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ECO2/CHAP2 1
CHAPITRE 2: Quelle est la place de l’U-E dans l’éco globale?
Notions
Indications complémentaires
Euro, union,
économique
et monétaire
Sans entrer dans le détail des évolutions historiques, on rappellera qu’en se dotant d’un grand marché
intérieure et d’une monnaie unique, les pays européens mènent une expérience originale d’intégration plus
étroite de leurs économies. On montrera que l’union monétaire revêt une importance particulière dans le
contexte monétaire et financier international, et qu’elle renforce les interdépendances entre le politiques
macroéconomiques des États membres. On s’interrogera sur les difficultés de la coordination des politiques
économiques dans l’Union européenne.
A. Qu’est-ce que le projet européen?
Introduction - La place de l’Union Européenne dans l’économie globale
L’U-E est la première puissance économique mondiale, agricole, industrielle, et tertiaire. Elle est également le premier
détenteur de stocks d’IDE, c’est-à-dire premier investisseur mondial, première puissance commerciale, dotée d’une monnaie
unique, et concerne 19 pays.
DOC1-2: L’Europe, l’euro et le monde
L’UE est un projet politique et économique car son but est, à la sortie de la guerre, de souder les peuples européens. On
retrouve l’idée du « commerce doux » de Montesquieu: « Le commerce polit et adoucie les mœurs barbares. », De l’esprit et des
lois. On voulait créer une puissance capable de se libérer de la tutelle américaine et russe, donc de créer un « géant politique et
économique». On peut voir que 2 projets dans l’UE s’affrontent (l’UE est un mélange de ces 2 projets)
- le projet fédéral: création d’un gouvernement européen, sur le modèle américain, disposant de larges pouvoirs
- le projet intergouvernemental: États resteraient souverains et mèneraient juste des coopérations
Au départ, les partisans du fédéralisme voulaient aller toujours plus loin dans le projet économique pour rendre
nécessaire plus d’intégration politique.
Nous pouvons ainsi dégager 2 grands piliers de l’UE:
- marché unique dans lequel circulent librement les hommes, capitaux, dominé par les lois de la concurrence pure et parfaite
- euro: monnaie unique
L’UE est également un projet culturel et démocratique : renforcement de la coopération entre les peuples et élection au
sufrage universel direct du parlement européen.
La critique pouvant être faite est que le projet européen est anti-démocratique car il est mené par un gouvernement et non
les peuples.
Il s’agit donc de développer le commerce intrazone en s’appuyant sur les grands principes de la concurrence pure et
parfaite (idées classiques et néo-classiques) et le libre-échange.
DOC3: Différents modèles d’intégration économique régionale
La zone de libre-échange est une zone les marchandises circulent librement (ex: ALENA, AFTA).
Dans l’union douanière, on a la même chose mais la politique douanière est commune (la CEE a é une étape de l’union
douanière).
L’étape suivante est le marché commun on ne se contente plus de faire circuler les biens et les services mais aussi les
hommes et les capitaux (ex :Maché unique européen 1986)
Ensuite vient l’Union économique, on ajoute des politiques économiques communes. (ex : Union Economique
Européenne en 1996)
Les pays de la zone européenne constituent l’union économique et monétaire car les États abandonnent leur souveraineté
monétaire.
L’économiste hongrois Bela Belassa explique toutes ces étapes dans The theory of economic integration (1961).
DOC4: L’originalité de la construction européenne
Les politiques communes sont mises en place dès l’origine avec la CECA et la PAC. Une des originalités est la mise en
place de politiques communes dès l’origine donc on ne suit pas la typologie de Bela Balassa. L’autre originalité est la création
d’institutions supranationales comme la Commission européenne, la BCE et la cour de justice de l’UE. L’élargissement très
rapide de l’UE pose problème. En effet, la prise de décision est difficile car il est compliqué de trouver des accords à 28. On a des
visions très différentes qui s’opposent: ceux qui veulent un projet politique très intégré et ceux qui ne veulent qu’une zone éco de
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libre-échange. Il y a aussi la question sur l’identité de l’UE: zone économique qui a vocation de s’élargir? ou une zone avec une
identité? zone économique ou puissance militaire? L’élargissement pose aussi problème des écarts de niveau de vie et la richesse
entre différents pays et la concurrence sur les salaires.
Comment les pays à niveau de vie plus faible vont rattraper les autres pays? l’intégration permet d’échanger plus facilement
et les fonds structurels permettent d’aider au développement.
DOC5: Le budget de l’Union européenne au service de politiques communes
Définition: la politique de cohésion correspond aux politiques visant à rapprocher les niveaux de vie (ex: distribuer de
l’argent aux régions les plus pauvres pour les aider à se développer).
Les principaux bénéficiaires de la PAC 1962 sont la France et l’Allemagne. Les subventions et le contrôle des prix
permettent aux agriculteurs d’être plus compétitifs et de gagner des parts de marché à l’étranger. L’objectif est de garantir
l’indépendance et la sécurité alimentaire de l’UE, avoir des prix raisonnables pour les consommateurs, donner un niveau de vie
décent aux agriculteurs, augmenter la productivité.
Toutes les politiques communes sont financées par le budget de l’UE. Elle n’a pas de recettes fiscales car elle n’a pas
d’autonomie fiscale. Budget d’environ 1% du PIB de l’UE.
DOC6: L’Union européenne entre régionalisation et mondialisation
L’objectif de la logique multilatérale est le développement des échanges hors-zone européenne donc l’intégration correspond
au développement des échanges intra-zone. L’UE a développé des échanges à l’intérieur de la zone et à l’extérieur de la zone avec
des négociations multilatérales.
B. La mise en œuvre d’une union économique et monétaire
DOC7: Vers une plus grande coopération monétaire
Le contexte: en 1971 avec l’abandon de la convertibilité or, on passe à un nouveau système de change. Les monnaies flottent les
une par rapport aux autres.
Les outils traditionnels de lutte contre la récession comme la relance keynésienne fonctionne de moins en moins bien car:
- outil non adapté aux chocs de l’époque (ex: choc pétrolier est un choc d’offre négatif alors que les relances keynésiennes
visent la demande)
- contrainte budgétaire: la relance keynésienne se base sur le budget de l’État donc avec le déficit, on a l’augmentation de la
dette publique qui a un coût (taux d’intérêt). Depuis les années 1970, les État s’endettent sur les marchés financiers.
- contrainte extérieure: on a une augmentation de la demande globale avec la relance keynésienne mais si les capacités de
production nationales ne peuvent pas faire face immédiatement à ce surplus de demande, il y aura donc une augmentation
des importations et l’inflation profite donc aux voisins.
- les agents économiques se méfient de la relance keynésienne car ils voient bien que l’augmentation des revenus est
illusoire et qu’elle va s’accompagner d’une augmentation des impôts. C’est ce qu’on nomme l’équivalence ricardienne.
Pendant longtemps, l’Allemagne ne voulait pas entendre parler de l’euro car elle craignait que leur monnaie forte et stable
soit affaiblie par des pays moins vertueux qu’eux. Ils ont connu l’hyper inflation durant les années 1920. Ainsi, Mitterrand
échange l’unification allemande contre le passage à la monnaie unique, à condition qu’il soit fixé dans les priorités de BCE la lutte
contre l’inflation.
DOC8: Le triangle d’incompatibilité de Mundell
L’avantage que présente la monnaie unique sur le plan politique économique est un moyen de retrouver l’autonomie
à la politique monétaire en supprimant la contrainte de maintenir des taux de change entre les pays européens.
Le triangle d’incompatibilité de Mundell définit 3 grands objectifs de politique monétaire:
- stabilité du taux de change: la non-stabilité va créer de l’incertitude pour les entreprises car elle peut diminuer ou
augmenter le profit
- indépendance de politique monétaire: un pays peut vouloir fixer librement ses taux d’intérêt (ex: peut souhaiter mettre
taux d’intérêt faibles pour stimuler la croissance ou la consommation…).
- mobilité des capitaux correspond à l’accès aux marchés financiers internationaux pour pouvoir se procurer des capitaux
étrangers, de réaliser des investissements, des placements à l’étranger, d’emprunter à l’étranger…
Ainsi, Mundell montre qu’on peut réaliser 2 de ces objectifs mais jamais 3 car le troisième nous est toujours imposé
Avec le passage au taux de change flottant, on a une instabilité des taux de change donc on choisit de passer à un système de
change fixe entre les monnaies européennes. Cependant, on se retrouve avec des contraintes sur la politique monétaire qui n’est
plus autonome car il faut maintenir des parités entre les monnaies donc ça devient l’objectif de la politique monétaire. C’est pour
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ça que la France a maintenu ses taux d’intérêts élevés pour maintenir la parité avec le mark donc elle a perdu l’autonomie de sa
politique monétaire
Par ailleurs, l’autonomie de la BCE est relative:
- on fait des choix médians: on peut avoir beaucoup d’inflation en Pologne et non en France donc on ne peut pas augmenter
ou diminuer les taux d’intérêt
- elle est contrainte par ce que font les autres grandes banques centrales (ex: si la Fed décide de diminuer ses taux
d’intérêts, à long terme on est obligé de faire pareil. C’est pourquoi elles ont des évolutions très proches.)
Par conséquent, le passage au taux de change flottant nous est imposé, ce qui permet de retrouver l’autonomie de la politique
monétaire. Ainsi, le risque de change disparait et on peut espérer une meilleure transparence et une concurrence plus forte.
DOC9: Les avantages attendus de l’euro
On a des avantages attendus de l’euro:
- premier avantage immédiat: lorsqu’on change une monnaie contre une autre, il y a toujours des frais. Dans la zone
européenne, il n’y a plus de frais de change et d’incertitudes liées aux taux de change
- met fin aux dévaluations (pour dynamiser croissance) durant la période précédant l’euro
- accès aux capitaux de toute l’UE très facilement
- faire circuler les biens et services beaucoup plus facilement
- permet de comparer les prix plus facilement donc de faire de meilleurs choix donc une meilleure allocation des ressources
- doit avoir une inflation maîtrisée dans la zone euro car chaque pays doit avoir une politique économique rigoureuse. Si
l’inflation est basse, on peut baisser les taux d’intérêts pour stimuler la croissance
- on aura des déficits publics maîtrisés car si l’État dépense moins et est moins endetté donc on diminue les prélèvements
obligatoires, ce qui permet de libérer l’épargne des consommateurs donc on va faire autres choses que de payer des impôts
Ainsi, on aura plus de concurrence (peut comparer prix), qui correspond à l’effet de concurrence, de diversification et de
dimension. Si on remplit aussi les objectifs de la concurrence pure et parfaite, et le libre-échange, on aura une transparence et une
mobilité des facteurs.
DOC10: Les critères de convergence
Pour mettre en place l’euro, on a 5 critères de convergence:
- inflation maîtrisée qui ne dépasse pas plus de 1,5 points de moyenne
- déficit budgétaire contenu en-deçà
- dette publique limitée à 60% du PIB
- taux de change maîtrisés
- taux d’intérêt maitrisé, ne dépassant pas plus de 2 points
Le pacte de stabilité de croissance correspond à 3 critères mis en place suite à la mise en place de l’euro:
- déficit budgétaire maîtrisé
- dette publique limitée
- inflation maitrisée
Ces critères de convergence n’ont pas réussi à être respectés du fait des différences persistantes entre les économies:
aujourd’hui, il y aurait même plus de divergences
On a besoin de confiance dans la monnaie.
Il faut que les économies soient convergentes pour qu’on puisse mener une politique monétaire unique.
Au moment de la mise en place de l’euro, certains pays ne remplissent pas les critères de convergence. Les pays du Nord
et l’Allemagne demandent la stricte application des critères de convergence alors que les pays du Sud, appelés les pays du « club
Med » plaident pour plus de souplesse. Ils rentrent malgré le fait qu’ils ne respectent pas tous les critères. La décision politique
dès le départ est qu’on décide d’intégrer les pays du Sud pour donner une image d’unité, de ne pas les marginaliser et de créer une
dynamique. Au lieu de favoriser la convergence, c’est l’inverse qui se produit car on a plus de divergence en 2003 qu’en 1997
DOC11: La stabilité budgétaire au service de la croissance et de l’emploi?
Définition: Le service de la dette correspond à l’ensemble des montants qu’un emprunteur doit payer chaque année pour
honorer sa dette. Pour un État, il correspond aux sommes pour rembourser sa dette. En effet, le service de la dette correspond à
l’une des plus grosses sommes pour rembourser la dette.
La réduction donne des marges de manœuvre aux pouvoir publics car l’argent non consacré au remboursement de la
dette pourra être confà d’autres missions importantes. Ainsi, on peut même envisager la réduction d’impôts car on cherche à
diminuer la contrainte budgétaire. Par conséquent, automatiquement le budget de l’État va permettre d’atténuer les effets de la
crise, ce qui correspond à l’effet de stabilisateur automatique.
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L’assainissement des finances publiques doit permettre de « laisser jouer à plein les stabilisateurs
budgétaire automatiques » car on a besoin que les excédents en période de croissance compensent les déficits en période de
crise.
DOC12-13: Le cours de l’Euro en dollar de 2000 à 2015
DOC14: Hausse des prix en moyenne annuelle dans la zone euro (en % et en points)
L’€ actuellement à 1,05% est donc supérieur au court lors de son introduction. L’€ est une grande monnaie, deuxième
monnaie la plus utilisée dans monde.
DOC15: L’ euro faible et ses conséquences
On a donc des avantages et des inconvénients d’une faible:
avantage
inconvénient
donner coup de pouce aux exportations en dehors de la zone
euro, donne un avantage face aux concurrents en $ (ex:
favoriser quelques entreprises qui exportent hors zone euro)
et dépend de l’élasticité prix de ces produits
augmentation du prix des importations, en particulier le pétrole
car le pétrole est vendu en $. On peut diminuer le pouvoir
d’achat du consommateur, qui dépend notamment des pays et
de leurs spécialisations
Tous les exportateurs hors zone-euro vont en bénéficier selon que les produits sont sensibles aux prix ou non. Les gagnants sont
les exportateurs hors zone euro alors que les perdants sont ceux qui consomment beaucoup de produits provenant hors zone euro.
C. Quels sont les outils de la politique économique?
DOC16: Les politiques keynésiennes de relance
Définition: La politique monétaire est une politique dont l’objectif est de varier la masse monétaire. On cherche à augmenter pour
stimuler l’activité ou à diminuer si l’on cherche à ralentir lactivité économique. Le principal instrument est le taux d’intérêt
directeur de la BCE. Les outils conventionnels de la politique monétaire sont:
- le niveau de réserve obligatoire: les banques privées doivent avoir un compte à BC dans lesquelles elles doivent avoir
des serves: plus on fait augmenter cette serve, moins elles ont de ressources pour la prêter à l’économie. La BC peut
doser ce niveau de réserve obligatoire, mais aujourd’hui, celui-ci est relativement faible.
Les outils non conventionnels sont:
- l’assouplissement quantitatif (quantitative easing) qui consiste pour les BC à racheter massivement les dettes publiques.
Cet outil a entrainé un vaste débat
Historiquement, le mandat de la BCE interdit le financement direct du déficit budgétaire sur le marché primaire
(marché de l’émission des titres). L’Etat va vendre des obligations d’Etat (titres) qui vont être achetés par de grandes banques
d’affaires. Plus il y a de demande et plus le taux d’intérêt est faible. Des pays très vertueux peuvent proposer leur dette à des
taux d’intérêts très faible. Le marché second correspond au marché de revente, ce qui montre que finalement, le quantitative
easing a été accepté.
Définition: La politique budgétaire correspond à l’utilisation du budget de l’Etat (recettes et dépenses) pour stimuler ou
ralentir lactivité économique.
- côté dépenses: peut augmenter la demande globale en investissant dans les infrastructures….
- côté recettes: peut augmenter la demande globale en modulant les prélèvements obligatoires, en créant des incitations
fiscales pour investir
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La politique réglementaire stimule l’activité économique (ex: avec le SMIC, l’Etat peut cider d’augmenter
instantanément le salaire du SMIC ainsi que les revenus autour du SMIC car ça a un effet d’entrainement sur les autres salaires).
La politique d’Open-Market consiste pour la BC à racheter des titres détenus par les banques privées et peut donc refinancer les
banques de second rang en rachetant des crédits, des produits dérivés. Ce refinancement va leur permettre de prêter car elles
disposent ainsi de plus de ressources. Les banques de second rang se financent sur le marché interbancaire ou emprunte à la BC.
Avec la crise de 1929 apparait un constat: le marché ne permet pas de sortir de cette crise majeure [(« à long terme, nous
sommes tous morts » Keynes dans Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936)]. Après 1929, la plupart des
pays occidentaux vont mener des relances économiques budgétaire et monétaire ou les deux. De plus, l’État va piloter l’économie
dans l’après-guerre. On va donc créer un Etat Providence dans le but de diminuer les inégalités et de satisfaire les besoins
collectifs. Cette situation va durer jusqu’au premier choc trolier mais elle dépend des pays.
Définition: La politique contra-cyclique est une politique qui vise à lutter contre les fluctuations conjoncturelles (effets
négatifs du cycle éco), différente de la politique pro-cyclique qui vise à accélérer la croissance.
Le stabilisateur économique est un mécanisme économique qui va permettre d’atténuer les effets de la crise. Il concerne le
budget de l’Etat. En période de crise, les dépenses augmentent mécaniquement mais les recettes diminuent car il faut indemniser
les chômeurs…. L’Etat se retrouve ainsi en déficit public, mais l’augmentation des dépenses permet d’atténuer les effets négatifs
de la crise. Le multiplicateur keynésien correspond à l’effet crée sur la production qui sulte d’1 euro de dépense publique
supplémentaire. Ce multiplicateur est plutôt utilisé dans 1 situation de cession: en augmentant ses dépenses, l’Etat va stimuler
la consommation et la production, ce qui va donner lieu à une distribution de revenu qui va à son tour amener la consommation.
Activité: Animation sur le multiplicateur
Définition: La propension à consommer correspond à la part du revenu disponible consacrée à la consommation, différente de la
propension à épargner, qui correspond à la part du revenu disponible consacrée à l’épargne.
Lorsque la production nationale ne peut pas répondre immédiatement à la demande, on va importer ou il y aura de l’inflation. Par
conséquent, la propension à importer peut diminuer l’effet multiplicateur
Définition: L’effet multiplicateur correspond à la variation de la production qui résulte d’une variation de l’investissement.
En terme de relance keynésienne, il correspond à la variation de la production qui résulte de la variation des dépenses publiques.
Ce multiplicateur n’est pas stable dans temps, ce qui le rend difficile à mesurer car les gens n’ont pas les mêmes propensions à
épargner selon les différentes situations. L’équivalence ricardienne correspond à une situation les agents ne sont pas dupent de
la relance keynésiennes et anticipent que l’augmentation actuelle de leur revenu se payera à long terme d’une augmentation des
impôts. Par conséquent, ils vont épargner d’avantage
DOC17: Programmes de relance budgétaire face à la crise contemporaine
Il existe différentes mesures budgétaires prises dans les pays de l’OCDE pour faire face à la récession:
- côté recettes: en diminuant l’impôt sur la société, la TVA et les revenus des sociétés. En France, seulement 45% payent
l’impôts sur les revenus
- côté dépenses: investissements publiques plus importants, des transferts aux ménages en particulier les plus faibles
Les objectifs de cette politique sont de stimuler la demande globale, pour certains pays l’offre également. C’est donc un
programme de relance keynésienne pour relancer l’activité économique. Cette politique est efficace puisque le PIB réalisé est
toujours supérieur au PIB sans soutient.
DOC18: Banques centrales et politiques monétaires
Comment nomme-t-on une politique monétaire visant à soutenir l’activité économique? une politique expansionniste,
différente d’une politique restrictive pour diminuer la masse monétaire
Politique conjoncturelle
Politique structurelle
politique budgétaire
politique monétaire
action sur les taux
d’intérêt de la BC
variation dépenses
publiques/prélèvements
Objectif: rapprocher PIB effectif du PIB potentiel
Action à court terme
innovation
techno
infrastructur
es publiques
dépense
d’éducation
Action à long terme
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