Réponse : L`IDH et l`IPH enregistrent des écarts importants

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Corrigé de l’examen final (janvier 2014)
élément : problèmes économiques et sociaux
Corrigé par : Hassan Harazem
❶-1)pourquoi les deux indicateurs IDH et IPH enregistrent-ils des écarts importants dans les payes
en développement alors que les écarts sont faibles dans les payes développés ?
Réponse : L’IDH et l’IPH enregistrent des écarts importants essentiellement dans les pays en
développement (Algérie, Thaïlande, Egypte, Maroc ….) ainsi en quelques pays du golf même s’ils sont
relativement bien classés selon l’IDH ils le sont pas selon l’IPH pour la simple raison que les
inégalités sont énormes vu les revenus très faibles de la majorité des individus(main d’œuvre
étrangère dans les pays du golf) c’est généralement pas le cas pour certains pays qui sont
considérés comme étant développés car les politiques poursuivies par ces pays ont permis de
manière très significative de réduire les inégalités et donc assurer le développement prévu à leurs
collectivités donc l’IDH ne reflète par de façon fidèle le vrai niveau du développement en incluant le
PIB/hab et en ne tenant pas compte des inégalités tendis que l’IPH le fait car les inégalités font
partie intégrante dans l’évaluation du niveau de développement selon cet indicateur .
-2)Expliquer la différence entre les notions de (pauvreté monétaire) et (pauvreté non monétaire).
Réponse :on veut dire par pauvreté monétaire la pauvreté en terme de revenu autrement dit une
personne est dite pauvre en matière de revenu lorsqu’elle ne peut pas acheter tous les biens et les
services qu’elle veut vu l’insuffisance ou l’inexistence d’un salaire.la pauvreté non monétaire est la
pauvreté en terme de conditions de vie, elle mesure le taux d’accessibilité aux différents services
publics (santé ;éducation ;sécurité…….).
-3)Expliquer comment l’Etat peut agir sur la croissance à la fois par son action sur l’offre et son
action sur la demande .
Réponse : l’intervention de l’Etat fait partie importante voire déterminante dans la croissance ,il est
toujours préférable que cet Etat intervienne dans l’augmentation du PIB pour remédier à toute
baisse éventuelle qui pourrait être provoquée par les autres postes du PIB ,il peut donc contribuer à
la hausse de la demande par l’investissement public et par la consommation finale des ménages en
augmentant leurs revenus ,grâce à cette action sur la demande nous pouvons toucher une certaine
variation positive de la demande globale et par cette même action l’Etat peut contribuer également
à la hausse de l’offre globale car tout investissement public améliore la productivité de l’ensemble du
secteur privé (réseaux routiers ,aéroports……) cela d’une part ,de l’autre part augmentation des
revenus veut dire une augmentation de la demande et pour y faire face les entreprises vont
certainement augmenter leur production et généralement accroitre l’offre globale ,voyons que par
une même action l’Etat peut participer à la hausse de l’offre globale et de la demande globale et
donc participer à la réalisation de la croissance recherchée.
-4)Expliquer en quoi la notion de développement a évolué à partir du début des années 90.
Réponse :après le renouveau de l’économie de développement en 1990 la notion de développement
a connu plusieurs évolutions qui se sont focalisées plus sur le bienêtre de la population ,en
commençant par la création de l’IDH pour mesurer le niveau effectif de ce bienêtre ,après les
critiques qui ont été adressées à cette indicateur , de nouveaux indicateurs vont être pris en
considération pour refléter au mieux le niveau de développement réel de chaque individu
appartenant à un certain regroupement .
❷-1)Expliquer la baisse de la volatilité de la croissance au Maroc depuis le début des années 90.
Réponse : avant les années 2000 on pouvait pas faire une distinction entre croissance agricole et
croissance économique ,déjà le terme volatilité s’explique et la croissance donc que le Maroc
réalisait ,pouvait être soit positive soit négative selon les aléas climatiques ,au-delà des années
2000 l’Etat a décidé de se débarrasser de cette volatilité que connaissait l’évolution de la croissance
autrement ,s’il pleut c’est mieux s’il pleut pas il faut toujours qu’il y ait croissance c’est pour cette
raison que cette volatilité a connu à partir des années 2000 une certaine baisse vu les programmes
qui ont été mis en œuvre et la tendance que ce même Etat a annoncé vers les autres secteurs autre
que le secteur agricole pour arriver à maintenir une croissance soutenue et durable (sachant que la
croissance avant les années 2000 n’était ni soutenue ni durable) grâce à cette nouvelle politique qui
s’était distinguée par le recours à la dynamisation de certains secteurs dits
traditionnels :BTP ;tourisme ;commerce ;transport…..,ainsi l’identification et le renforcement de
nouveaux métiers à forte valeur ajoutée :offshoring ;aéronautique ;automobile ; matériels
électriques et électroniques ,le Maroc arrive à réaliser annuellement une croissance positive peu
importe la croissance agricole de la même année.
-2)-Au Maroc ,la croissance a-t-elle suffisante pour réduire la pauvreté ?Expliquer.
Réponse :Au Maroc il y a toujours croissance et au Maroc il y a toujours pauvreté ,ce paradoxe
découle du fait que la production n’est y pas répartie de manière égale entre les individus ,le PIB par
habitant n’est qu’une moyenne et non pas la part effective destinée à chaque personne d’où certains
sont très satisfaits de leurs niveaux de vie car ils touchent plus que la moyenne (PIB/hab)et d’autre
n’arrivent même pas à satisfaire leurs primordiaux besoins car ils touchent très moins que la
moyenne , sont les inégalités donc qui sont à l’origine de ce paradoxe, au Maroc il y a pas une
corrélation entre croissance et pauvreté pour une raison simple que toute nouvelle variation positive
de la production annuellement réalisée ne sera pas forcement répartie de façon équilibrée,
effectivement les programme qui ont été élaborés par l’Etat :le programme d’approvisionnement
groupé en eau potable(PAGER),programme d’électrification rurale (PERG),plan national des routes
rurales (PNRR) ,ont permis relativement de réduire le taux de pauvreté non monétaire ainsi
l’initiative nationale de développement humain (INDH) a permis de baisser le taux de pauvreté
monétaire pour certaines catégories mais toujours la croissance que réalise le Maroc au bout de
chaque année n’est vraiment pas suffisante pas seulement en terme de quantité mais aussi la
manière dont elle est partagée n’est pas crédible afin que le taux de pauvreté soit réellement réduit
.c’est toujours difficile d’y arriver dans un pays où les uns vivent au détriment des autres.
Bonne chance
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