ORL -1- Pathologies de l'oreille et examens L'otoscopie L’otoscopie est un examen réalisé par le médecin (généraliste, pédiatre ou ORL) qui vise à visualiser le tympan et le conduit auditif externe. Pour cela, le médecin utilise un instrument spécifique : l'otoscope. Indications : otites externes et moyennes, bouchons de cérumen, corps étrangers (coton, insecte, …) Matériel : Microscope binoculaire, otoscope. L'encombrement fréquent du CAE par des débris cérumineux ou épidermiques. La multitude des aspects pathologiques: à ce titre, l'analyse méthodique de la couleur du tympan, de ses reliefs, de son contour constitue une première approche diagnostique avant le recours à des explorations complémentaires notamment audio-tympanométriques. - La réalisation d’une otoscopie dans les meilleures conditions passe par une installation parfaite de l’enfant laissant au praticien ses deux mains libres. L’examen du CAE proprement dit doit commencer par son inspection en tirant sur le pavillon vers le haut et l’arrière pour apprécier ses dimensions et choisir un spéculum de calibre adéquat. L’éclairage est un élément fondamental, quelque soit le système utilisé. La lampe frontale telle que le réalise le miroir de Clar est l’emblème de l’ORL. Il offre l’avantage d’une maniabilité et d’une vision binoculaire. Le microscope binoculaire est un instrument incomparable parce qu’il offre une source lumineuse dont l’intensité est supérieure à toutes les autres, mais sa pratique est inutilisable en cas d’impossibilité d’immobilisation totale de la tête, ce qui est fréquent chez le nouveau-né et l’enfant. L’otoscope est l’instrument le plus maniable surtout lors des visites à domicile. Muni d’un excellent éclairage de type halogène, il utilise des embouts adaptés à la taille du CAE. Avec le développement des procédés endoscopiques, les systèmes optiques rigides ont contribué à améliorer la luminosité et surtout l’extension du champ de vision. Cette méthode d'exploration est devenue indispensable dans la réalisation d’une otoscopie, tout au moins pour les ORL. La vision "grand angulaire" des endoscopes actuels permet d’apprécier à la fois l’ensemble de la membrane tympanique et les parois du CAE et de réaliser un bilan diagnostique particulièrement précis et très rapide. Lorsque l’optique est couplée à une caméra vidéo, la pénétration et le guidage de celle-ci se font sur un écran de télévision ce qui permet l’analyse d’une image particulièrement agrandie. Toutes les photos de tympan présentées sur ce site ont été réalisées suivant cette technique. Pièges Le développement de l'os temporal s'achève vers l'âge d'un an. Le diamètre de la membrane tympanique chez le nouveau-né et l'enfant est comparable à celui de l'adulte, environ 8,5 à 10 mm. L'épaisseur tympanique est, par contre, supérieure à celle de l'adulte en raison d'une plus grande densité de la couche épidermique. Ceci explique chez le nouveau-né, un aspect otoscopique plus épais, moins transparent et avec des reliefs peu visibles. Cet aspect tympanique est également favorisé par la présence de mésenchyme ou de liquide amniotique dans les cavités de l'oreille moyenne, le temps qu'ils disparaissent par drainage au travers de la trompe d'Eustache. Otoscopie normale Tout examen otoscopique doit commencer par celui de l'oreille présumée saine. En effet, en l'absence d'antécédents, la normalité tympanique sera donnée en fonction de l'examen du tympan opposé à la lésion qui amène à consulter. Un tympan normal est classiquement transparent, de couleur grise, bien tendu autour de la circonférence, que fait le fond du CAE. Certains éléments sont spontanément identifiables soit directement, soit par transparence (photo). Les autres structures appartenant à l'oreille moyenne ne peuvent être visualisées qu'en cas d'absence de tympan ou de perforation siégeant face à la structure anatomique considérée. L'audiométrie Mesure de l'activité auditive des sons (fréquences et décibels). L'audiométrie est un ensemble de mesures qui consistent à déterminer le profil audiométrique d'une personne, c'est à dire à fournir un état précis sur son audition. On différencie l'audiométrie tonale et l'audiométrie vocale. L'audiométrie tonale sert à mesurer par voie aérienne et par voie osseuse le seuil d'audition pour l'ensemble des fréquences conversationnelles, de 125 à 8000 Hz en aérienne et de 250 à 4000 Hz en osseuse. On utilise en conduction aérienne un casque ou encore un haut-parleur (placé à 1m en position frontale). En conduction osseuse on utilise un vibrateur. L'audiométrie vocale sert à mesurer à l'aide de listes de mots, dites phonétiquement équilibrées, la compréhension de la personne à différents niveaux d'intensité. On obtient généralement une courbe en s. On utilise un casque ou encore un haut-parleur. Il existe encore de nombreux tests audiométriques, mais leur utilisation est moins répandue. Ces mesures sont réalisées par les docteurs ORL, certains médecins généralistes, les médecins du travail, et enfin les audioprothésistes. Audiogrammes des oreilles Gauche et Droite Potentiel auditif évoqué C'est l'enregistrement de l'activité électrique du cerveau en corrélation avec les stimulations sensorielles (visuelles, auditives,.). Cela pour évaluer la conduction de l'influx nerveux sur les voies sensorielles et d détecter le retard à la transmission du message. On détecte ainsi des lésions sur la gaine de myéline. Indications : Sclérose en plaque. Le patient doit être calme, détendu et à distance d'une PL (photophobie et phonophobie). Il en existe de trois types : - Visuel : nerfs optique vers lobe occipital, stimulation par flash lumineux, - Auditif : dans le noir, avec casque, on passe un clique aigu, le relevé se fait par une électrode derrière l'oreille, - Somesthésique : conduction du nerfs périphérique et voie centrale (sensibilité cutanée) vers le cortex pariétal. La stimulation se fait par excitation élective au niveau musculaire (membres supérieurs et inférieurs). La réponse est recueillie au niveau du cuir chevelu et des poignets. Il est un peu douloureux (Valium avant). : Signaux MEG recueillis chez deux sujets pour 500 Hz, 1000 Hz et 2000 Hz Cette figure représente les signaux magnétiques recueillis chez deux sujets (a) cortex droit (sujet R196), (b) cortex gauche (sujet R197) sur les 37 canaux MEG. Les valeurs des 37 capteurs sont superposées. Tympanométrie A Rappel physiologique Le tympan est une membrane élastique, mobile de part et d'autre d'une position d'équilibre. Tympan (En position médiane, d'équilibre) C'est dans cette position d'équilib (En position médiane, d'équilibre) C'est dans cette position d'équilibre, que le tympan "absorbe" au mieux les ondes sonores qui le frappent. En d'autre termes. c'est dans cette position d'équilibre, que la déformabilité tympanique est la plus grande La déformabilité autrement dit le déplacement du tympan est proportionnel à l'absorption de l'énergie cinétique de l'onde sonore. C 'est l'amplitude du déplacement tympanique qui conditionne la transmission de l'information sonore à l'oreille interne, cette dernière la convertissant en signaux électriques destinés nés aux centres nerveux. Le tympan se trouve au repos dans cette position d'équilibre lorsque la pression externe est égale à la pression interne, donc lorsque la trompe d'Eustache s'ouvre normalement. B) Fonctionnement du tympanomètre Principe de fonctionnement: Si vous lancez une balle contre un mur en mousse son énergie cinétique sera absorbée par la mousse et la balle ne rebondira pas, par contre si le mur est en en béton le rebond sera maximum car l'énergie de la balle sera presque restituée en totalité. Une sonde obture le conduit auditif externe, elle envoie un son calibré sur le tympan, une partie de ce son est absorbée, une partie est renvoyée, cette dernière part est recueillie par un microphone et l'appareil en détermine la quantité. En vertu du principe vu précédemment, on sait que cette part renvoyée est d'autant plus faible que le tympan est dans sa position d'équilibre, par contre s'il existe une dépression relative par exemple de - 200 mm d' eau dans l'oreille moyenne, parce que la trompe d' eustache ne fait pas correctement son travail d'aérateur, le tympan va être attiré vers l'intérieur de l'oreille il sera donc plus rigide et moins absorbant. Pour lui faire retrouver sa position d'équilibre théorique et son absorption maximum, il faudra exercer dans le conduit de l'oreille une contre dépression d'une valeur équivalente à celle qui règne dans l'oreille moyenne. Ceci ce traduira sur le tympanogramme par une courbe dont le sommet se situera sur la ligne -200 mm S'il existe du liquide en abondance derrière le tympan, dans l'oreille moyenne, comme cela s'observe dans l'otite séreuse, ce liquide, étant donné les forces de capillarité qu'il engendre, va retenir le tympan et même une dépression de 400mm d'eau ne parviendra pas à ramener le tympan dans sa position d'équilibre, la courbe prendra l'aspect d'une ligne légèrement pentue. Lors de la manœuvre de Valsalva, le tympan est brutalement déformé et rigidifié par l'hyperpression qui s'installe dans l'oreille moyenne, on passe donc brutalement d'une absorption maximum à une absorption minimum, ce qui se traduit par un saut de l'aiguille sur le voyant de l'appareil, et, si la trompe d'eustache tarde à se rouvrir, l'hyperpression rigidifiante persistant à l'intérieure de l'oreille moyenne, il sera possible de récupérer une absorption tympanique maximale en appliquant dans le conduit externe une contre pression cette fois positive pour annuler les effets de la sur pression interne. Le sommet de la courbe se situera alors sur la ligne, par exemple, + 150 si la surpression interne est elle même de + 150. Vertiges Sensation erronée de déplacement de l'environnement associé à des symptômes neurovégétatifs (nausées, vomissement, pâleur, sueur,…) et à des trouble de l'équilibre postural. Deux types de sensations sont couramment nommés vertiges : 1. Le vertige vrai, correspondant à la sensation rotatoire et nauséeuse provoquée par une perception de mouvement différente entre la vision et l'organe vestibulaire. 2. La sensation vertigineuse, sans sensation de rotation, rattachable à de nombreux syndromes cliniques, sans spécificité nette, parmi lesquels on peut compter les malaises, l'HTA, l'hypotension, la fièvre, (liste non exhaustive). Le vertige, sensation de malaise et d'anxiété lorsque le sujet se trouve en hauteur, est un phénomène à part. -2- Pathologies du nez et examens A) Les pathologies 1- Rhinorrhées Ecoulement nasal (sanglant ou non), elle peut être antérieure (par les narines) ou postérieure (par le pharynx), aigue (cad ponctuel puis disparaît) ou chronique (cad qui dure un certain temps > 2 ou 3 semaines) La coloration d'une rhinorrhée peut être : Claire (rhino sinusite, allergie, trauma crânien) Purulent ou mucopurulent (rhino sinusite, corps étrangers) Hémorragique (traumatisme, épistaxis (provenance de la muqueuse nasale). -2- Sinusite Inflammation de la muqueuse tapissant les sinus de la face (frontaux, maxillaires, ethmoïdaux, sphénoïdaux). Elle peut être aigue ou chronique, purulente ou non. Les sinus vont par paires, il y a symétrie. -3- Anosmie ou perte de l'odorat Peut être : De transmission : obstruction des fosses nasales, c'est passager. De perception : destruction des filets nerveux olfactifs, c'est définitif. -4- Dysphonie Difficulté de la phonation due à des lésions des centres nerveux ou des organes de la phonation. -5- Aphonie Perte de la voix (paralysie, lésion au niveau des organes de la phonation) B) Les examens Les nez Procéder à un examen visuel et externe, inspection du nez et des différentes pazrties en faisant inspirer et expirer le patient, de profil et la tête penchée en arrière. La cavité buccale Cet examen met en avant les anomalies de la base des fosses nasales (pharynx) ou du voile du palais. Palpation Toucher du nez, met en évidence les déviations de la cloison nasale ou délimite les zones tuméfiées. (nez, sinus). Examens complémentaires La rhinoscopie Examen des fosses nasales, par les narines (avec un spéculum) ou par la gorge (avec un miroir). Ou avec fibre optiques lumineuses. Voies d'abord : Antérieures = narines Postérieures = pharynx Indications Mettre en évidence les rhinites allergiques Recherche des corps étrangers Retrouver l'origine d'une épistaxis Rechercher une hypertrophie des végétations adénoïdes Réalisation anesthésie locale par un sprai (xylocaïne) anesthésie générale pour les rhinoscopies postérieures soins infirmiers Ils dépendent des condition de réalisation, sous anesthésie générale cela implique les procédure pré et post-opératoires. L'endoscopie Exploration à l'aide d'un fibroscope souple ou rigide, il complète la rhinoscopie. Permet l'examen des sinus, larynx, pharynx, ainsi que la prise de prélèvements bactériologique ou biopsie. Ce pratique sous anesthésie locale ou générale Soins infirmiers : dépendent des conditions d'anesthésie. Au niveau du prélèvement : Identification du patient Stérilisation des outils de prélèvement. Radiographie Se pratique en cas de doute sur l'aspect malin ou bénin d'une lésion. Dans le cas le plus grave on peut utiliser aussi l'IRM et le Scanner. -1- Pathologies de l'oeil et examens Pathologies Pour toutes anomalies un plan decorrection peut être mis en place. -1- Hypermétropie Ne voit pas bien de près mais bien de loin. C'est congénital. L'image des rayons lumineux n'est pas focalisée sur la rétine mais sur un plan virtuel situé plus en arrière d'elle L'hypermétropie est due à un oeil trop court, trop petit avec souvent une cornée trop plate. L'image des rayons lumineux n'est pas focalisée sur la rétine mais sur un plan virtuel situé plus en arrière d'elle. L'accommodation, quand elle est possible, ramène ce point sur la rétine permettant une vision nette. Généralement l'origine est génétique et peut ne toucher qu'un seul œil. L'hypermétropie nçon corrigée peut être à l'origine d'une myopie précoce. La correction se fait par verre mais peut se faire aussi par laser. Condition de réalisation par laser Il faut une hypermétropie faible et stabilisée Etre âgé du plus de 18 ans Pas de pathologie oculaires associées Se fait en soins externes Les effets secondaires sont rares La récupération se fait au bout d'une semaine mais peut aussi prendre plusieurs mois. -2- La myopie La vision de loin est floue, mais voit très bien de près. Pour un œil "normal", c'est à dire qui ne présente pas de défaut de vision, l'image d'un objet observé se focalise sur la rétine quelle que soit la distance de l'objet. Ceci grâce à l'accommodation du cristallin, très souple, qui se déforme. Normal myopie Le sujet plisse les yeux pour regarder au loin, ou alors il a tendance à se rapprocher excessivement de ses cahiers et livres ou de la télévision. La myopie est un défaut de la vision, c’est un trouble de l’accommodation, l’image se forme en avant de la rétine au lieu de se former sur la rétine, l’œil est trop long. Alors l’œil voit mal de loin, les images sont floues ; par contre la vision de près est correcte ; plus la myopie est importante, plus la vision correcte sera à une distance proche de l’œil. C’est le contraire de l’hypermétropie. Elle apparaît généralement durant l'enfance mais peut apparaître plus tard entre 20 et 30 ans lorsque la vision de près est très sollicitée ou chez la personne âgée (liée à la cataracte). Correction par verre ou par chirurgie au laser Conditions : intervention sous anesthésie locale (collyre), éviter le port de lentille une semaine avant ainsi que le maquillage. La récupération est progressive entre 1 et 3 mois. -3- L'astigmatisme L'astigmatisme (astygmatisme astigmatie) est une anomalie de courbure de la cornée qui présente une forme irrégulière, ovalaire au lieu d’être ronde. Dans l'astigmatisme, les rayons lumineux se focalisent alors en des points différents en arrière et en avant de la rétine ce qui provoque une déformation de l'image. Vision de l'astigmatisme L'astigmatisme entraîne une vision brouillée, déformée, dédoublée, imprécise à toutes les distances avec allongement des lignes verticales ou horizontales ou obliques et la confusion de lettres proches comme le H le M et le N le E et le B ou le 8 et le 0. En cas d'astigmatisme, l’image est brouillée différemment selon une direction horizontale, verticale, ou oblique ce qui explique la confusion des lettres Anomalie de la cornée qui normalement est ronde et qui dans ce cas est ovale. Il y a des astigmatismes horizontaux et verticaux. Peut être associé à une myopie ou une hypermétropie. Correction : par verres ou par laser (même conditions de réalisation que plus haut) -4- La presbytie La presbytie est due à la diminution naturelle avec l'âge de la capacité d' accommodation du cristallin lors de la lecture. Pour voir de près, le cristallin, lentille transparente à l'intérieur de l'oeil, se bombe rapidement afin de restituer une image nette : c'est l'accommodation. L'accommodation permet de faire la mise au point selon le même principe que l'autofocus d'un appareil photo. Inéluctablement, le cristallin vieillit avec l'âge et perd de son élasticité, le pouvoir d'accommodation diminue.. La mise au point pour la lecture ne se fait plus correctement et la distance à laquelle les yeux lisaient avec netteté augmente. Accommodation insuffisante pour ramener l'image sur la rétine. Apparaît vers 40 ans, devient gênante vers 45ans.Sur un œil hypermétrope elle sera gênante plus tôt. Elle touche aussi bien la vision de près que celle de loin. Intervention au laser très rare. -5- La cataracte La cataracte est une affection de l'oeil aboutissant à l'opacité partielle ou totale du cristallin. Le cristallin, situé entre l'iris et le vitré, est une lentille convergente. Il est constitué d'un noyau au centre d'un cortex entouré d'une capsule (cristalloïde). La zonule, qui l'unit au corps ciliaire, maintient en place le cristallin. La cataracte atteint plus d’une personne sur cinq à partir de 65 ans, plus d’une sur trois à partir de 75 ans et près de deux sur trois après 85 ans. Baisse de la vue, brouillard, éblouissement à la lumière vive... cette affection est due au développement d’opacités sur le cristallin. Le seul traitement est chirurgical. Baisse progressive de la vue, trouble de la vision des couleurs, gène face à la lumière vive... Les signes de la cataracte apparaissent dans la grande majorité des cas avec l'âge. Cette maladie de la vision se révèle le plus souvent à partir de 60 ans. Mais elle n'est pas rare à partir de 50 et peut même survenir dès l'âge de quarante ans. Le traitement Ablation du cristallin malade et remplacement de celui-ci par un implant synthétique. L'intervention se fait sous anesthésie locorégionale. Œil dilaté (mydriase fixée) Se pratique en ambulatoire Ou en hospitalisation si troubles associées (diabète, cardiaque, …) ou personnes non accompagnées. Complications Infections oculaires Décollement de la rétine dans la nuit qui suit l'intervention Œdème central de la rétine Trouble de la cornée Les examens Examen de la cornée Coloration à la fluorescéine de l'œil mettant en évidence une érosion ou une ulcératio au niveau de la cornée. Examen de la pupille On examine la taille (mydriase ou myosis), sa forme, sa réactivité la symétrie entre les pupilles Examen essentiel dans les traumatismes crâniens (asymétrie des pupilles), réaction réflexe à la lumière (si pas de passage au myosis et reste en mydriase => traumatisme crânien). Surveillance en anesthésie générale : si le sujet est endormi : mydriase, au réveil, le réflexe de la pupille à la lumière est un des premiers réflexe retrouvé. Examen de la vision colorée Diagnostique du daltonisme. Examens complémentaires Fond d'œil Examen à l'ophtalmoscope, du fond de l'œil au travers des milieux transparents de l'œil : - rétine - cornée, - iris Humeur aqueuse et vitrée Permet l'examen de la pupille, des vaisseaux sanguins et du champ rétinien pour déterminer des pathologies vasculaires dégénératives ou tumorales provoquées par HTA, diabète… Permet la surveillance des traumatismes crâniens, de la myopie à la recherche de complications de la myopie (déchirure ou décollement de la rétine). Réalisation Nécessite la dilatation de la pupille (avec des collyres mydriatiques provoquant une mydriase (atropine). Examen du champ visuel Mesure de l'étendue d'un espace qu'un œil immobile peut percevoir autour d'un point fixé. (un glaucome peut par exemple réduire le champ visuel). Met en évidence la localisation des voies optiques entre la rétine et l'occipital. Angiographie rétinienne De manière générale, l'angiographie est la radiographie des vaisseaux après injection d'un produit radio opaque. Au niveau de l'œil : l'angiographie est la photographie des vaisseaux de l'oeil après l'injection d'un produit colorant : fluorescéine ou vert d'indociane. Cela permet la visualisation de la vascularisation choroïdienne et rétinienne.