Eléments de correction sujet n°2 Test 3 Inflation, désinflation

Eléments de correction sujet n°2 Test 3
Inflation, désinflation, déflation : quelle évolution du niveau général des prix est-
elle la plus souhaitable ?
Je ne rentre pas dans les détails ici (mécanismes, auteurs …) que vous pouvez retrouvrer
tous les arguments très facilement avec votre cours.
J’indique simplement les grands axes d’un plan possible.
1. L’évolution « idéale » du NGP : une inflation modérée et stable
Idéal : une inflation faible et maîtrisée apporte de l’huile dans les rouage de l’économie.
1.1 Les gains associés à une inflation modérée
Réduit le poids de l’endettement / favorise l’investissement des entreprises et incite les
ménages à consommer. D’ailleurs, l’objectif de la BCE n’est pas 0% d’inflation mais 2%.
Vous pouvez développer ici sur la manière dont les banques centrales essaient de limiter
l’inflation : cible d’inflation/ contrôle des anticipations d’inflation.
1.2 Préférer l’inflation à la déflation ;
Présenter les conséquences négatives de la déflation. Présenter le changement de
politique monétaire entrepris à partie de 2008 (influence Bernanke)= PMNC menées aux
Etats-Unis depuis 2009 et dans la zone euro depuis fin 2014 / début 2015 = passage aux
politiques monétaires non conventionnelles. La peur de la déflation est une question
contemporaine, mais c’est également celle des années 1930. C’est pourquoi, Keynes
défendait l’idée selon laquelle il fallait euthanasier les rentiers en laissant filer l’inflation.
L’inflation grignote le rendement de l’épargne mais elle stimule l’activité économique.
Dans une période qui suit un choc de demande négatif, « générer » de l’inflation peut
donc inciter les AE privés à consommer davantage plutôt qu’à épargner, ce qui peut
« relancer » l’économie.
Mais il existe d’autres situations qui conduisent à réviser cette présentation
2. D’autres situations d’évolution du NGP : « mauvaise » inflation et « bonne »
déflation
idée générale : il existe des formes d’inflation qui sont « nocives » et une forme de
déflation qui au contraire peut être qualifiée de « bonne ».
2.1 Les dangers d’une inflation non maîtrisée : quand l’inflation est trop
importante ou trop faible
- L’inflation peut conduire à une inflation galopante ou une hyperinflation (rappeler
comment l’hyperinflation se met en place à long terme, l’inflation est un problème
monétaire) ;
- quand l’inflation accélère cela à des conséquences négatives sur l’activité (citer les
inconvénients : hausse prime d’inflation, cercle vicieux inflationniste avec boucle
salaire/prix, spirale inflationniste, les fonctions de la monnaie sont perturbées… )
- Dans ce cas, les autorités monétaires vont chercher à réduire la hausse du niveau
général des prix (politique de désinflation) en s’appuyant sur des outils différents.
Lorsque l’inflation est galopante comme à la fin des années 1970/début des années
1980, la BC va chercher à casser les anticipations d’inflation (cf P.Volcker aux Etats-Unis
ou J.C.Trichet en France). Dans ce cas, là la désinflation est préférable à l’inflation.
En situation d’hyperinflation, les solutions peuvent être plus radicales : utilisation d’une
caisse d’émission ou dollarisation de l’économie (les autorités monétaires cherchent à se
lier les mains pour éviter l’accroissement disproportionner de la masse monétaire ; cf le
cours sur les gimes de change).
- une inflation durablement baisse peut conduire aux portes de la déflation : lorsque les
anticipations d’inflation des AE sont durablement ancrées sur des niveaux bas, un choc
de demande gatif peut rapidement pousser ces anticipations vers la baisse du NGP.
L’économie tombe alors dans le piège de la déflation. C’est pourquoi certains
économistes considèrent qu’un objectif d’inflation de 2% est « trop bas » et qu’il faudrait
plutôt fixer cet objectif à 4%.
2.2 Il existe aussi une « bonne » déflation
Toutes les formes de déflation ne sont pas néfastes : il existe une « bonne » déflation
(rappeler toujours le nom des économistes dont vous utilisez les typologies, ici
P.d’Arvisenet) qui est le produit du changement technologique et accompagne les
grandes vagues d’innovation. La déflation est alors l’expression d’un choc d’offre positif
(vous pouvez représenter graphiquement ce choc et son effet déflationniste avec des
droites de Dg et d’Og).
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