Syndicat National Solidaires Assurances/Assistance - Secrétaire Général : Frédéric PLAISANCE - 144 Boulevard de la Villette - 75 019 Paris
SYNDICAT NATIONAL SOLIDAIRES ASSURANCES ASSISTANCE :
Des Salariés des Compagnies d’Assurances, Mutuelles d’Assurances, Cabinets de Courtage de
l’Assurance, Agents Généraux de l’Assurance Sociétés d’Assistance, Mutuelles d’Assistance et
des Retraités de l’Assurance et de l’Assistance.
144 Boulevard de la Villette 75019 PARIS
E-mail : solidaires.assurancesassistanc[email protected]
Le 30 mars 2014
ÉCONOMIE
EN BREF___________________________________________________________________
DEPENSES SOCIALES. Selon l'Organisation de coopération et de développement économique,
les dépenses sociales sont mal réparties en France et plus élevées que dans de nombreux pays.
En effet, l'Hexagone y consacre un tiers de son PIB, contre une moyenne de 22 % au sein de
l'OCDE. L'Organisation détecte une anomalie dans la politique de redistribution des aides sociales
: alors que la population française est plus jeune que les pays de l'organisation, elle note que "la
part des dépenses publiques allant aux personnes d'âge actif et à leurs familles est inférieure à la
moyenne de l'OCDE (12 % contre 14 %). A l'inverse, les politiques de "vieillesse et de survie"
représentent 27 % de ces dépenses, contre 22 % en moyenne. De même, "les ménages à faible
revenu bénéficient aussi de transferts monétaires moins généreux que les (...) plus nantis"
(Localtis.info, Liaisons sociales, 21/3).
POUVOIR D’ACHAT. En 2013, le salaire mensuel de base a progressé de 1,6 % en France sur
un an selon la Dares.
L'inflation a été de 0,6 %. Les salaires en euros constants sur un an ont progressé de 1% dans
l'ensemble des secteurs (hors agriculture et hors emplois publics); de 1,1 % dans l'industrie et la
construction et de 0,9 % dans les secteurs du tertiaire. Fin 2013, 16,2 % des salariés des secteurs
concurrentiels (hors agriculture et emplois publics) occupaient un emploi à temps partiel (16,1%
fin 2012). Ce taux grimpe à plus de 30% dans les secteurs de la restauration, de l'administration
publique, de l'enseignement. Par ailleurs, le taux de personnes employées en CDD est passé de
7,4% en 2012 à 7,6 % en 2013 (Monde, Liaisons sociales, 24/3).
BAROMETRES RETRAITE. Quatre Français sur cinq estiment ne pas être bien informés sur la
retraite. C’est ce que montre le 2ème baromètre de l’information retraite organisé par simul-
retraite.fr et la mutuelle d’épargne Carac. Selon cette étude menée auprès de 2 000 personnes,
près d’1 Français sur 2 n’a aucune idée du montant de sa future pension. 72 % des sondés
trouvent que le système des retraites n’est pas clair, 69 % des interrogés avouent n’avoir jamais
souscrit de produit d’épargne en vue de préparer sa retraite. Des résultats qui prouvent que la
retraite reste aujourd’hui en France un sujet obscur, comme le montre également la 3ème
édition du baromètre Deloitte/Harris Interactive publiée le 19/3. La retraite reste le premier motif
d'épargne des actifs et il progresse même de 7 points par rapport à 2012. 76 % des épargnants
placent entre 1 et 10 % de leur revenu, principalement vers de l'épargne financière (livrets,
assurance-vie), et surtout auprès de banques (66 % vs 20 % pour les assureurs), davantage pour
leur proximité que pour leurs compétences. Les épargnants jugent d'ailleurs de façon mitigée leurs
interlocuteurs et pointent un déficit de conseil et de personnalisation : 13 % des clients des
banquiers admettent la pertinence des conseils prodigués, contre 15% pour les assureurs et 18%
pour les conseillers indépendants. Mais d’une façon générale, 40 % des actifs n'ont confiance en
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aucun des interlocuteurs ou leaders d'opinion dans le domaine de la retraite
(www.patrimoine.com, 20/3).Argus de l’assurance, 24/3).
OPTIQUE. Le gouvernement prépare un décret pour plafonner le remboursement des lunettes par
les mutuelles.
À partir de 2015, la prise en charge sera au maximum de 350 pour des verres simples, et ce
plafond passera à 200 € en 2018. Pour les verres complexes, le remboursement sera limité à 400
dans 4 ans. Pour les montures, la prise en charge autorisée ne dépasserait pas 100 €. Enfin, la
prise en charge sera limitée à un équipement tous les 2 ans, sauf pour les enfants ou si la vue du
patient évolue (Figaro, 21/3 ; Echos, 24/3).
FORMATION PROFESSIONNELLE. L’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes
(AFPA), l’acteur le plus important du marché, et Opinion Way ont réalisé une enquête d’envergure
auprès de 500 dirigeants et 5000 salariés et chômeurs. Quelques chiffres intéressants sont à
relever. Ainsi, 88 % des salariés sont prêts à se former sur un tier qui recrute (surtout dans les
secteurs innovants, tels l’économie verte et le numérique). Misant sur la formation pour s’adapter
aux besoins mouvants de l’économie, un salarié et chômeur sur deux affirment envisager de
changer de métier ou de secteur d’activité (dont 32 % dans les 3 ans). 51 % des sondés associent
« reconversion » et « risque » alors que seuls 48 % y voient une « opportunité ». De nombreuses
appréhensions s’expriment : 94 % estiment difficile de se reconvertir, voire même très difficile pour
46 %. Les principales difficultés mises en avant sont le manque d’information et d’aide dédiée (52
%), la complexité des démarches (42 %), le financement du projet (39 %)… Les attentes des
salariés portent sur l’obtention de formations plus « sur mesure » et sur une meilleure information
quant aux offres disponibles (Echos, 19/03).
SENIORS. Une étude publiée par Towers Watson The Economist Intelligence Unit montre que
71 % des entreprises européennes se penchent sur la problématique du vieillissement de leur
effectif : au 7ème rang aujourd’hui, cette préoccupation deviendrait prépondérante en 2020.
Par contre, seuls 58 % des employeurs français anticiperaient cette évolution. Le vieillissement de
la population active devrait pourtant entraîner des répercussions dans différents domaines : la
demande accrue en avantages sociaux (prévoyance, couverture santé et retraite), l’augmentation
de la flexibilité au travail (horaires, télétravail…), les discriminations liées à l’âge, la gestion et la
promotion des talents (veiller au développement des compétences et aux remises à niveau pour
éviter le défaut d’innovation, de vision et d’impréparation des leaders) (Echos, 24/3).
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