
27/05/17 Typ : Alice et Anna/Cor : Arnaud
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06/02/12 – MA L A D I E C H R O N I Q U E
Ces pathologies chroniques posent des problèmes : acceptation de la personne, elle va avoir des contraintes sur le traitement et les bilans, et
un risque d’aggravation (risque qui est un élément de discussion entre patient et médecin).
POUR LE MEDECIN :
- Diagnostic: difficile à établir, donc le patient a certains signes sans avoir initialement de diagnostic (cancer, diabète, PR, dépression,
HTA, BCPO, lombalgie chronique … ).
Cancer peut avoir des signes précoces, ça peut n’être diagnostiqué que quelques semaines/mois plus tard
Diabète : un patient diabétique ne sait pas au départ qu’il est diabétique, mais ensuite il peut faire une décompensation (très soif, infections répétées … ).
PR : au départ, souvent femme qui vient pour des réveils nocturnes par des douleurs à la main -> au début se demande ce qu’elle a fait dans la journée pour avoir
cette douleur.
Dépression : certaines sont croissantes et donc non visibles au départ
HTA : T systolique > 15, T diastolique > 9 au repos, mais pas forcément due à une maladie : il faut donc la reprendre à plusieurs reprises et au repos sinon les
résultats ne seront pas viables (req : il n’y pas de cause spécifique).
BCPO : toux et expectoration -> au début on parle de bronchite chronique, puis le patient se sent de plus en plus mal
Lombalgie chronique (> 3 mois) : douleur qui pourrit la vie du patient, mais il doit apprendre à vivre avec.
- Évaluation du degré d’évolution
- Nécessité d’explications
- D’un traitement suivi
- … dont le soutien psychologique
- Et de bilans périodiques
Donc un diagnostique précoce est très important, mais il reste derrière une grosse prise en charge (traitement, suivi, réponses aux
questions même « stupides », répondre à ses inquiétudes en le rassurant).
Req : Le coté annonce du diagnostic n’est pas toujours évident. De plus, il existe des degrés de gravité, certains éléments font que ça fait
longtemps ou pas, que la pathologie est là.
Dire à quelqu’un qu’il a une HTA, c’est fréquent, mais tous les patients ne savent pas qu’avec une HTA on abime ses vaisseaux, son cœur, qu’on
a de gros risques cardiaques…
La seule raison valable de prendre un traitement, c’est d’avoir une raison dite par le médecin, donc il faut que le médecin soit persuasif,
convainquant …
Draperi :
Le diagnostic, c’est là où tout commence, cela donne naissance à une situation.
On a besoin d’explications sur le suivi, on a éventuellement besoin d’un soutien psychologique : si on annonce a quelqu’un qu’il a un diabète, un
cancer, il n’est pas évident que la nouvelle passe bien !
Le 1er moment du diagnostic : on a besoin d’obtenir une fusion avec le patient de façon à ce qu’il y ait des repères dans le temps. Derrière le
diagnostic il n’y a pas seulement une prise en charge médicamenteuse (réassurance, réponses à des questions, psychologie … ).
Laplantine disait : « la cause organique rassure ».
« Nommer », ça a une fonction l’entrée dans la thérapeutique. Quand on nomme la chose on commence le travail.
Le médecin doit comprendre son patient, l’écouter, mais aussi expliquer la situation pour l’ouvrir au monde médicale dans les meilleures
conditions.
POUR LE PATIENT :
- Annonce qu’il n’est plus un sujet bien portant car il entre dans le domaine de la « maladie » chronique.
- Parfois phase de déni, doutes sur la compétence de son thérapeute ? un certain nombre de ces maladies silencieuses sont
dommageables pour la compliance au traitement. Donc l’explication est indispensable pour l’acceptation du traitement par le patient.
- Ne se sent pas toujours malade (diabète débutant, HTA sans complications, BCPO chez un fumeur … )
- Contraintes du traitement :
changement de mode de vie. Ex : diabète, le patient doit « seulement » se piquer 1 à 3 fois par jour, mais pour le diabète
pléthorique : gros changements de mode de vie (suppression de l’alcool … )
suivi, parce que la maladie évolue, si la maladie est bien suivie : stabilisation mais rarement guérison, si elle est mal suivie : s’aggrave
donc peut être létale.
++ Compliance: Plus le médecin explique, plus le patient va bien suivre son traitement
- Éventuellement angoisse à chaque nouveau bilan : par exemple si recherche de métastases
- Doutes quant à l’efficacité ou à l’utilité du traitement, surtout si présence d’effets adverses