) permettraient de réduire de 7 % les émissions des
gaz à effet de serre entre 2010 et 2020 (1/3 de l'objectif français de 20 % selon les protocoles
actuels), mais en réalité :
l'empreinte écologique de l'informatique grandit rapidement à cause d'une consommation
très importante de métaux précieux, rares ou toxiques
L'empreinte carbone et énergétique augmente également dans le monde, ainsi pour certains
matériels qu'un gaspillage énergétique (ex : veille, ou absence d'extinction automatique).
En 2011, les TIC représentaient 6,2 % en 2005 (et 7,3 % en 2008) de la consommation
électrique de la France (35,3 TWh/an en 2008), mais avec une croissance moins rapide que
celle des usages (19 % sur 3 ans vs 40 % pour l'augmentation des équipements et une
explosion des usages). Sur ces 35, 3 TWh/an, les télécoms en représentent 6,7 TWh/an).
Selon France télécom si l'on ne tient pas compte de l'augmentation des usages, les matériels
plus économes ont permis de diminuer la consommation de 30 %.
Selon un rapport "“Votre cloud est-il Net?“. " (avril 2012), « Certains centres de traitement
des données consomment autant d’électricité que 250 000 foyers européens6. Si le « cloud »
était un pays, il se classerait au 5e rang mondial en termes de demande en électricité, et ses
besoins devraient être multipliés par trois d'ici à 2020 »6.
Des efforts supplémentaires permettraient de diminuer cette consommation jusqu'à 34,3
TWh/an avant 2012 et à 33,9 TWh/an à horizon 2020 ; la part des Télécoms pouvant alors se
stabiliser à 8,5 TWh/an en 2012, pour décroître en à 7,6 TWh/an en 20207. En 2010, en
France, une charte a engagé les opérateurs développer le réseau tout en économisant
l'électricité, et améliorer la récupération et le recyclage des matériels informatiques8. De 2005
à 2008, les unités centrales desktop vendues ont légèrement diminué leur consommation
d'énergie, de même que les écrans, alors que la consommation des portables augmentaient
légèrement9
Ouverture des pays aux TIC
Chaque année, le Forum économique mondial publie le "Networked Readiness Index", un
indice défini en fonction de la place, l'usage et le bénéfice que peut tirer un pays des
Technologies de l'Information et des Communications. Cet indice prend en compte une
centaine de pays (133 en 2009-2010) et permet d'établir un classement mondial. Cet indice
reste encore sous le niveau souhaité si l'on prend en considération les besoins et les limitations
imposées par les situations actuelles.