L`ouverture des économies

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L' OUVERTURE DES ECONOMIES
L'ouverture des économies est croissante dans le temps. Elle résulte de l'accroissement des flux
d'échanges de biens, de services et de capitaux qui sont facilités par des devise
L’ouverture des économies a permis une forte progression des échanges internationaux, qui prennent la
forme de transactions relatives aux biens, services et capitaux. Le commerce mondial concerne le
secteur des marchandises et de plus en plus celui des services, grâce notamment aux progrès réalisés
dans les techniques de l’information et de la communication. L’échange international offre ainsi la
possibilité aux différents pays de s’approvisionner en biens non disponibles sur le territoire national ou
de se le procurer à moindre coût. Par ailleurs, il permet aussi à l’ensemble de ces pays de disposer
d’une plus grande variété de produits.
L'évolution des échanges
Les différences selon les pays et les secteurs
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Différences selon les pays
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La concurrence internationale
La mesure des échanges
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La balance des paiements
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Le taux d'ouverture (sur l'extérieur) d'une économie

Le taux d'exportation
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Le taux d'exportation de pénétration du marché intérieur
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La part du marché
Le paiement des échanges
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Le marché des changes
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Le taux de change
L'influence du taux de change

Le taux de change et la compétitivité des entreprises
Cours rédigé par Claire Mangin
pour le blog : www.love-communication.fr
L'EVOLUTION DES ECHANGES
Le libre échange est le résultat d’un processus législatif, culturel, et technique. Malgré quelques
tendances protectionnistes encore présente, les marchés sont ouverts plus que jamais. Ainsi, depuis la
fin de la 2ème guerre mondiale, le volume des échanges commerciaux augmente plus vite que celui de
la production mondiale.
Le taux de croissance des échanges internationaux était de 4% dans les années 1970. En 2007,
l’ensemble des exportations mondiales dépassait les 13 000 milliards de dollars de marchandises.
Aujourd'hui, le taux est passé à 7%.
Parmi les autres biens échangés ont peut compter les produits primaires de base (produits agricole,
minerais…), les produits énergétiques (pétrole), les produits de consommation finale (vêtements,
montres…). La part des industries extractives varie en fonction du cours du dollar et d'un prix du marché
à la hausse sous l'effet des besoins importants des pays émergeants, ainsi que de la baisse des
ressources disponible.
Les produits manufacturés sont particulièrement dominants face aux produits agricoles ou miniers. Les
services qui représentent 20% des échanges voient leur proportion grandir progressivement.
La part des services tels que le commerce électronique ou le tourisme augmente. En vingt ans, les
échanges de services sont passés de 15% à 22% des échanges internationaux. Les principaux services
échangés sont les transports, les assurances, les services bancaires, le tourisme, les loisirs, le domaine
informatique (conception de logiciel et saisie) et de la communication.
On distingue également des transferts de technologies (brevets, licences, ingénierie…), des transferts
d'homme (émigration, déplacement pour affaires…) ainsi que des échange intellectuels, politiques et
culturels.
LES DIFFERENCES SELON LES PAYS ET LES SECTEURS
Différences selon les pays
Les échanges commerciaux concernent toutes les économies à des degrés divers. L’ouverture des
économies a permis à certains pays, comme la Chine d’exploiter leur insertion dans les échanges
internationaux comme un moteur puissant de croissance nationale. Toutefois, d’autres économies ne
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profitent pas aussi directement de ce vecteur de croissance. Les économies Sud-Africaines, par
exemple, participent peu à ces échanges.
Les échanges sont concentrés dans la Triade : Europe de l’Ouest, Amérique du Nord, Asie de l’Est. Les
transactions entre ces trois zones couvrent les trois quart des échanges mondiaux. De plus, les
échanges intra zone (les flux internes à chaque zone) y ont une place prépondérante. Les échanges de
marchandises sont majoritaires couvrant 75% de ces transactions.
Les pays ne participent pas de manière égale aux échanges : 22 pays assurent à eux seuls 75% du
commerce mondial. De nombreux pays en développement (notamment d'Afrique) restent encore à
l'écart du commerce mondial.
La concurrence internationale
Tous les secteurs ne sont pas exposés de la même manière à la concurrence internationale.
L'agriculture est un secteur protégé pour assurer la sécurité alimentaire, l'entretien du milieu naturel, et
un revenu aux agriculteurs. Elle bénéficie de soutiens publics. Seulement 10% de la production agricole
mondiale fait l'objet d'échange internationaux.
Certaines branches industrielles (textile, chimie, automobile, acier, bois…) sont aussi protégées par des
tarifs douaniers et sont abritées de la concurrence mondiale.
Les services sont souvent de nature publique (éducation, santé) et échappent à l'échange. D'autres
service sont protégés : secteurs des transports, des télécommunications, du cinéma.
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LA MESURE DES ECHANGES
La balance des paiements
Les capitaux circulent entre les États. Les flux qu'il génèrent sont comptabilisés sur des balances
établies par les comptabilités nationales de chaque État.
Pour la France, ces flux sont comptabilisés par la balance des paiement, document comptable et
statistique qui enregistre les relations économiques effectuées pendant un an avec le reste du monde.
Elle comprends trois comptes :

Le compte des transaction courante regroupe la balance commerciale (elle enregistre les
importations et les exportation des biens), les échanges de services, les transferts courant,
certains revenus du travail et les revenus du capital sous forme d'intérêts et de dividendes.
o Si les exportations (X) > importation (M) = solde excédentaire,
o Si les exportations (X) < importations (M) = solde déficitaire.
On peut considérer qu'un déficit des comptes courants est dû à une consommation excessive par
rapport au revenu par rapport au revenu disponible.
Une autre analyse met l'accent sur l'approche financière : le déficit de la balance courante correspond à
un excès des investissement (besoin de financement) par rapport à l'épargne privée et publique
(capacités de financement).
La deuxième approche est devenue la principale. Elle met l'accent sur les deux déterminants que sont
l'épargne et l'investissement. On en déduit ensuite l'évolution de la balance commerciale.


Le compte de capital qui retrace les transferts en capital entre la France et l'étranger. Il s'agit
pour l'essentiel d'acquisitions d'actifs non financiers tels que les achats et ventes de brevets et
les remises de dettes,
Le compte financier qui retrace les échanges des capitaux. Il concerne les investissements
directs qui consistent dans le financement des activités effectuées par les entreprises à
l'étranger, que ce soit pas des créations (constructions de bâtiments), des rachats ou de simples
prises de participation (achat de plus de 10% du capital). On retrouve également les
investissements de portefeuille représentant les achats d'action et d'obligations effectuée à
l'étranger. L'objectif consiste à se procurer des revenus financiers (dividendes, spéculation
boursière). D'autres investissements peuvent apparaître (investissements publics).
Le compte "Avoirs de réserve" constitue la contrepartie du solde global des autres postes. Il reflète la
position monétaire du pays.
L'ensemble de la balance est ajusté en cas d'écarts inexpliqués par le compte "Erreurs et Omissions".
Il faut remarquer que souvent, par abus de langage, on dit que la balance des paiements est en déficit
ou alors en excédant) lorsqu’on veut dire en réalité que la balance des transactions courantes «(ou
parfois la balance commerciale) est déficitaire (importations plus importantes) ou excédentaire
(exportation plus importantes).
En cas de compte déficitaire, deux explications majeures peuvent justifier ce résultat. D’une part, il peut
être considéré que la consommation est excessive par rapport au revenu disponible. D’autre par, ce
résultat peut traduire un excès dans les investissements par rapport à l’épargne privée et publique.
Le taux d'ouverture (sur l'extérieur) d'une économie
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Le taux d’ouverture de l’économie évalue le ratio de la production échangée sur la production totale. Il
traduit l’interdépendance existante entre les différents pays. Au niveau mondial, ce taux s’élève
actuellement de 25%. Cela signifie que 25% de la production réalisée dans le monde est exportée. Le
calcul du taux d’ouverture de l’économie peut se réaliser également par secteur afin d’optimiser l’analyse
de ces échanges. Ainsi, il apparait par exemple que dans le secteur de l’électronique, ce ratio s’élève à
50%. Ce qui signifie que 50% des produits fabriqués dans ce secteur d’activité sont destinés à l’échange
international.
(𝐸𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 + 𝐼𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠)/2
𝑃𝐼𝐵
La comparaison des taux d’ouverture de l’économie entre les différents pays montre que tous ne sont
pas ouverts sur l’extérieur de façon égale. Ces différences peuvent résulter des différences de taille du
marché intérieur (étendue du territoire, nombre d’habitants…) entre les différents pays, ainsi que de leur
plus ou moins grande spécialisation productive.
Le taux d'exportation
Le taux d'exportation est mesuré par le pourcentage des ventes réalisées à l’étranger que ce soit pour
une entreprise, un secteur ou une industrie.
Le taux d'exportation situe la position de l'entreprise sur les marchés internationaux. Le taux
d’exportation est influencé positivement par le degré d’innovation, les collaborations et les activités de
recherche marketing
Exportations = ventes directes à l'exportation déclarées par les entreprises, c'est-à-dire celles qui ne
passent pas par une société tiers.
CA HT = Chiffre d'affaires hors taxes: montant des affaires réalisées par l’entreprise avec les tiers dans
l’exercice de son activité professionnelle normale
Le taux d'exportation de pénétration du marché intérieur
Le taux de pénétration du marché est un taux mesurant la couverture du marché par un produit ou
service donné.
𝐼𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
(𝑃𝐼𝐵 + 𝐼𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 − 𝐸𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠)
La part du marché
La part de marché d'un produit, d'un service, ou d'une entreprise d'un marché donné est le pourcentage
de ses ventes sur ce marché par rapport au total des ventes de ce produit faite par ses concurrents et
elle-même
𝐸𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑′ 𝑢𝑛𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑢𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑜𝑢 𝑧𝑜𝑛𝑒
𝐸𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠
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LE PAIEMENT DES ECHANGES
Chaque pays possédant une monnaie différente (à l'exception des pays de la zone euro), le paiement
des échanges nécessite la conversion des monnaies. Elle s'effectue sur le marché des changes qui est
le lieu de rencontre de l'offre et de la demande portant sur une devise.
Les acteurs du marché sont les ménages, les entreprises commerciales, les institutions publiques et
privées et les banques (cambistes).
Le marché des changes
Le marché des changes est le marché sur lequel s'effectuent les opérations d'achat ou de vente de
devises ou monnaies étrangère. Les transactions sur ce marché est cent fois supérieures à celles des
biens et services.
Ce n'est pas un marché concret localisé dans un lieu particulier, mais un marché mondial interbancaire
qui fonctionnement en continu. Les transactions s'effectuent par téléphone, par télex ou par
l'intermédiaire de réseaux d'information et de communication spécialisés 'Reuter) auxquels les banques
sont abonnées.
Il est constitué :


du marché du change scriptural, se traduit par des jeux d'écritures sur les banques nationales
et étrangères qui leur servent de correspondant. Ce type de change représente de loin la part la
plus importante du marché des changes. Ses taux sont d'ailleurs plus faibles que ceux du
marché des changes manuel,
du marché du change manuel consiste à acheter ou vendre, principalement, auprès d'une
institution financière des billets de banque ou des chèques de voyage libellés en monnaie
étrangère contre remise en échange de la monnaie nationale.
Le taux de change
C'est le prix d'une unité monétaire exprimé dans une autre unité monétaire. La Banque de France peut
intervenir pour stabiliser les cours du change (acheter ou vendre des devises).
L'utilité du change consiste dans l'obtention de devise pour le tourisme, les achats de produits (imports),
de placements financiers (Bourses étrangères), les investissements directs, les voyages d'affaires ou le
remboursement d'emprunts à l'étranger.
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L'INFLUENCE DU TAUX DE CHANGE
Les variation importantes, qu'on appelle la volatilité des taux de change, provoquent, pour les
entreprises, un incertitude quand au chiffre réel des exportations escomptées ou sur le coût réel des
matières importées.
Exemple : Pour une compagnie pétrolière fortement importatrice de pétrole brut et exportatrice de
pétrole raffiné, la volatilité du cours du dollar provoque une grande incertitude sur le résultat anticipé.
Le taux de change et la compétitivité des entreprises
Le niveau de change peut être un frein ou un accélérateur à la compétitivité des entreprises. En outre, la
volatilité des changes (variations importantes des taux de change) apportent des incertitudes aux
entreprises face à leurs échanges internationaux.
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
La compétitivité en prix : Une monnaie forte renchérie les exportations et favorise les
importations. La compétitivité dépend toutefois de la sensibilité (ou élasticité) des demandeurs
par rapport au prix. L'achat de l'essence est par exemple relativement peu réactif au prix
(inélastique).
La compétitivité hors prix : De nombreux acheteurs, particuliers ou entreprises tiennent compte
d'autres facteurs que le prix : la qualité, le goût… Ces facteurs atténuent l'effet du taux de
change sur la compétitivité.
Pourtant, et très souvent, l’instabilité des taux peut provoquer des aléas stratégiques significatifs. Face à
une volatilité des taux, les entreprises peuvent difficilement évaluer les exportations escomptées ou le
cout des matières à importer.
Le choix des implantations des unités de production peut également prendre en compte le niveau de
change pratiqué. Pour ne pas pénaliser les exportations, certaines entreprises privilégient une « zone
Dollar » plutôt que la « zone Euro ».
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