Cours rédigé par Claire Mangin
pour le blog : www.love-communication.fr
LA MESURE DES ECHANGES
La balance des paiements
Les capitaux circulent entre les États. Les flux qu'il génèrent sont comptabilisés sur des balances
établies par les comptabilités nationales de chaque État.
Pour la France, ces flux sont comptabilisés par la balance des paiement, document comptable et
statistique qui enregistre les relations économiques effectuées pendant un an avec le reste du monde.
Elle comprends trois comptes :
Le compte des transaction courante regroupe la balance commerciale (elle enregistre les
importations et les exportation des biens), les échanges de services, les transferts courant,
certains revenus du travail et les revenus du capital sous forme d'intérêts et de dividendes.
o Si les exportations (X) > importation (M) = solde excédentaire,
o Si les exportations (X) < importations (M) = solde déficitaire.
On peut considérer qu'un déficit des comptes courants est dû à une consommation excessive par
rapport au revenu par rapport au revenu disponible.
Une autre analyse met l'accent sur l'approche financière : le déficit de la balance courante correspond à
un excès des investissement (besoin de financement) par rapport à l'épargne privée et publique
(capacités de financement).
La deuxième approche est devenue la principale. Elle met l'accent sur les deux déterminants que sont
l'épargne et l'investissement. On en déduit ensuite l'évolution de la balance commerciale.
Le compte de capital qui retrace les transferts en capital entre la France et l'étranger. Il s'agit
pour l'essentiel d'acquisitions d'actifs non financiers tels que les achats et ventes de brevets et
les remises de dettes,
Le compte financier qui retrace les échanges des capitaux. Il concerne les investissements
directs qui consistent dans le financement des activités effectuées par les entreprises à
l'étranger, que ce soit pas des créations (constructions de bâtiments), des rachats ou de simples
prises de participation (achat de plus de 10% du capital). On retrouve également les
investissements de portefeuille représentant les achats d'action et d'obligations effectuée à
l'étranger. L'objectif consiste à se procurer des revenus financiers (dividendes, spéculation
boursière). D'autres investissements peuvent apparaître (investissements publics).
Le compte "Avoirs de réserve" constitue la contrepartie du solde global des autres postes. Il reflète la
position monétaire du pays.
L'ensemble de la balance est ajusté en cas d'écarts inexpliqués par le compte "Erreurs et Omissions".
Il faut remarquer que souvent, par abus de langage, on dit que la balance des paiements est en déficit
ou alors en excédant) lorsqu’on veut dire en réalité que la balance des transactions courantes «(ou
parfois la balance commerciale) est déficitaire (importations plus importantes) ou excédentaire
(exportation plus importantes).
En cas de compte déficitaire, deux explications majeures peuvent justifier ce résultat. D’une part, il peut
être considéré que la consommation est excessive par rapport au revenu disponible. D’autre par, ce
résultat peut traduire un excès dans les investissements par rapport à l’épargne privée et publique.
Le taux d'ouverture (sur l'extérieur) d'une économie