Histoire des faits économiques et sociaux. Histoire de la mondialisation. Histoire économique à la mode « relations internationales ». 1 galop d'essai. 1 fiche de lecture pour le 3 mai au plus tard... Exposé : les principaux caractères de la traite négrière atlantique au 18e siècle => pour le 6/2/2008 ! Mondialisation à la mode, utilisé tous les jours. Encyclopédie de 1980 n'existe pas. Mot apparu dans les 80s : mot anglais « globalization ». Pourquoi si récent ? Motif historique, mot idéologiquement très marqué : 80s sont la victoire du libéralisme, les Etats Unis passent de l'état de superpuissance à celui d'hyperpuissance. La mondialisation ne connaît plus d'entraves. Révolution technique : développement d'internet. Victoire du libsme associée aux Etats Unis. Mondialisation associée à l'américanisation, uniformisation. Courant anti-mondialisation hostile aux EU. Terme n'est pas neutre : histoire est ¼ de siècle. Mais il s'agit de la phase finale d'un processus qui a commencé beaucoup plus tôt. Certains historiens n'hésitent pas à remonter à l'Empire romain : « tous les chemins mènent à Rome ». Développement du droit romain. Empire romain très divers, mais unifié, caractéristique des prémices de la mondialisation. Langue unificatrice : le latin. Monnaie, mode de vie, religion... Empire recouvre l'ensemble du bassin méditerranéen. Relations avec des contrées plus anciennes avec la route de la soie. Il y a de quoi discuter. Sur la mapemonde, le bassin méditerranéen ne représente pas grand chose, élément qui permet de disctuter. De plus mondialisation recquiert une philosophie universaliste qui n'apparaît pas avant l'humanisme de la Renaissance. Le Christianisme est une religion de type universaliste. Le premier âge de la mondialisation commence au Moyen Age, sous l'égide de l'Europe. Les Européens initiateurs de la mondialisation. Prédestinés les Euro ? Non au regard de la civilisation chinoise, indienne ou encore arabe. L'Europe a plus reçu qu'elle n'a donné. La civilisation Européenne à la fin du Moyen Age est récente. Elle date du MA. Chine on peut la faire remonter à l'époque de la construction des pyramides : boussoles, papier, poudre... L'Europe n'a pas une supériorité qui l'amène à européaniser le monde. 15E siècle, lancement d'expéditions navales chinoise. L'empereur Ming a fait construire une grande flotte. Il voulait augmenter le nombre de ses vasseaux. Des jonques de 60 mètres de long (caravelles 30 mètres de long). Avec une telle technologie, Chinois auraient pû se lancer à la conquête du monde. Ces expéditions ont atteint la Mer rouge, même le Kenya. Techniquement, la Chine aurait très bien pû oeuvrer pour lancer la mondialisation. Pourquoi l'Europe ? Le successeur de l'Empereur a décidé de tout arrêter avec la menace mongole, expéditions coûtent cher. On interdit la construction de jonques de plus de deux mâts, ce qui revient à ne plus pouvoir pratiquer que le cabotage. Empire du milieu, Chinois sont intimement persuadés qu'ils sont au centre du monde, les autres sont des barbares. La Chine est immense. Peu de produits qu'ils n'ont pas, à part le poivre d'Inde. Idem pour métaux précieux. Possibilités dans l'environnement immédiat. Grand empire unifié, un empereur qui impose sa loi, ce qui amène à l'immobilisme. David Cosandey parle de « thalassographie articulée ». Chine a une masse continentale. Europe est bordée de côtes. Sur un plan géographie apparaît mieux placée pour s'ouvrir : terminaison de l'Eurasie, proche Afrique et Atlantique. Mais géographie facteur favorisant, pas déterminant. Morcellement des Etats crée une concurrence favorable. Concurrence entre Venise et Gênes, cités-Etats. Venise s'occupe de l'Est, relations avec le Levant. 15E s, fin 14e : Venise a problème avec l'Empire ottoman. Commerce vénitien rendu plus difficile. On cherche une nouvelle route vers l'Ouest. À la différence de la Chine, l'Europe ne peut disposer de produits tropicaux sur son territoire. Problème des épices. Masquer le goût de la viande avariée. Rôle important dans la pharmacopée : on pensait au poivre contre la peste, clou de girofle cicatrisant... Les soieries. Les métaux précieux nécessaires à la monétarisation de l'économie. Avant, on pratiquait le troc. Capitalisme marchand à la fin du MA. Nécessité de disposer de moyens faciles. L'Europe a très peu de mines d'or et d'argent. On tente de pratiquer l'orpaillage dans les rivières, il faut chercher ailleurs. Golfe de Guinée. Sucre enfin : miel avant, puis avec les croisades, canne à sucre d'Inde. L'Europe a intérêt à s'ouvrir, elle manque d'un certain nombre de produits. Rôle aussi de l'évolution de la pensée : humanisme, christiannisme. Eglise catholique se retrouve confrontée à un certain nombres d'hérésies, la plus importante étant celle de Luther. L'Eglise lance un grand mouvement évangélisateur/missionnaire, accentué avec les grandes découvertes. Conquistadors sont accompagnés de Franciscains, de Dominicains, de Jésuites... L'Europe, c'est vaste. Qui lance véritablement le processus ? Les Portugais, parce que les Espagnols sont occupés à la Reconquista, qui finit en octobre 1492. Portugal = 90 000 km² (même pas 1/5 de la France). Un peu plus d'1 000 000 d'habitants. Pauvreté agricole. Eléments n'incitent pas à se lancer à la conquête du monde, mais on va chercher ailleurs ce qu'on a pas chez soi. Portugais se sont intéressés aux richesses halieutiques, à la pêche, qui développe les techniques de navigation. Localisation remarquable : bassin méditerranéen, Atlantique, Afrique. Banquiers gênois sont intéressés par route vers l'Ouest pour atteindre les Indes. Ils vont financer les Portugais. Le frère du roi du Portugal a le surnom de Henri le Navigateur. 1415 : prise de Ceuta au Maroc. Puis vers les Açores, Madère... Archipels de rien ? Non, parce que relais. Permettent de rentrer dans ses fonds. Il faut financer les expéditions. On cultive les îles. Madère utilisée pour le vignoble et la canne à sucre. Puis Golfe de Guinée : comptoirs qui permettent l'accès à l'or et à l'ivoire, puis rapidement à des esclaves. Malaguette : sorte de poivre de 2e qualité, mais suffisamment intéressant pour être vendu. Portugais ont un peu monopole. 1488 : Bartolomé Diaz franchit le Cap de Bonne Espérance. On a contourné l'Afrique, on peut atteindre l'Inde. Le roi du Portugal refuse la proposition du Gênois Christophe Colomb. Colomb pense aller vers l'Ouest, tout le monde est persuadé que la terre est ronde, on pense atteindre la Chine. Colomb s'inspire de géographes de son époque : Chine/ Cathay au niveau de la Californie. Cipango/Japon situé à 20 000 km de là où le pensait Colomb. On refuse de financer son expédition : Colomb frappe à une autre porte, celle d'Isabelle la Catholique en Espagne qui a fini l'unification du pays. On lui accorde 3 caravelles usagées. Colomb fait escale aux Canaries. Au bout de 36 jours, Colomb a atteint une des îles des Bahamas. Heureusement pour lui il y avait l'Amérique. Il se croît en Chine. Il est à la fois enthousiaste et déçu : il ne voit ni soieries, ni palais, mais des gens qui vont nus. Colomb retourne en Espagne, ramène des spécimens. Portugais sont très intéressés (Colomb atteint d'abord Lisbonne). Partage du monde avec une ligne de partage la plus à l'Ouest possible avec Tordesillas. Ligne de partage correspond en gros au 45e méridien (on ne sait pas calculer la longitude attention) : « 370 lieues à l'Ouest des Canaries ». A l'Ouest, Espagnol, à l'Est, Portugais. Portugais continuent sur leur lancée. Vasco de Gama atteint Calicut. L'empire portugais se caractérise par une thalassocratie, c'est-à-dire une série de comptoirs. Macao rendu à la Chine seulement en 1999. On installe un fortin pour protéger. C'est un empire qui ne peut imposer, qui doit composer : ils sont trop peu nombreux, et leur objectif est le commerce plus que la conquête. Économie d'échange. Côté espagnol, îles des Caraïbes, qui déçoivent beaucoup. On imaginait de l'or, de grandes civilisations : on se lance en 1519 dans une conquête du continent, avec Hernan Cortes. Avec 600 hommes, il va réussir à s'imposer face à un Empire aztèque énorme (20 000 000). Noche Triste : grosse défaite espagnole. Cortes était un habile diplomate, il s'est appuyé sur les peuples que les aztèques avaient conquis. Il s'est appuyé sur une noblesse indigène. Il a prit la Malinge comme maîtresse et interpête, un autre parvenait à l'Espagnol... Empire très différent de l'Empire portugais. Ils n'ont pas besoin de composer, ils s'imposent. Constitution d'Encomiendas, grandes propriétés (encomenderos). La terre et les hommes qui y vivent sont attribués à l'encomendero : système de servage. S'il a des mines d'or, priorité à l'exploitation des mines : Potosi en Bolivie, Zacatecas au Mexique pour l'argent. Mais pas des mines partout. Culture de la canne à sucre donc, du tabac, de l'indigo, des cacaoyers. Le chocolat est une invention maya. On échange poules... contre métaux précieux. Produits prennent un rôle de plus en plus important dans l'alimentation européenne. Colons espagnols vont se comporter comme des prédateurs, économie de prédation, échange inégalitaire, en faveur de l'Espagne. Rapporter de l'or, de l'argent... Empire continental d'un côté, un Empire littoral et d'îles de l'autre. Lisbonne et Séville auraient dû devenir des ports important. Le port d'Anvers devient le premier port d'Europe. Anvers appartient à ce momentlà aux Espagnols : PaysBas de l'époque sont plus étendu (16e jusqu'en 1570, où la ville est pillée). Légende noire du monde ibérique : ni l'Espagne, ni le Portugal ne connaîssent des économies prospères. Pourquoi ? Dans les ports, succursalles gênoises. Banquiers gênois n'hésitent pas à prêter à la cour d'Espagne et du Portugal. Mais des taux d'intérêt, gallions reviennent chargés d'or et d'argent. Les banquiers profitent le plus. Pourquoi va-t-on forcément à Lisbonne et à Séville ? Principe de l'exclusif, accompagné du Quint royal, un prélèvement royal. Mais une fois qu'on a déchargé, d'autres navires sont déjà près des quais pour les redistribuer. Anvers est une grande plaque tournante pour l'Europe du Nord. Industrie naissante : textile. On achète des produits d'autres régions. En Espagne et au Portugal, on a une économie de consommation, l'or et l'argent qui arrivent à Séville profitent à l'éco flamande et italienne, allemande aussi. Formule de Quévéda : « l'or naît aux Indes, meurt en Espagne, et est enseveli à Gênes ». Qui profite le plus ? Les banquiers gênois et allemands. La richesse de l'Espagne et du Portugal fait des envieux : France et Angleterre. François 1e déclare : « je voudrais bien voir cette clause du testament d'Adam qui m'exclut du partage du monde ». Il remet en cause Tordesillas. Il recrute Cartier (Saint Laurent) et Verzano (New York). Des ports intéressés par la colonisation : Honfleur, Dieppe, Rouen, St Malo, La Rochelle. Mais les efforts lancés par F Ier vont rester vains. Quels sont les obstacles ? Ibèriques se sont retrouvés dans des sociétés constituées, des empires. Il faut dans le Nord, arriver à surmonter l'époque de l'hiver. Fr Ie se heurte à Charle V, il se sent encerclé par lui. Milieu du 16e s, St Bartélémy, guerres de religions qui ne favorisent pas... Le premier port de France est Marseille, la première place financière est Lyon, regarde vers la zone méditerranéenne. Le 16e s ne va donc pas être le grand siècle de la colonisation française. L'Angleterre va faire des efforts. Résultat piteux à la fin du 16e. Invincible Armada lancée par Philippe II. Grande tempête au moment de la bataille, flotte espagnole a dû se retirer (cf la Tempête de Shakespeare). Elizabeth Ie a financé les corsaires, Francis Drake ou Dawkins. Commerce « au bout de la pique ». S'emparent des gallions qui allaient vers Séville. Opérations spectaculaires, mais on n'a fait qu'égratigner la domination esp. En 1584, Walter Raleigh fonde une colonie de Virginie (en fait en Caroline du Nord), c'est un échec. Il va falloir attendre le 17e pour que la colonisation agl s'établisse vraiment. Les Provinces Unies. Anvers avait été pillée. Dans les PB espagnols, une grande révolte a été lancé. On ne supportait plus la domination espagnole, politique ou religieuse. Opposition entre le Sud catholique et le Nord calviniste. PB esp du Sud continuent à accepter la domination de l'Espagne. En 1581, le Nord devient Provinces Unies. C'est une république, la société beaucoup plus urbaine. Une élite bourgeoise de marchands. Les Provinces Unies tirent leur richesse du commerce. Plus d'arrivages de Séville pourtant. 1590, le roi du Portugal meurt sans enfant. L'héritier le plus proche est Philippe II. Il est roi du Portugal et d'Espagne. Jusqu'en 1640, le Portugal et l'Espagne ont le même roi. Lisbonne est aussi interdite aux hollandais. Se lancent à la conquête du marché des épices, il partent à la conquête des comptoirs portugais. Machine de guerre économique : la VOC (Vereenigde Oost-Indische Comp). 6 villes de marchands vont s'associer, système d'actions, des investisseurs. Des capitaux comme jamais on n'avait réussi à en obtenir. Flotte marchande. Hollandais sont des marins d'expérience. Ont les moyens de se lancer à la conquête de l'Empire Portugais. En tant que commerçants, il veulent plutôt les comptoirs portugais qu'une économie de plantation dans l'empire colonial esp. Rapidement, Hollandais s'emparent de la plupart des comptoirs portugais (cf cartes). Portugais ne gardent que Goa, Macao, Timor... comptoirs résiduels. Par soucis de rentabilité, ils colonisent l'Insulinde, on spécialise (Java : poivre ; Banda : noix de muscade...). Pourquoi spécialisation ? Monoculture rapporte bien plus. Commerce d'Inde en Inde (de la côte occidentale à la côte orientale), parce que forte demande de la population sur place, on récupère capitaux. Imposent leurs lois dans l'Océan indien. Au 17e s, Amsterdam 1e port du monde. Sud de l'Afrique, la zone du Cap a été investie pour un motif stratégique : lieu d'escale (6 mois de voyage pour aller en Inde). Hollandais vont rafler l'asiento. Traité de Tordesillas faisait des Portugais les maîtres de l'Afrique. Les Portugais se devaient de fournir aux Espagnols des esclaves. Hollandais récupèrèrent le monopole. Hollandais vont aussi être intéressés par l'Amérique. Ne cherchent pas à s'emparer de l'Empire espagnol, il est plus loin. Ils visent le Brésil (1 mois de voyage) et Mexique (2 mois). C'est vers le Brésil que les Hollandais vont s'installer : Nordeste avec Bahia, Pernambouc. Ils y développent plantation de canne à sucre, pcq produit de luxe, dont profitable. Mais en 1654, le Brésil va redevenir portugais. Duc de Bragance va tenter un coup de force et s'installer sur le trône du Portugal. Il prend la décision de répartir en partie l'empire portugais. Ce sont les Hollandais qui se dispersent (empire immense), pas les Portugais qui savent qu'ils ont perdu l'Insulinde, ils misent sur le Brésil. Zones de substitution pour les Hollandais canne à sucre : Guyane hollandaise (Surinam), Curaçao... Hollandais n'ont jamais maîtrisé le commerce atlantique. En Agleterre, époque de Cromwell, qui a fait publier des actes de navigation. 1651 : seuls des navires Anglais pourront entrer dans des ports anglais. Sytème du monopole, de l'exclusif. 1660 : autre acte de navigation, les colonies anglaise d'Amérique ne pourront exporter leur produits qu'en Agl et sur des navires agl. Tout un commerce de contrebande, développé dans l'Atlantique. Tous ces élément ont diminué les possibilités hollandaises sur l'Atlantique. 17E s, Amsterdam 1er port du monde. 18E s, contestation de la France et de l'Angleterre. 17E, ils ont établi des jalons, au même rythme, ressemblances. Colonisation en Amérique du Nord. La première colonisation durable, 1607, avec la fondation de Jamestown en Virginie. N'a pas été facile de faire subsister cette colonie, mais grâce au tabac elle a pu se développer. La France fonde en 1608, la ville de uébec par Samuel ... . Il y a la pêche et les fourrures. Comptoirs Anglais à Madras, Bombay (tombé dans l'escarcelle anglaise par mariage avec une portugaise), Calcutta. Français : Pondichéry et Chandernagor. En Afrique : St Louis du Sénégal, l'île de Goré au large de Dakkar, l'Île Bourbon (Réunion), l'Île Bourbon (Maurice). Anglais ont établit l'EIC (East Indian Company). Pour les EU, associations de marchands de Plymouth. Compagnies PV en Agl. En France, intervention de l'Etat avec Richelieu et Colbert (compagnie française des Indes occidentales, des Indes orientales). Création du port de Lorient. Le roi Louis XIV a d'autres priorités : il veut s'imposer au sein de l'Europe avec le château de Versailles, le déclenchement de guerres. Des compagnies financées par des caisses royales, c'est un inconvénient, un an ap la mort Colbert, elles disparaissent. Mais terreau de la contestation de la domination hollandaise à la charnière. Français et Agl ont marine de guerre. Colbert a lancé un grand programme naval dans les 1670s. L'Angleterre fait de même. Les Hollandais ont la plus grande marine marchande, pas de guerre. 1700 : le roi d'Espagne meurt sans enfants, L 14 a épousé l'infante d'Espagne. Sa descendance est héritier. Philippe d'Anjou petit fils de L14 devient roi d'Espagne d'où l'actuel roi Bourbon. Il a été promis que jamais il n'y aurait d'union entre les deux. Mais un gros problème qui mène à la guerre de succession d'Espagne. Ph 5 d'Espagne propose aux marchands franaçais d'ouvrir les marchés espagnols, dont ceux des colonies. Atout considérable, facteur de déséquilibre, les Français se voient attribuer l'asiento. Agl et Holl n'apprécient pas du tout. Avantage contre lequel il faut lutter : guerre de succession d'Espagne. Début du règne de L14 glorieux, fin profite aux Anglais. Traité d'Utrecht en 1713. Traité Methuen (Lord agl qui négocia) en 1720, coup de canif au système de l'exclusif établit en Agl. Portugais peuvent vendre leurs vins pour des droits de douane peu important, Portugais acceptent textiles britanniques. Bonne affaire pour les Anglais. Minas Gerais au Brésil, Agl y ont désormais accès et à l'or qu'il recèle. Portugal craignait beaucoup l'influence d'un Bourbon en Esp. D'autres avantages acquis aux Agl. Ils se font attribuer l'asiento. L'Amérique latine s'ouvre à l'Angleterre. Elle réussit à imposer sa suprématie dans l'Atlantique. « Qui tient l'Atlantique, tient l'Océan Indien ». Agl ont un gros atout : ils peuvent pratiquer un double commerce triangulaire. Produits manufacturés d'Europe envoyés en Amérique du Nord, puis on ramène les morues dans les Antilles... + commerce triangulaire classique. Il va leur falloir chercher à dominer le commerce d'Orient. Au 18e la VOC existe toujours. 18E s est un siècle de transformation en matière de progrès technique. Frégates du 18e. Voiliers sont devenus des machines complexes. Il peut-y avoir 30 voiles différentes. Trouvaille considérable : le moyen de lutter contre le scorbut, avec le citron, parce que le scorbut vient du manque de vitamine C. Enfin on est capable de calculer la longitude. Contribue à l'amélioration du commerce. L'Europe connaît une augmentation sensible de sa population. Consommation augmente, d'autant que le niveau de vie augmente. De nouveaux produits. L'Agl va mettre un peu plus de temps pour dominer l'Océan Indien. Le Fr Dupleix établit un protectorat sur l'Inde. Après guerre de 7 ans, 1763, traité de Paris. Français perdent les « arpents de neige » (Voltaire) du Canada, n'ont plus le droit qu'à 5 comptoir en Inde. Guerre de 7 ans à la fois en Europe et en Amérique. Hollandais conservent la péninsule de l'Insulinde. Agl vont réussir à s'imposer dans le commerce d'Inde en Inde, ainsi qu'avec la Chine par l'intermédiaire de Canton. Fin 18e, la suprématie de Londres. Mauvais traitement sur la population qui meurt au travail ou de faim. Au bout de 30 ans, Antilles complètement désertes. Existence oui ou non d'un génocide ? Responsabilité des Espagnols dans ce domaine. Dominicains et franciscains présents s'insurgent. En Espagne, bouillonnement d'idées, problèmes jugé crucial : les Indiens sont-ils des animaux ou bien sont-ils des Hommes ? Est-il légitime d'exploiter de bons chrétiens ? Controverse de Valladolid : droit de conquête vs droit naturel. Dominicain Las Casas revendique le droit naturel selon Saint Thomas. Après les Antilles, Amérique continentale. Peut-on parler de génocide, là ? Population beaucoup plus nombreuses, Espagnol sont quelques milliers... Matériellement, peut-on imaginer que le génocide soit réalisable ? Compte tenu de l'expérience, l'attitude à l'égard des Indiens va être différente : considérant que c'est dans leur intérêt, ils vont préserver la vie des Indiens. À côté des conquistadors, arrivée de prêtres qui veulent chris à nniser la population indienne. Politique indigéniste de l'Eglise catholique espagnole. Pourtant, 80 à 90% des Indiens disparurent. Choc microbien énorme. Variole, grippe et rougeole. Textes ont été publié : 1537, pape a passé bulle où il indique dès avant la controverse de Valladolid, les Indiens sont aptes à recevoir le baptême. 1542, Charles Quint, dans les « leyes nuevas », donne un statut aux indiens, le statut de « vassaux de la couronne ». Juridiquement, les Indiens ne peuvent être réduits en esclavages. Encomiendas remplacées par des haciendas, Indiens deviennent des « peones ». Pas grande différence dans la réalité. Mais l'esclavage va continuer. L'Amérique, c'est loin. Cas du Brésil, pas tenu de respecter des textes espagnols. Au Brésil, gens se spécialisent dans la chasse aux Indiens. Certaine protection, christiannisation se fait rapidement, de manière très efficace. Lorsqu'une population est affaiblie, sa capacité de résistance est moindre. En même temps, adaptabilité des prêtres. Mise en place d'un christiannisme métissé, syncrétique. On s'est appuyé sur certaines traditions indiennes pour imposer le christiannisme. Au nord de Mexico, déesse consacrée à la terre. Sur ce site, l'archevêque place une peinture de la vierge (Vierge de Guadalupe). Représentation du Christ, Jésus mort sur la croix. Relation établie avec les sacrifices humains pratiqués dans les religions pré-hispannique. Sacrifice humain c'est le meilleur moyen de demander la miséricorde de Dieu. En Amérique latine, Christ sanguinolents, avec peinture rouge. Il n'y a jamais eu de réserves indiennes, jamais de ghettoïsation. Culturellement, Espagnols et Portugais ne faisaient aucun blocage sur le métissage (Conquête mauresque a généré des métissages). S'associer aux élites indiennes est une excellente façon de s'imposer. Enfants métisse n'ont eu aucun problème pour faire reconnaître leurs droits, si l'enfant métisse avait un père noble, il héritait du titre. Les colons qui débarquent en Amérique sont des hommes, le pourcentage de femme ne va vraiment augmenter qu'au 19e s. Métissage à tous les niveaux. Donne l'impression d'une société fluide, mais on reste attaché à la pureté du sang. Dans l'Amérique espagnole, tableau de métissages, avec 15 catégories de métissage en fonction de l'importance du mélange. La population indienne a considérablement diminué. Il ne faut pas confondre esclavage des noirs et traite négrière. La traite négrière a commencé aux alentours du 8e s. Pour qu'il y ait traite négrière, il faut un trafic de grande ampleur, réseaux/logistique, lieux d'approvisionnement nettement différents des lieux de vente. Traite orientale relayée par les traites occidentales au 15e s, jusqu'à l'abolition de l'esclavage aux Etats Unis. 11 millions d'esclaves noirs partent, 9,5 millions seulement vont arriver. 15% de morts en moyenne. Il y a aussi eu des naufrage. Traite négrière très aléatoire. Extension maximale au 18e s, avec deux grandes zones : Brésil et Antilles. Au 18e s, Anglais sont devenus maîtres de cette traite négrière, avec Liverpool, premier port négrier du monde alors. Pourquoi a-t-on pris la défense des Indiens, et rien n'a été fait pour les noirs ? L'élément déterminant, c'est le besoin de main d'oeuvre. Indiens résistent mal, et connaîssent très bien le terrain, quand ils réussissent à s'enfuir, il est difficile de les retrouver. On fait appel aux engagés blancs. On propose aux Européens qui le souhaitent, de payer leur voyage, de leur attribuer une terre. En contrepartie, ils travailleront gratuitement au service d'un grand propriétaire pendant 5 à 7 ans. En échange, ils obtiendront une terre. Ça n'a pas été chaleureusement accueilli. Ceux qui ont accepté sont mort pout la plupart. Système s'est révélé un échec. On s'est tourné vers l'esclavage noir. Diverses qualités : aucun problème avec le climat tropical, aptitude nettement plus importante aux travaux pénibles, plus faciles à soumettre parce qu'ils ne connaîssent pas bien le terrain. Église est restée étrangement muette devant l'esclavage noir. Convergence d'intérêts. Intérêt économique. Taxes sont une manne intéressante pour l'Etat. L'Eglise possède des propriétés en Amérique. Il va falloir essayer de justifier. Au 17e, dans le livre de la Genèse, allusion à Noé. Noé s'est ennivré, l'un de ses fils, Cham, s'est moqué de lui, la malédiction divine, parce que respect à l'égard des parents. Son fils Canaan, ancêtre des noirs, a dû payer pour son père, il est devenu esclave, et tous ses héritiers avec. Une malédiction divine : les noirs sont voués à l'esclavage. On fini par considérer normal. C'est la traite négrière qui génère le racisme, pas l'inverse. La traite négrière n'aurait jamais pris une telle importance sans la participation des Africains. Seulement 2% des esclaves pris par des Européens. Armes, pièces de tissus, commerce se développe. Échange n'était pas aussi inégal que certains le laissent entendre. Pourquoi les Africains ont-ils joué le jeu des Européen ? Pas de conscience d'être africains, comme il peut y avoir du côté européen. Commercer avec les Européens, intérêt économique. Pourquoi n'a-t-on pas d'états d'âme ? Parce que les sociétés africaines sont des sociétés esclavagistes. Répercussions en Afrique ? Catastrophistes : Afrique a été saignée. Autre vision indique que ce sont des hommes en priorité qui ont été pris comme esclaves. L'Afrique est polygame. Niveau de natalité pas si différent de celui de départ. Afrique littorale surtout concernée. Côté américain, métissage plus prononcé. Société esclavagiste et métissée, on pense à un même type de sociétés. Mais deux types : antillaise et brésilienne. Société antillaise est très inégalitaire : 5 à 10% de blancs et une majorité de noirs. Mulâtres. Minorité de grands propriétaires blancs, risque de révolte (Saint Domingue qui entraîne la création de Haïti). On a parlé de modèle fusionnel au Brésil, mais c'est un peu utopique. Société brésilienne beaucoup plus fluide que la société antillaise. Pourquoi ? Brésil est un territoire très vaste à la différence des Antilles, qui sont des prisons à ciel ouvert. Un esclave enfui avait de grandes chances d'être retrouvés. Au Brésil, l'esclave noir a des chances de s'enfuir sans être retrouvé : esclaves marrons (marronage). Fondent une famille, avec une indienne. Brésil très proche de l'Angola (30 jours). Brésil peu s'approvisionner en esclaves plus facilement. On affranchit plus facilement les esclaves que l'on souhaite récompenser, ou les mulâtres. Un esclave affranchi a la liberté de mener sa vie comme il le souhaite. Métissage se développe encore... Portugais auraient des moeurs plus laxistes que les autres, pratiquaient la polygamie. Dicton au Brésil : « le Brésil est l'enfer des noirs, le purgatoire des blancs et le paradis des mulâtres ». une catégorie intermédiaire, de plus en plus développée. Population qui va devenir la population majeure du Brésil, facteur de promotion sociale. D'où la vison utopique de la société brésilienne. Porte de sortie. Possiblité de faire sa vie en dehors de l'esclavage. La deuxième mondialisation. 1E mondialisation du commerce, capitalisme marchand. À côté un capitalisme industriel, dans la deuxième mondialisation. Quelles sont les conditions du démarrage de la révolution industrielle. Jusqu'aux années 50, on s'intéressait peu à l'histoire économique. C'est dans les 50s, 60s que les ouvrages sont publiés en abondance. D'autres pays confrontés à la question du sousdéveloppement. Grandes années de la décolonisation. Sauvy invente l'expression de « 1/3 monde ». Progrès politique manifeste qui n'est pas associé à un progrès économique. C'est pour ça qu'on s'interroge sur les conditions du déclenchement de la révolution industrielle. Chaque ouvrage a sa conception. Grande diversité dans les positions. Trouver un chemin dans le « maquis des thèses ». S'est déclenchée dans un pays précis : l'Angleterre. Pourquoi la révolution industrielle en Angleterre? Une concerne le commerce colonial et la traite négrière. C'est l'exploitation de l'Amérique qui a développé les Européens. Accumulation de capitaux. Arrière-pensées politiques qui fonde le tiers-mondisme. Qu'en penser ? Peut-on la considérer comme cause valable ? Elle a commencé en Angleterre. Ce devrait être l'Espagne et le Portugal qui auraient dû s'industrialiser les premiers. Activité à la rentabilité aléatoire. Troisième point : armateurs qui font des profits. Les capitaux tirés du commerce colonial sont investis pour développer le commerce colonial. Globalement, ce ne sont pas les facteurs exogènes qui expliquent la révolution industrielle. Facteurs endogènes, donc. Le grand facteur endogène : les progrès techniques ? Une cause, un moyen ou une conséquence ? Machine à vapeur de James Watt. Progrès les plus important dans un secteur de l'industrie. Tout le monde a besoin de se vêtir. C'est le produit de consommation courante. Nombre de capitaux à investir est limité, par rapport aux fabriques de bâteaux, on peut s'auto-financer. John Kay est l'inventeur de la navette volante, qui va plus rapidement que le métier à tisser traditionnel. 2E innovation, celle de Hargreaves, avec la « spinning Jenny », un métier à filer le coton avec 8 broches. On fabrique 8 fois ce qu'on fabriquait avec huit métiers traditionnels. Arkwright a adapté la force hydraulique aux métiers à tisser : « water frame ». Cartwright adapte la machine à vapeur au métier à tisser. Est-ce la cause première du déclenchement de la révolution industrielle ? C'est plutôt une manifestation. Processus de stimulation de l'offre. Seule stimulation possible est par la demande. Thèse de la révolution agricole. On réduit la jachère, on supprime l'assolement triennal. On prend conscience que certaines plantes au lieu d'épuiser la terre, lui permettent de se régénérer. La thèse de Paul Bairoch pose problème. Quand y a-t-il une révolution ? Un changement brutal. Au 19e s, transformation lente, progressive, qui permet de générer des surplus. Mais thèses ne suffit pas. Il est impossible de dégager une cause première. On assiste à un empilement de causes directes et variées... Deux pays où il y a vraiment eu révolution industrielle : l'Allemagne de Bismarck et les Etats Unis. En Angleterre, ça dure un siècle. C'est le longe terme qui a permis. L'Angleterre au 17e sa fait deux révolutions. L'Angleterre devient libérale. Max Weber développe une thèse qui contribue à la révolution industrielle : protestantisme. Pas de diabolisation de l'argent comme dans le catholicisme. L'argent est considéré comme une récompense de Dieu. Quelle est la place de la bourgeoisie en Angleterre. En France, les bourgeois veulent se faire gentilshommes. La bourgeoisie veut quitter la roture. En Angleterre, la bourgeoisie bénéficie d'une reconnaissance sociale est politique. Deux élites en Angleterre. Un protestant se doit d'avoir la Bible, de la lire. Les taux d'alphabétisation sont plus importants en Angleterre. En Angleterre, spécificité : elle a connu au 18e s, un problème de pénurie relative. Problème du bois en Angleterre. Il faut fabriquer du charbon de bois. Avec cette pénurie, on recours à un autre produit : charbon de terre. Passage du bois à la houille. Le charbon va être distillé, pour produire le coke. Amélioration considérable dans la sidérurgie : une pénurie peut donner un bénéfice. Main d'oeuvre : progrès dans l'agriculture libère de la main d'oeuvre. Mais en Angleterre, pleine période du mouvement des enclosures. Phénomène d'individualisation des terres. Pratiques communautaires disparaissent. Remembrement en même temps. Instauration d'exploitations suffisamment grande pour amener à employer des salariés. Pas tant de personnes qui sont libérées de la terre. Un autre appel à la main d'oeuvre : infrastructures routières et canaux développés au 18e s. On est en pénurie de main d'oeuvre. D'où les progrès techniques. La grande industrie est l'industrie textile. Un produit fait fureur : l'indienne. Pièces de coton (cotonade). La laine ne se vend que dans les pays tempérés. Le coton se vend partout. Croissance à la chinoise à l'époque, 10-12%. A cause des guerres, ralentissement de la croissance à la charnière 18e-19e s. Producteurs de coton : Sud des Etats Unis, Empire Ottoman, Inde (surtout au 19e s). Situation de la France ? Était-elle vouée à l'échec du processus d'industrialisation. Des atouts, des handicaps. Sur le plan social, inconvénient du groupe social intermédiaire plus réduit, de moins grande influence. L'aristocratie achète des produits de luxe. Importante population de paysans pauvres. Groupes intermédiaires numériquement moins nombreux. Société d'ordres, monarchie absolue, freins. Corporatisme français qui gêne la liberté d'entreprise. La France voit sa production agricole augmenter, mais pas sa productivité de façon aussi importante. Retard, freins. La France dispose d'atouts. Dynamisme économique sur les ports de l'Ouest : Bordeaux, Nantes, La Rochelle. Entre 1700 et 1789, le commerce avec les Antilles est multiplié par 5, plus important que du côté anglais. Mais arrière-pays, toute la région se retrouve dynamisée. Des Antilles on fait venir du sucre, mais on envoit des vins, des céréales, des objets manufacturés. Mise en place d'un embryon d'industrialisation à l'anglaise. La bourgeoisie française connaît un dynamisme. L'industrie cotonnière se développe aussi, dans la ville de Jouy-en-Josas : Oberkampf. A Lyon aussi industrie textile. De révolution industrielle, il n'y en a pas eu. À quoi attribuer ça ? La Révolution française, pardi ! Vision catastrophiste et vision euphoriste. La révolution française a détruit pas mal de choses, a entraîné la disparition de certaines entreprises, dirigés par des chefs d'entreprise nobles guillotinés. Nantes, Bordeaux, avec la révolution française, le commerce avec les Antilles a disparu. Anglais sont entrés dans un processus de guerre maritime contre la France : les Anglais ont de grande chance de l'emporter. Barre la route au commerce maritime. Deuxième explication : 1792, révolte menée par les mulâtres, suivie par les esclaves, à Saint Domingue, l'île avec laquelle les Français commerçaient le plus. Commerce réduit, répercussions à l'intérieur du pays. Du côté du continent, la France se développe, emporte la guerre continentale, d'où un développement de la partie Nord Est. Belgique, Sarre, Nord de l'Italie. Indéniablement la révolution française a joué ce rôle : une pastoralisation. Bien nationaux vendus à des prix défiant toute concurrence : du paysan au riche bourgeois qui veut un manoir pour ressembler à un noble. Transferts de capitaux, placements fonciers considérables. Les capitaux n'ont pas été utilisés. Capitaux distraits de cette possibilité d'investir dans l'industrie. Thèse inverse, la Révolution française a beaucoup apporté : loi le Chapelier, libéralisme économique parce que suppression des corporations. La guerre a favorisé le développement de la sidérurgie. Développement de l'industrie cotonnière, parce qu'on ne pouvait plus acheter de produits britanniques avec la guerre : il faut fabriquer soi-même les pièces de coton. La guerre limite la concurrence anglaise. Alsace a connu un essor économique considérable. L'Empire français a pris la suite. Napoléon Ie aurait dit : « après tout, c'est moi qui ait créé l'industrie française » (il y a toutes les chances qu'il ne l'ait jamais dit). Sous le premier empire, un certain nombre de progrès. Blocus établi par Napoléon Ie a contribué à développer le secteur du raffinage sucrier. Venait des régions tropicales. Avec l'ambiance de guerre : développement d'une culture de substitution, la betterave à sucre. Mécanisation de l'industrie textile. Usage du métier Jackard à Lyon notamment : mélanger les couleurs, faire des motifs. Autre invention française, industrie chimique. Leblanc a trouvé le moyen d'inventer la soude artificielle. Industrialisation pouvait-elle aller jusqu'au bout ? « Industrie de serre chaude », selon Crouzet. Si on sort la plante industrielle de sa serre, elle dépérit. Lorsqu'en 1815, l'Empire napoléonien s'effondre, beaucoup d'entreprises ne vont pas résister à la perte du climat de « serre chaude », il va falloir attendre la monarchie de juillet. Les répercussions sociales de la deuxième mondialisation. ~ La société japonaise et la deuxième mondialisation ~ Amélioration des trasports... Mise en communication inégale. Japon ouverture tardive et brutale, Etat isolé et féodal à une puissance mondiale. I. Japon du 19e s, féodal, totalement fermé. Un Japon féodal et isolé, régime du shoguna. Dynastie des Tokugawa. Shogun chef réel de l'Etat. S'appuie sur ses propres samuraïs. 4 classes hiérarchisées : Guerriers (Daigoros et samuraïs), paysans et commerçant. Pas de progrès technique, travail paysan dur, taxes seigneuriales. Chaque fief a sa monnaie. Famines rurales, révoltes paysannes. Fermeture, sous prétexte de vouloir préserver leur originalité. Seul Nagazaki est ouvert aux Hollandais. Mélange entre patriotisme et les prémices d'une modernisation. Commerçants réclament l'ouverture, intellectuels pense que Japon a beaucoup à apprendre de l'Europe. Pression des occidentaux ou ouverture de l'intérieur ? Occidentaux ne se satisfont pas de leurs échanges restreints avec le Japon. II. Les facteurs d'ouverture du Japon. Traité avec les américains. Nouvel empereur, shogunat aboli. Ère du Meiji, politique éclairée. Grande mutation de l'ère Meiji. Capitale déplacée de Kyoto à Tokyo. Meiji veut élever la conscience. Université de Tokyo créée. Droit seigneuriaux n'existent plus. Fiefs seigneuriaux sont dirigés par des fonctionnaires. Doter le pays d'une économie moderne. Monnaie unique en 1871, Yen. L'Etat a besoin des occidentaux pour techniques. Étudiants japonais vont s'initier en Europe et aux EU. Japon participe aux expositions universelles. Mais limites du nouveau Japon. Nouvelles bases sociales ne sont pas tellement plus égalitaires... position des féodaux et seigneurs sont les nouveaux dirigeants. Révolution par le haut, oligarchie financière. Développement d'un régime autoritaire. Fin 1880s, constitution sur le modèle germanique, légalise le régime autoritaire de Meiji. III. Fin de l'ère Meiji et décollage du Japon. Augmentation de la population, nombre de filatures de coton, production acier, sidérurgie. Exportation parce que le marché intérieur est vite saturé par le pouvoir d'achat des paysans faible. Des zaïbatsus, autrement dit des trusts, tous aux mains de l'oligarchie financière. La guerre représente des contrats juteux. Le Japon doit se débarrasser des traités inégaux signé lors de l'ouverture. 1894, début de l'envolée réelle du Japon, indépendance vis à vis de l'Occident. Pauvreté du sol japonais, d'où volontés expansionnistes, population qui croît, orgeuil dû à une tradition guerrière, échapatoire pour les paysans que de s'enrôler dans l'armée. Conflit contre la Chine, puis contre l'empire russe. Annexion de la Corée en 1910 pour 34 ans. Japon devient puissance internationale, concurrent, mais dépendant des puissances européennes. Importe beaucoup de matières premières, mais guerre change tout, Japon devient créancier. Mais militarisme est la cause de la spirale guerrière du Japon au 20e s. REPRISE: I. Le Japon : de l'isolement à l'ouverture. 1. Un Japon isolé et féodal. 2. Un Japon qui s'ouvre. II. La Révolution Meiji. III. Les ambivalences et les limites de la révolution. Révolution. Cas exceptionnel dans la mesure où c'est le seul et unique Etat à avoir fait sa révolution industrielle sans être un Etat européen ou un Etat de peuplement européen. Pourquoi ce caractère aussi exceptionnel pour ce pays ? Intervention de Mattew Perry, commandeur américain mouillant dans la baie d'Edo, chargé de transmettre une lettre du psdt des EU au Shogun. Américains très intéressés par le Japon. Traité de Guadalupe Hidalgo donne la Californie aux EU. Gouvernement américain s'intéresse de plus en plus aux Etats du Pacifique, dont le Chine. En ligne droit depuis San Francisco, on atteint d'abord le Japon. On atteint la ville de Tokyo. En 1853 se produit l'évènement. Quelques mois plus tard, Perry revient avec des navires prêts à bombarder les côtes. Traité de Kanagawa est signé, il va aboutir à une diminution très sensible des droits de douane, 5% seulement sur l'importation des produits étrangers. Exterritorialité si un Américain commet un port au Japon. Tentions dans un Japon qui jusque là était fermé, depuis 2 siècles et demi. Ouverture forcée. Produits étrangers qui donne une augmentation des prix. Samuraïs touchent des rentes, ils se font payer par les daimios. Société féodale qui règne est de plus en plus contestée. Système de castes, très hiérarchisé. Paysans mécontents des redevances féodales, samuraïs sont mécontents de l'attitude des daimios qui n'ont plus recours à leurs services comme avant. Décision de lancer la révolution Meiji à partir de 1968. II. Révolution Meiji. Suppression des privilèges, explosion du système de classes, égalité qui s'impose. Devant la loi. Devant l'enseignement également. Égalité des chances. Il n'y a plus de blocage tout est désormais ouvert. Mise en place du service militaire obligatoire. Sécurité du pays attribuée à l'ensemble de la population, en particulier le monde des paysans. Des changements majeurs. Dans les rites. Passage du calendrier chinois au calendrier grégorien. Utiliser dans les réunions officielles des uniformes à l'occidentale. Port du sabre n'est plus réservé à l'armée. Plus de chignons, cheveux coupés courts, à l'occidentale. On fait manger de la viande à la population. Occidentalisation du Japon. Qu'est-ce qui devrait se passer ? Stratégie machavélienne d'occidentalisation. Pour le Japon, le monde occidental est le plus puissant. L'objectif du Japon doit être de parvenir au niveau des occidentaux. On utilise les mêmes recettes que les occidentaux. Il faut se débarrasser au plus vite des traités inégaux. III. Les limites de la révolution ? Révolution par en haut. Ce n'est pas la pression populaire, mais un choix venu d'en haut, des élites. Si on regarde les valeurs du Japon, elles demeurent. Seule l'apparence change. Fidélité au supérieur, frugalité du Japonais, fierté guerrière. La révolution Meiji a été à la fois l'occasion d'un changement, mais en même temps, elle a sû préserver. Tentative de guerre civile par des samouraïs contre ce changement. Mais globalement, le Japon a suivi. Samouraïs obtiennent six années de rente. Certains le dilapident, d'autres investissent. Dans le cadre de la révolution, l'Etat crée des usine 1870s, il est le seul à avoir les capitaux. Il va les vendre, à des prix défiant toute concurrence, certain samouraïs vont en bénéficier. La famille Mitsubishi va en bénéficier. L'Etat se retrouve en situation déficitaire. À l'inverse de la Russie, Japonais refusent d'emprunter à l'étranger. Il vend un certains nombre d'usines. Samouraïs vont décider d'utiliser le capital de la suppression des rentes pour constituer de véritables empires industriels. D'autres, les Shonins, dont Mitsui, Sumitomo, qui sont des dirigeants de zaïbatsus. Des sacrifiés chez les paysans. Monde exploité. On exige qu'ils assurent l'auto-subsistance du pays. Paysans vont devoir payer les impôts en espèces, alors qu'avant ils payaient en nature. Paysans s'endettent, se retrouvent simples fermiers. Le monde paysan est un monde sacrifié. On exige qu'il fournisse de la main d'oeuvre pour faire tourner les usines, dont les femmes. L'industrie qui se développe le plus largement est une industrie textile. L'immigration aux Etats Unis. Dans les années 1820 d'abord, parce qu'avant guerres napoléoniennes. 1840-60 : 4 300 000 immigrants. 1880-90 : 5 millions. 3E pic : 1900-10, 8 800 000 immigrants. Transports beaucoup plus faciles, plus rapides, on paye 3x moins cher pour aller de l'Europe aux EU. Initiatives législatives. Les Etats européens vont accepter de supprimer des restrictions en matière d'émigration. 1861 : l'Italie enlève toute restriction. Côté américain, pénurie de main d'oeuvre. C'est pourquoi les EU s'ouvrent largement sur l'extérieur, font appel à des agents recruteurs pour faire venir main d'oeuvre. On va décider la signature du traité Burligame, négociateur américain. Traité passé avec la Chine qui permet la libre circulation des Chinois vers les EU. Pour les Chemins de fer, la compagnie Union Pacific recrute. Chinois sont dociles, acceptent n'importe quel salaire. Facteurs répulsifs. En Europe, famine, surpopulation. Motif d'ordre économique avant tout. D'autres motifs, des idéaux, motifs politiques et religieux. Pologne coupée en 3 morceaux. Dans les années 1880, pleine époque des pogroms en Russie, décret d'Ignatiev. Les juifs doivent se retrouver dans des zones de résidence surveillées. 500 000 juifs se sont retrouvés obligés de quitter leur maison, leur exploitation. D'autre sont allés ailleurs, EU ou Palestine. Essor considérable de l'immigration. 1880S, transformation, Italiens. Chinese exclusion act voté. Réaction du monde syndical pour que le gouvernement vote cette loi, parce que concurrence anormale des Chinois. Italiens prennent donc la tête. Population slaves. À cause de cette transformation de l'origine des immigrants, sensation d'une arrivée massive de gens qui n'ont rien à voir avec la société anglo saxonne. Se développe la xénophobie, la mentalité WASP. De plus en plus restrictif. On surveille l'immigration. Literacy test mis en place en 1917. Le melting pot est-il donc une réalité ? Il y a un communautarisme. A-t-on affaire à des ghettos ? Enfermement tel que les gens sont incapables de s'en sortir ? Pas d'ascenseur social à l'époque de la 1e génération, mais la seconde si. Le melting pot a donc fonctionné durant cette époque. Le monde ouvrier. Siècle de la révolution industrielle, des ouvriers d'usine, qui remplacent les ouvriers à domicile. Bouleversements numérique, nombres augmente. Prolétarisation du monde ouvrier. Dégradation générale tu de la condition ouvrière. Inversion à la fin du 19e s. Prise de position révisionniste de Berstein en Allemagne. À laa charnière 19e-20e s, amélioration se met à s'engager. Autre bouleversements, autre forme d'action, se met en place une véritable consciences de classe. À la fin de la période. Pourquoi la révolution industrielle a-t-elle engager la révolution de la condition ouvrière ? Transformation de l'organisation du temps de travail. Dans les sociétés d'ancien régime, époque des moissons, l'été, 15h, 16h de travail par jour, on se repose l'hiver. Tient à la luminosité, pas d'éclairage non-naturel. La religion joue un rôle très important. Il est indispensable de ne pas travailler le dimanche, priorité avec le contact avec le divin, le saint local... on travaille en gros 250 jours/an. En moyenne, la durée annuelle du travail correspondait à 2600 heures/ an. Après la révolution, éclairage, donc peu importe la saison, moyen de continuer de travailler régulièrement dans les usines. Notion de producivité, de rentabilité, il faut suivre le rythme de la machine. On abandonne les « heures poreuses » (petites pauses). Dans le cadre de l'usine, on ne peut pas, ce sont des heures pleines que les ouvriers doivent tenir. Le travail va monter à 14-15h par jour, on arrive à 3600h/an. Le recours à la machine va entraîner une déqualification du monde ouvrier. Compagnons étaient formés. Pas adaptable dans le cadre de l'usine... On constate donc un processus de déqualification. Les ouvriers qualifiés n'arrivent plus à s'embaucher en rapport à leurs qualification. Salaires se réduisent. Mise en place de la loi d'airain des salaires, loi très dure. Notion utilisée par Malthus et Ricardo. Le patron souhaite faire en sorte que les coûts salariaux soient les moins élevés possibles. Au lieu de faire appel à une main d'oeuvre d'hommes adultes, il va faire appel à des femmes et des enfants. On n'hésitait pas à faire travailler des enfants de 6 ans, voire de 8 ans. Dans la société traditionnelle, on n'allait pas aussi loin en matière de travail d'enfants. Pourquoi la législation a-t-elle été aussi lente ? Le catholicisme social s'est développé en réaction aux abus, elle n'a pas été immédiate. Il en va de même pour l'Etat. Caractéristique en Angleterre. 1833, factory act : travail des enfants interdit en dessous de 9 ans, pour les 9-13 ans, 8h/j max, 14-18 ans, 12h/j. Pour que le travail des enfants cesse, il faudra que les lois sur l'école obligatoire passent. Pourquoi tant de temps ? Le principe dominant est le libéralisme, donc un Etat minimalisme. Concernant le travail, quand un contrat de travail est signé, on considère que ce sont deux individus qui s'engagent l'un envers l'autre, donc des relations privées. Voilà pourquoi tant de temps. Les ouvriers vont réagir. Réaction spontanée : la résistance passive. Recours à l'absentéïsme, au « turn over », au nomadisme ouvrier, à la Saint Lundi. Beaucoup ne venaient pas travailler le lundi. On était payé le samedi, on ne venait pas le lundi. De la violence aussi, des émeutes. Formes de résistance active, en particulier entre 1811 et 1816. 1811, guerre Napoléonienne, blocus contiental. Conséquence, les prix augmentent, les salaires diminuent. Ouvriers vont s'en prendre aux machines. Destruction des machines : luddisme. Ned Ludd, un personnage qui n'a jamais existé, une sorte de Robin des Bois. Les machines ne cessent de se multiplier, le luddisme devient du donquichotisme. La France connaît un certain retard, d'où bris de machines dans les 1830s, avec les canuts lyonnais. Le travail de la soie se mécanise. C'est ce qui explique qu'on cherche des moyens d'action plus efficaces : le syndicalisme. Il y avait déjà les compagnonages, des associations ouvrières. Associations de formation, pas de défense. Il faut trouver une autre stucture. Le premier syndicat moderne recensé est anglais. Il date de 1776. au départ, conditions très défavorables à l'essor du libéralisme. Syndicalisme se heurte au libéralisme, il est certes, droit d'association, mais il est surtout atteinte à la liberté d'entreprendre, à la propriété privée. En Angleterre sont votées les combination laws, en 1799-1800. Interdiction des syndicats. En France avec la loi Le Chapelier, souvenir des corporations. Refus de voir se constituer des groupements d'intérêts. Interdiction de la formation de toute association d'intérêt. Jaurès a qualifié cette loi de « loi terrible », mais Robespierre, lui pourtant de gauche, l'a votée. En 1825, Robert Peel fait voter la loi sur les coalitions ouvrières. Pourquoi a-t-il décidé de permettre aux syndicats d'exister de manière officielle ? Réaction au luddisme, plus dangereux que la création de syndicats encadrés. Un groupe pas convaincu : les patrons. Multiplication des batailles juridiques, refus de reconnaître la validité de la loi. Du coup, une autre loi a été votée pour officialiser les syndicats. En 1871, trade union act est votée. La première n'était pas respectée par les patrons. Trade unionisme élitiste se développe. Ouvriers qualifiés ont pris en charge le trade unionisme, d'où le fait qu'ils aient voté pour un syndicalisme réformiste. Amélioration concrête, matérielle de la condition ouvrière. En ce sens le syndicalisme va opter pour un réformisme. L'élitisme dans le syndicalisme a connu des effets pervers. AFL, American Federation of Labour, était tellement élitiste qu'elle n'intégrait pas les immigrés, ni les noirs. Le syndicalisme américain est un syndicalisme très violent. Syndicalisme révolutionnaire ? Réformiste. Dans l'histoire du mouvement ouvrier, contexte a évolué. Période de grande dépression, salaires en diminution. Contestation grandissante du système. Recours à la grève de plus en plus systématique.nombre d'ouvriers continue d'augmenter, industrialisation s'amplifie. Ouvriers sont de plus en plus instruits, avec l'école obligatoire. Des ouvriers plus instruits, mieux informés, capable d'émettre des revendications plus poussées. Régimes évoluent, Bismarck met en place un système d'asurances sociales, maladie, vieillesse, accident. Syndicalisme plus politisé qu'auparavant, plus résolu, mieux organisé. Passage du vieil unionisme au nouvel unionisme. Grèves massives pour faire pression sur le gouvernement. Slogans : la journée de 8 heures. Revendication qui vient des Américains. Le premier mai, grande journée vient des émeutes de Chicago en 1886. la seconde internationale, 1889 a repris cette idée du recours à une date précise, pour les revendications ouvrières. Manifestations plus ou moins heureuses. Fusillade de Fourmi. 1E mai 1906, la CGT va déclencher le mot d'ordre de grève générale. Mise en place d'un salaire minimum, en 1894 en Nouvelle Zélande, premier pays, comme pour le droit de vote des femmes. En France, la première loi d'assurances date de 1898, c'est la loi sur les assurances accident. Une mobilisation qui n'a plus rien à voir avec l'époque du luddisme. Émergence d'une consciences de classe. Il y a cependant une vraie diversité dans le syndicalisme. La France fait véritablement exception. Syndicalisme cultivant la confrontation. Héritage qui est resté. L'exception française, pourquoi ? Les syndicats n'ont été accepté qu'en 1884, c'est très tard. Création de secours mutuel sous Napoléon III, 1852. Mutuelles ont gardé leur indépendance. Le nombre de syndiqués est assez faible. En France, 8%. En Europe du Nord, les syndicats ont créé en leur sein des mutuelles. Joue sur le pourcentage de syndiqués, mais du coup syndicats sont plus pragmatiques, parce qu'ils ont une obligation de gestion. Histoire politique de la France. 1848, juin, révolution, avec à la tête Cabegnac. 1871, répression, semaine sanglante. On dit que l'Etat républicain oeuvre en priorité pour la bourgeoisie. Le courant anarchiste se développe. Proudhon... CGT refuse tout lien avec les partis politiques, y compris avec la SFIO. Syndicalisme totalement différent, parce qu'en Allemagne, relation avec le SPD, en Angleterre avec le Labour. Charte d'Amiens en 1906, contribue à radicaliser le syndicalisme français. La crise des années trente. Question de la responsabilité américaine. Le krach de Wallstreet est un déclencheur, le repli de la mondialisation commence à ce moment-là. La crise de Wallstreet n'est-elle pas plutôt une résultante. Les années 20 considérées comme des années de prospérité, ne sont-elle pas aussi des années de fragilité. Les EU sont devenus la grande puissance mondiale. Décalage entre une réalité économique qui amène les EU à jouer un rôle de leader, et le refus des Américains d'assumer ce rôle de leader : « America first ». Intérêts du pays lui-même. « Back to normalcy » : après l'accident de la WWI, volonté de retour à la normale. Sous Wilson, tarifs douaniers abaissés, prêts... Arrive 1919, retour à la situtation d'avant, avec un comportement protectionniste. Tarif Fordney-MacCumber à 38 %. Le RU a assumé sa fonction de leader. Il laisse les produits étrangers se vendre chez lui. Il récupèrent l'argent en vendant leurs produits. Exportations des EU équivalent à 5 % du PIB. EU se fondent sur le marché intérieur immense. On accuse les EU d'être une puissance égoïste. Les EU ont mené une politique contraire à celle qu'ils auraient dû pratiquer en tant que monnaie la plus forte du monde. Se confirme avec la conférence de Gênes qui met en place le Gold Exchange Standard : le dollar est « as good as gold ». Processus inflationniste, les EU s'inquiêtent, décident de le juguler, en réduisant le nombre de billets en circulation. Si on exporte aux EU, c'est qu'on a des difficultés à récupérer de l'argent. Les Européens n'ont plus d'autres choix que la planche à billets (inflation augmente encore), et faire d'autres emprunts (c'est l'engrenage de l'endettement). Les EU ont contribuer à l'aggravation de la situation en Europe. Recours au crédit. Crédit à la consommation permet de produire davantage. Crédit vont se réduire, d'où spectre de la surproduction. Grave crise boursière qui dégénère en crise bancaire. Banques détentrices d'action. Un vent de panique qui a fait que les clients des banques ont pris la décision de retirer les dépôts. Pays où les capitaux américains étaient les plus importants : l'Allemagne et l'Autriche. Prêts à court terme à cause de l'inflation. Avantage pour les prêteurs, pour les emprunteurs. HawleySmoot, tarifs de 59%. Tarifs prohibitif. Conférence de Londres, où les EU ne se rendent pas. Attitude de repli sur soi qui continue. La liste est longue pour prouver une responsabilité des EU. Les EU sont-ils les seuls à se voir attribuer cette responsabilité ? Responsabilité partagée ? Herbert Hoover a eu l'occasion de s'exprimer largement sur les origines de la crise, dans la Grande Crise. Pour lui, la responsabilité est européenne. Pour lui, la crise commence dans la WWI. Elle a donné lieu à une destabilisation monétaire. Planche à billets et emprunts. Européens demandent de l'argent aux EU. Les Européens étaient les grands vendeurs d'armements. Les Japonais remplacent les Européens sur les marchés asiatiques. 85 navires en 1914, 538 en 1918. L'Amérique latine connaît une production agricole énorme. 1921 : crise de reconversion. La production européenne redémarre. Concurrence des économies européennes. Surproduction, notamment dans l'agriculture. Inélasticité du marché agricole, dépendant de la démographie. Surproduction, donc baisse des prix, chute des revenus. Crise des sciseaux : elle correspond à un graphique qu'on peut faire de l'évolution des prix industriels face aux prix agricoles qui baissent. D'où la paire de sciseaux ouverte. Erreurs commises par les Européens eux-mêmes. Quelles erreurs ? Les réparations. Jusqu'en 1932, les Allemands ont payé 22 milliards de marks-or. Hoover prend la décision de l'annulation des réparations. Somme compensée par les prêts américains. Les Allemands ont rembourser les réparations par les prêts américains. Pourtant perturbation véritable. Le gouvernement allemand laisse filer l'inflation. Une monnaie effondrée. Autre erreur commise. La France, Louis Lucien Klotz : « l'Allemagne paiera ». Le RU a eu la chance, compte tenu de la puissance de sa monnaie, de voir l'inflation se développer à un trop haut niveau. La City a cherché à rétablir la livre sterling à son niveau d'avant 1914. Dans Berstein : « le RU a sacrifié son industrie sur l'autel de sa monnaie ». La remontée de la valeur de la livre a rendu trop chères les exportations. Industriels anglais doivent rembourser plein pot quand ils empruntent, cela limite les investissement, donc le renouvellement du matériel. On se retouve moins compétitif que les autres. Dans la deuxième moitié des années 20, années de prospérité, sont pour le RU années de crise. Hoover n'a pas manqué de remarquer que dans moult pays on sentait des débuts de récession. « La prospérité est au coin de la rue » : Hoover. La crise est jugée passagère, conjoncturelle. Mais la crise s'amplifie. L'apogée de la crise a lieu fin 1932, début 1933 aux EU. Ce sont les Européens qui ont exporté leur crise. Effondrement de la Kredit Anstalt, qui entraîne l'effondrement de la Danat Bank. Le chancelier Brüning décide de pratiquer une politique de contrôle des changes, soit un gel des avoirs des étrangers. Coup dur pour les Américains, qui à ce momment-là ont encore 10 milliards de dollars investis. Voilà pourquoi Hoover attribue la crise à l'Europe. Au RU, on dévalue la livre sterling à cause de cela. On décide de mettre fin à la convertibilité. Réévaluation du franc, qui a un impact sur les exportations. Le premier grand rappatriement des capitaux américains, c'est juste après le krach de Wallstreet. Deux types de politiques menées contre la crise : des politiques déflationnistes de rigueur budgétaire. On augmente les impôts ou on diminue les dépenses. On réduit de 10% les traitements des fonctionnaires. Ces politiques ont-elles jugulé la crise ? Une autre politique a été menée, celle à la Roosevelt de New Deal, politique interventionniste, de Welfare State. On a pas résolu la crise, mais on a permis aux populations de mieux supporter la crise. En tout cas, ce qui l'a emporté, c'est le nationalisme, en allant jusqu'à la volonté autarcique pour les régimes fascistes. « Beggar my neighbour » : la mendicité chez mon voisin. La Relance de la mondialisation après la Seconde Guerre mondiale. Refus des EU d'assumer le rôle de leader mondial, repli sur soi. Abandon de la politique isolationniste, révolution des mentalités, dès 1941. Vote de la loi dite prêt-bail. S'oppose à la loi précédente cash and carry : obligation de payer cash. Si on emprunte aux EU, on doit rembourser le plus tôt possible. Plan Marshall. Japon obtient également une aide financière. Plan Dodge pour le Japon. Toutes les aides jusqu'en 1960 se monte à 100 milliards de dollars. Énorme changement. Si on avait fait payer l'Allemagne, elle aurait du payer 6 fois plus que dans la première guerre mondiale. Au sortir de la WWII, décalage écrasant entre les EU et le reste du monde. Dollar comme rôle d'étalon de références, supériorité comme on n'en a jamais vu. Guerre froide. Tension devient palpable à partir de Potsdam. Contingentement, quotas, exit. Pas de libre échange complet, mais libéralisation des échanges. Formule de l'image de la maison du voisin qui brûle. Pour limiter la contagion communiste, c'est d'éviter la misère. On a intérêt à intervenir, venir en aide aux populations, limiter l'essort des nationalismes, veiller à l'essort des échanges, accroître le pouvoir d'achat. Quel étalon pour un système monétaire stable et solide. 1 once d'or pour 35 dollars. On crée le FMI, la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement). 23 pays signataires du GATT : accorder la clause de la nation la plus favorisée. Charte de la Havanne en 1948, OIC. Mais Congrès refuse de ratifier la Charte, OIC ne verra pas le jour. La Charte est beaucoup plus précise. C'est un code commercial. Atteinte à la liberté commerciale des EU. Formule souple de la clause de la nation la plus favorisée. 1995 : OMC. Pour certains produits, on accepte de baisser les droits de douane. Dans le GATT, les EU ont obtenu une dérogation quant à l'agriculture. Habitude de subventionner l'agriculture. Dillon ground jusqu'en 1962 : premier round. 4 en tout pour le GATT. Puis le Kennedy round, jusqu'en 1973. Et le Nixon round, aussi appelé Tokyo round (parce que relation entre les EU et le Japon). Le dernier est l'Uruguay round (première réunion à Punta del Este), jusqu'en 1994. 1994 :accords de Marrakech, qui débouchent sur la création de l'OMC en 1995. Les EU bénéficient le plus de ces résolutions. Besoin d'alliés solides, fiables. Liens historiques, économiques. Aide l'Europe occidentale et le Japon. Les EU vont faire en sorte d'aider au développement des deux zones. Annulent complètement la dette de la France et de l'Angleterre. Multiplient les IDE (investissements à l'étranger). Ford qui construit une usine à Bordeaux. Ouverture sur le marché allemand, français, itaien... Les deux payx qui ont connu la plus forte croissance sont les deux vaincus. Champion le Japon, avec une croissance de 10% par an. La RFA 7,6%/an. Progression de 5% par an pour la France. L'Allemagne de l'ouest a vu sa population augmenter d'un coup. Gros avantage. Capacité de consommation aussi. Gens expérimentés, bien formés. Ce n'est pas quand on est ouvrier qu'on a le plus d'intérêts à fuir un régime communiste, c'est quand on a une profession libérale. Le Japon également, parce qu'il était une puissance impériale : Corée, Formose, Taiwan... Population en dehors de l'archipel, qui est obligée d'y revenir. Consensus social dans les deux pays. Durement touchés, écrasés militairement. N'ont plus d'ambition politiques, donc on mise tout sur le redressement économique. Les ouvriers allemands ont accepté travail dur et mal payé. L'acquis a joué son rôle. Deux puissances industielles. On se focalise sur les productions à haute valeur ajoutée : automobile, électroménager... font fureur dans les années 50. Contribue au miracle économique allemand. Différent pour la France. Rôle de l'Etat : nationalisations, planifications (plans Monnet et Yirch). Importance de la crissance démographique. Époque du baby boom. Incite à la consommation. Augmentation du pouvoir d'achat. Mise en place de la sécurité sociale. Délivrance d'allocations familiales. 5% de croissance par an. Les 30 glorieuses, la France va enfin achever son processus d'industrialisation. Effet pervers : concurrence que l'Europe occidentale et le Japon vont mener. 1965, Japon exédentaire par rapport aux EU, en 1966, c'est la RFA. Nombre de signaux. Les EU ont eu l'occasion d'utiliser la planche à billets. Situations de dollar gap. Les eurodollars se sont développés. Investissements directs à l'étranger. Balance des capitaux déficitaire. Pas grave si les autres balances sont excédentaires. Déficit budgétaire de plus en plus problématique dans les années 60. Guerre du Vietnam. Projet de Grande Société, avec les projets de medicare et medicaid. Diminution de fait de la valeur du dollar. Les banques centrales européennes ont tenté de limiter cette baisse en rachetant des dollars. Mais on ne peut pas continuer avec cette méthode. Fin des 60s, les banques laissent le dollar se dévaluer de fait. Une once d'or sur le marché londonien vaut 40 dollars. Problème de la compétitivité des produits américains. Les EU ont l'habitude de payer des salaires plus élevés aux ouvriers américains qu'on en paye aux ouvriers japonais. Différence de niveaux de vie. On n'investit plus suffisamment à l'intérieur des EU. On ne renouvelle pas assez vite le matériel. Les Allemands et les Japonais vont pouvoir obtenir cet excédent. La première fois depuis le début du 20e s. avant les Américains étaient des exportateurs. Leur balance commerciale éétait leur point fort. Mais en 1971, on apprend que c'est le déficit qui caractérise la balance commerciale. Aboutit à une décision ferme de la part de Nixon. 15 août 1971 : Nixon shoku, fin de la convertibilité or du dollar. Décembre 1971, dévaluation officielle. Répercussions dans l'ensemble du monde. Fin du système de Breton Woods qui s'effondre. L'Inde dans la mondialisation. Sentiment d'une Inde à la remorque de la Chine, qui ne fait que la suivre. L'Inde suiviste ? Pendant des années, elle a suivi le système Nehru. C'est lui qui a pris la tête de l'Inde à son indépendance en 1947. Son soucis principal était l'indépendance de l'Inde. D'où une politique de développement autocentré. Réduire les importations en favorisant le développement économique du pays. Produire davantage. Développement de l'industrie lourde pour permettre le développement général de l'Inde. C'est le modèle soviétique. Nehru pratique la plannification, augmente le rôle de l'Etat. Mais l'Etat ne se charge pas de tout en matière économique. On n'est pas dans un système communiste, mais tout un carquant administratif. L'Inde a réussi à devenir complètement indépendante sur le plan économique. Elle se suffit à elle-même. Mais après une reconversion draconienne, elle a négligé l'agriculture... indispensable pour l'Inde. D'où le programme de « Révolution verte », et l'autosuffisance alimentaire est atteinte... Mais politique de développement autocentré a généré des noeuds de développement, ou des goulets d'étranglement. Si l'Inde est indépendante, elle a généré des manques, des pénurie en réduisant les importations. Retard technologique. Il faut des autorisations de l'Etat pour importer. L'Inde se retrouve en retard par rapport à son voisin chinois plus ouvert. Retard de plus en plus inquiétant. Électrochoc de l'assassinat de Rajiv Gandhi qui permet la réforme de 1991 qui aboutit à la libéralisation de l'économie indienne. L'Inde se lance dans la mondialisation. Mais l'Inde n'a pas connu le même développement que la Chine (régime communiste et révolution culturelle, donc exigence de l'égalité ; il faut contribuer à l'essor de la communauté). La bourgeoisie chinoise a été décimée, et lorsque Deng Xiao Ping a décidé de lancer la Chine dans la mondialisation, seul l'Etat pouvait agir. En Inde, le secteur privé n'a jamais disparu. Fin 19e s, famille Tata qui fonda en 1877 une filature. Toute une série de successeurs qui ont apporté leur pierre à l'entreprise. Volet sidérurgique, puis finalement informatique. Diversification de l'entreprise. Une des familles les plus puissantes en Inde. Mahindra connu en France pour un contrat passé avec Renault sur la Logan. Bajar pour les scooter... Continuité dynastique, enracinement des entreprises qu'il n'y a pas en Chine puisque tout a été détruit, éliminé. Aujourd'hui, les jeunes Indiens font des études poussées à l'étranger. D'où des cadres efficaces. Ils reviennent au pays, pas les Africains par exemple. La Chine a été l'usine du monde, les exportations de produits manufacturés ont été la priorité en Chine. Zone d'économie spéciale, exonérations fiscales. Main d'oeuvre abondante et peu coûteuse. L'Inde a une politique plus diversifiée. Entrée dans la mondialisation plus complète. La Chine est assez fragile en ne misant que sur les exportations de produits manufacturés. L'Inde exporte, elle, ses services (informatiques), elle vient dans les places boursières occidentales. Arcelor et Mittal. Tata a racheté Jaguar. L'Afrique. Continent du malheur, de la misère ? Afrique en échec, dégradation continuelle ? L'Afrique paraît s'enfoncer toujours davantage... Mais la situation n'est pas tellement meilleure en Afrique dans les années 70. Vers l'an 2000, PIB inférieur de moitié à celui de l'Asie. 1/3 pauvre vit en Afrique. Les investissements internationaux ont eu l'occasion de se réduire comme une peau de chagrin. 10% des investissements en 70. 2000, seulement 2% des investissements, 2% des échanges. Secteur manufacturier, l'Afrique n'intervient qu'à 1%. Bientôt 900 millions d'habitants, soit presque comme la Chine et l'Inde presque. Passé colonial d'exploitation, puis indépendance mais grandes multinationales prennent le relai. Accord de Yaoundé, de Lomé, de Cotonou. Mais de toute façon, les accords n'ont pas permis le développement d'une politique industrielle. Effets pervers de l'aide alimentaire. Afrique dépendante de l'aide alimentaire. Concurrence aux producteurs africains. Subventions aux produits européens et US. FMI qui a exigé des politiques d'ajustement structurel. Pays lourdement endettés. Raisons pas spécifiquement africaine. Dans les 70s, le pétrole et les produits miniers ont connu une augmentation sensible des prix. La rente pétrolière et minière augmente. Effigies du FMI brûlées en place publique. La disparition de la Guerre froide a vu la disparition de la rente stratégique. Pour garder le soutien des clients, l'URSS, les US apportaient une aide économique. Facteurs internes importants également. Erreurs commises par les différents gouvernements. Projets grandioses, faramineux, des gouffres financiers. Part de mauvais calcul. Corruption qui a détourné le 1/3 des fonds publics dans certains pays. Les élites achètent à l'extérieur, importation plus importante que l'exportation. Déficit commercial grave. Changement en 2001. 90s à 2000, investissements étrangers se réduisent, l'instabilité s'est développée en Afrique. 35/53 pays en état de guerre civile. L'aide publique a connu aussi une réduction. Les Etats ne faisaient aucun effort. Les 90s sont les années d'une évolution vers la criminalisation de certains Etats. Par exemple, quand une sécheresse se produit, l'Etat doit veiller à aider la population, là il laissait faire. L'Afrique est au plus bas. A partir de 2001, amélioration. Attentats du 11 septembre. Les EU s'investissent un peu plus, non plus par anticommunisme, mais par peur de la contagion par l'Islam radical. La Chine est prête à accorder des crédits illimités aux Etats africains. La croissance économique moyenne de l'Afrique est actuellement de 5%. L'Afrique est-elle désormais bien partie ? L'Afrique n'a jamais quitté le processus de mondialisation : traite négrière, colonisation. L'Afrique en a pâti, mais elle a toujours été intégrée dans le processus. Formule de Sylvie Brunel, processus de « mondialisation sauvage ». Des trafics en tout genre. Toute une série de métiers qui se retrouvent reliés au processus de mondialisation. Pirates Somaliens qui s'emparent du Ponant, manière de s'intégrer au processus de mondialisation en profitant des flux. Demande grandissante, qui amène à une augmentation des prix. L'Afrique peut-elle arriver à un développement ? Quelle Afrique ? Certaines régions, comme l'Afrique du Sud, le Nigéria, l'Afrique du Nord, sont intégrés. La Somalie, la République Centrafricaine, le Tchad, moins. L'Afrique est intégrée, mais va-t-elle bénéficier ou bien subir ? Les investissements chinois ne vont-ils pas dériver en néocolonialisme à la chinoise ? Correction galop d'essai. Etats Unis protectionnistes au 19e s. Pas besoin de s'ouvrir. Mais remise en question de l'option protectionniste. Quand ? La seconde guerre mondiale a joué un rôle majeur dans l'ouverture des Etats Unis. Leçons tirées des 30s. Multiplier les échanges pour établir une paix sûre, d'où une ouverture. Assumer le rôle de leader économique. Signature des accords du GATT. Clause de la nation la plus favorisée. Politique de négociation : rounds. Politique de donnant-donnant. Jusqu'à l'OMC. Mais autre aspect. Chassez le naturel, il revient au galop. Difficultés des EU à se débarasser de la tentation protectionniste. Conférence de la Havanne, les Américains ont refusé de ratifier la charte. Nixon round qualifié aussi de Tokyo round, politique de pression sur les Japonais... Volonté protectionniste. Agriculture subventionnée par le gouvernement. Farm bill, farm act. L'OMC impose des pénalités. Formule de Madeleine Allbright : « multilatéralisme quand nous le pouvons, unilatéralisme quand nous le devons ». La révolution industrielle anglaise a le privilège de l'antériorité. L'Allemagne, plus tard. Révolution britannique imitée par l'Allemagne ? Non. Les conditions du développement industriel : comparaison. Impression de convergence, de similitude au départ. Réserves minières et charbonnières importantes. Croissances démographique de part et d'autre. Augmentation des rendements. Famille Krupp. Thèses de Webber sur le protestantisme. Conditions de développement malgré tout très différentes. L'Angleterre ne connaît aucune concurrence, d'où petites entreprises. Côté allemand, situation de concurrence. 1850, apogée en Angleterre. Pas des conditions identiques. Allemands finissent par adopter le protectionnisme. Prusse dans les 1860s revient au libre-échange, pour la technologie anglaise. On protège une jeune industrie naissante en 1879 avec les tarifs douaniers de Bismarck. En Angleterre industrie textile (cotonnière surtout). Profite de l'existence de la suprématie navale anglaise. Volonté de créer un réseau ferroviaire en Allemagne. Rôle moteur de l'Etat. En Angleterre, initiatives exclusivement privées. Concentration des entreprises en Allemagne, contre la concurrence anglaise : cartels et konzern. Liens entre la banque et l'industrie en Allemagne. L'avantage à l'Allemagne dans la course à l'industrialisation. L'Allemagne l'emporte. Phase d'explosion industrielle. Décollage du côté allemand. L'Allemagne n'est dépassée que par les Etats Unis. 1E puissance industrielle d'Europe, deuxième du monde. Les Allemands engagent aussitôt la deuxième révolution industrielle. On passe de l'une à l'autre sans pause. Industries chimiques, électriques, mécaniques (automobile). Soucis de la recherche, de l'innovation. Très grande inquiétude pour les Anglais : livre Made in Germany. Entreprises anglaises qualifiées de routinières. Les Anglais peuvent s'enorgueillir d'avoir connu la première place, c'est l'Allemagne qui s'impose maintenant en 1900. L'Occident et ses nouveaux pauvres. En Europe, on considère que quelqu'un est pauvre en Europe quand le revenu de la personne est inférieure de moitié au revenu médian. Pour bien comprendre qui sont les nouveaux pauvres, rappelons les pauvres traditionnels : les chômeurs, les infirmes, les malades. Devenue marginale pendant les 30 glorieuses ? Elle a régressé, c'est certain. Une vision qu'on avait. Plein emploi, croissance, sécurité sociale. George Pompidou dans un discours, n'hésite pas à dire qu'on est près d'éradiquer la pauvreté. La pauvreté actuelle touche les travailleurs, les jeunes. Les jeunes sont censés mieux s'intégrer sur la marché du travail. Problème de la qualification. Exigence de qualification. Chômage de diplômés. Inadaptation au marché du travail. Transformation de la famille, les familles monoparentales. Partie relationnelle. Comment le monde occidentale gère cette nouvelle pauvreté ? Deux types d'idéologies qui datent de l'époque de la révolution française. Idéologie libérale confrontée à une idéologie socialiste. La pauvreté relève d'une responsabilité individuelle chez les libéraux. Socialisme parle de responsabilité collective. Idéologie libérale, plusieurs catégories de pauvres. Idéologie du self-help. Certains pauvre (pauvres traditionnels) ne peuvent s'en sortir seuls. D'autres sont tout à fait capable de s'intégrer : ce sont de mauvais pauvres. Une aide indifférenciée des pauvres contribue à l'accentuation de la pauvreté. Pérennisation de la pauvreté. Se pose la question avec le RMI, plus intéressant que le retour sur le marché du travail. Il faut opérer une sélection. Aide aux pauvres = augmentation des impôts qui contribue à gêner l'embauche. Reagan : on fait en sorte de réduire les taux de chômage. Première stratégie. L'autre idéologie considère que la responsabilité est collective. La société a une dette envers tout pauvres. Aide indifférenciée. Les politiques publiques n'étaient pas suffisamment développées pour trouver une solution complète à la question. Penser à faire allusion à l'action caritative.