HALTE AUX SCANDALES

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HALTE AUX SCANDALES !
L’USAP CGT DIT NON
AUX CHAMBRES INDIVIDUELLES TARIFEES !
Le 19 février, lors du dernier Conseil de
Surveillance la Directrice Générale, faisait un
pas de plus dans sa conception commerciale
de l’hôpital public en se proposant de tarifer les
chambres individuelles à hauteur de 45 euros
(pour l’instant ?!) pour les patients qui le
demanderaient, sous prétexte d’accès au
confort, et pour réduire les déficits !.
Ce dispositif ne sera pas couvert pas la sécu
mais par les mutuelles (pour ceux qui en
possèdent une)
Le seul avantage spécifique à l’APHP, la
gratuité pour nos malades, est attaquée par
cette super commerciale directrice générale,
qui confond les chambres des malades avec
les couchettes de la SNCF ! Il était convenu
que la facturation des chambres individuelles
soit supprimée du règlement intérieur de
l’APHP. La DG remet le projet sur le tapis et se
justifie par l’existence d’une réglementation qui
le permet. Par ailleurs, elle met en avant cette
tarification qui existe déjà dans le privé lucratif
et les CHU qui l’ont mis en place (Hospices
civils de Lyon et l’AP de Marseille de 30 à 50€, dans le
PSPH : St Joseph, Institut Mutualiste de Montsouris
(Dont le tarif était de 75 euros avant le 1er février pour
passer à 110 euros) des cliniques privées tarifent
autour de 150 € la nuit !
A ce Conseil de Surveillance , malgré l’opposition de
l’USAP CGT, du représentant des usagers, et de l’élu
de la ville de Paris, la Directrice Générale persiste et
signe pour lancer dés le 1er Février
«l’expérimentation» à Bichat, Beaujon ,Avicenne,
Bretonneau, Pitié-Salpêtrière !
Dans ses cartons, bientôt, seront concernés les
hôpitaux de gérontologie : Joffre-Dupuytren et
Georges Clemenceau seraient touchés.
Par cette tarification des chambres individuelles, la
Directrice Générale compte obtenir 10 millions /an
pour soi disant réduire le déficit de l’AP-HP
NOUS DEVONS PARTOUT NOUS ELEVER
CONTRE CETTE PRATIQUE !
LES MALADES N’ONT PAS A PAYER LE
SOUS FINANCEMENT DES HÔPITAUX !
Les plus touchés seront évidemment les patients les
plus démunis !!
Le premier devoir de l’institution et du grand service
public qu’est l’Assistance Publique c’est d’assurer :
l’assistance, l’égalité d’accès aux soins, la qualité la
sécurité aux mêmes conditions de confort pour tous !
L’HOPITAL EST UN LIEU DE SOINS, IL NE DOIT PAS SE
TRANSFORMER EN CLINIQUE HOTEL, AVEC DES
DROITS PARTICULIERS POUR LES PLUS FORTUNES !
Ce projet est un coin de plus enfoncé contre la conception républicaine et
humaniste de l’accueil égalitaire de la population dans l’hôpital public
USAP-CGT UNION SYNDICALE CGT DE L’ASSISTANCE PUBLIQUE – HÔPITAUX DE PARIS
BOURSE DU TRAVAIL - 3, RUE DU CHATEAU-D’EAU 75010 PARIS
Tél : 01 42 08 82 14 - FAX : 01 42 45 79 51- e mail : [email protected]
Un sous financement de l’AP-HP qui dégrade
au quotidien la prise en charge des usagers
Des millions dépensés dans des cabinets privés pour
réduire l’offre soins
Depuis des années l’AP-HP subit un étranglement
budgétaire et des surpressions de lits, d’activités,
d’effectifs propices à son démantèlement.
La poursuite des fermetures
d’hôpitaux,
des
suppressions de lits et la
chasse aux m² chers a notre
Directrice Générale dément
son argument de recherche
de confort pour les patients !
Par contre des millions d’euros sont versés aujourd’hui même à
des cabinets de consultings pour démanteler l’AP-HP (2,5
Millions d’euros !!) dont ni le cahier des charges, ni leurs
préconisations ne sont mis à la connaissance des
représentants des personnels
Par contre ceux qui défendent l’hôpital (personnel) sont
sanctionnés financièrement
C’EST SANS ETAT D’AME QUE LA DG RETIRE SUR DES PETITS
SALAIRES ! 300 EUROS POUR FAITS DE GREVE AU
PERSONNEL QUI SE MOBILISE POUR DEFENDRE NOTRE
INSTITUTION
MOBILISONS NOUS
« Non aux chambres 1er Classe, non aux patients vache à lait! »
 Parce que le devoir élémentaire de l’hôpital est
d’accueillir tous ses patients selon les mêmes droits et
principes, c’est ce qui nous différencie du privé lucratif.
 Parce qu’en plus d’instaurer une médecine à plusieurs
vitesses, on aurait désormais des distinctions à faire entre
nos malades.
 Parce que le confort du patient c’est aussi de façon
incontournable des effectifs et des personnels qualifiés à
hauteur des besoins, et l’amélioration des conditions de
travail
 Devront nous pousser les murs? Car il n’y aura pas
autant de chambres seules que de demandes, la rareté étant
d’emblée un frein à ce projet. Certains services, des unités
de réanimations, n’ont que des chambres à un lit, les
patients devront ils payer quand même ?
 Les personnels de soins, médecins et administratifs
seront-ils en charge de gérer cette mesure en plus de leurs
tâches déjà considérables.
 Il y aurait des chambres individuelles payantes et
d’autres non payantes, alors qu’elles sont identiques
 Il s’agit d’une difficulté supplémentaire pour l’accès aux
soins. Pour faire rentrer de l’argent dans les caisses, devront
nous refuser à certains patients des chambres individuelles
pour favoriser ceux qui paient ? 10% de la population n’a
pas de mutuelle 25% renoncent aux soins
 Ce projet ne tient pas compte des entrées non
programmées, ni de la gravité du patient (urgences, fin de
vie, épidémies, etc.) qui nécessite de le mettre en chambre
seule, devrons nous demander au patient qui a payé de céder sa
chambre? Quels conflits en perspectives !
 Comment départager les candidats au confort s’il n’y a pas
suffisamment de chambres individuelles ? 1 tirage au sort ? 7000
chambres individuelles pour 22.000 patients environ.
 Une chambre seule est avant tout un besoin de soins en cas
de pathologies infectieuses ou pour le confort du patient (calme,
repos etc.), celle ne doit devenir en aucun cas un critère
commercial.
 Et poursuivons dans l’absurde: A quand un petit catalogue ou
le patient pourra choisir son médecin, son infirmière selon ses
préférences, au nom du confort commercial ?!
Mais aussi
- Quels critères et durée de séjour (risque d’augmenter le
forfait journalier, les mutuelles ne prennent plus au bout
d’un temps les durées de prise en charge)
- Faute de mutuelle des patients, combien de temps
pourront-ils payer 45 euros ?
- Va se poser les moyens financiers pour répondre à ces
demandes qui ne sont pas des critères médicaux : il
faudra aussi définir des critères d’attribution.
- Quel système de recouvrement et de facturation ?
Madame la Directrice Générale votre projet soulève la révolte les usagers, des personnels ! Plus de 600 médecins (plus
responsables que ceux du C.S !) et du MDHP ont lancés une pétition contre votre projet !
A l’hôpital public, un patient doit avoir accès au confort, au repos, aux soins non pas en fonction de ses moyens mais en
fonction de ses besoins
L’USAP CGT APPELLE TOUS LES MILITANTS A ALERTER ET INFORMER LES USAGERS, VOTER DES MOTIONS ET DES VŒUX
CONTRE LA TARIFICATION DES CHAMBRES INDIVIDUELLES AU SEIN DE TOUTES LES INSTANCES REPRESENTATIVES DES
ETABLISSEMENTS !
IL FAUT AU CONTRAIRE POURSUIVRE L’HUMANISATION DE L’HEBERGEMENT DE NOS PATIENTS, MAINTENIR L’EMPLOI
TITULAIRE QUALIFIE ET ARRËTER LES FERMETURES DE LITS, D’HOPITAUX
Paris le 11 février 2011
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