La Radioprotection pour les manipulateurs en imagerie médicale de santé publique par M Boutahraoui Med
Irradiation terrestre : venant des éléments naturellement radioactifs, uranium, radium, radon
avec une valeur équivalente à 0,4 mSv/an. Certaines régions de nature géologique primaire
(granite) fournissent une dose de 5 à 10 fois plus importante : Bretagne côtière (1 mSv/an), Etat
de Minaes au Brésil (10 mSv).
Irradiation interne : d’origine alimentaire, correspondant au carbone 14 (C14) crée par le
rayonnement cosmique sur azote ou argon de l’air (0,2 mSv) ou respiratoire par inhalation de
radon émettre par les pierres des habitations et enfermée dans les locaux peu ventilés (5,7
mSv/an en Finistère en Bretagne).
Remarque :
Au total, la dose naturelle avoisine en France 1,2 à 2 mSv/an ; cette dose peut servir de comparaison
avec l’irradiation d’un examen médical : la dose aux ovaires lors d’un examen pulmonaire vaut 0,03 mSv
donc 10 jours d’irradiation naturelle dans une région peu irradiante.
1 cliché pulmonaire = 1 voyage de 4 heures en avion.
Radioactivité naturelle = 24 clichés pulmonaires annuels.
b. Irradiations artificielles :
Ecrans TV et/ou d’informatiques : un écran de télévision couleur reçoit des électrons de 25 Kv
et fabrique donc des rayons x (0,5 à 1 mSv/an).
Cardans de quelques montres ou réveils phosphorescents tel le radium autrefois, tritium
aujourd’hui excitent la luminescence (<0,01 mSv).
Séquelles des essais nucléaires militaires dans l’atmosphère des années 1945/1956 : 0,08
mSv/an, vers 1970 0,02 mSv/an vers 2000, c’est une dose décroissante avec le temps. A noter
que pour l’industrie nucléaire civile, 0,02 mSv/an au voisinage d’une centrale électrique.
Irradiation médicale :
Radiodiagnostic : 0,5 à 1 mSv/an en moyenne sur la population, cette dose est soumise
à deux facteurs contradictoires, l’amélioration des moyens et des techniques
d’exploration et l’augmentation de consommation d’actes. Le problème de cette
irradiation est la part importante d’acte systématique, de dépistage, de sécurité ou de
qualité d’examen qui ne servent pas réellement au diagnostic positif : radiographies
médico-légales en urgence ou bilan d’entrée, etc….
Médecine nucléaire (isotopes) : beaucoup moins irradiante <0,1mSv.
Les doses dues à la radiothérapie, ne doivent pas être comptabilisées, car elles ne
s’adressent qu’à des personnes bien définies où le risque est partie intégrale de la
thérapeutique.
4. CLASSIFICATION DES EFFETS DES RADIATIONS (rappel) :
Trouble hématopoïétiques,
Trouble gastro-intestinaux,
Syndrome de SNC,
Cataracte.
Malformations dans la
descendance