Il EST URGENT D’AGIR
Les chiffres du chômage à fin juillet affolent les compteurs. La
CFE-CGC n’est pas surprise tant ses élus sont sollicités par
toutes formes de suppressions d’emploi (franches ou cachées ;
effectives ou annoncées…).
D’un côté la baisse du nombre de déclarations d’embauches
fournies par l’ACOSS confirme à la fois la tendance baissière du
secteur marchand (- 6,4 % sur un an), mais aussi de l’intérim (-
9 ,5 % sur un an). De l’autre l’aggravation du chômage avec une
hausse en juillet de 1,3 % (catégorie A, B et C) soit 7,9 % ne font
que confirmer la mauvaise pente sur laquelle glisse notre
économie.
Face à cette situation critique notamment pour les jeunes et les
séniors ainsi que pour les chômeurs de longue durée, la CFE-
CGC réclame des mesures d’urgence d’une part, mais aussi des
réformes plus structurelles susceptibles d’aider le marché de
l’emploi à redonner du dynamisme aux entreprises et de l’espoir
aux salariés.
L’annonce du gouvernement sur la mise en œuvre rapide de
100.000 emplois d’avenir (même si dans un premier temps ils
bénéficieront en priorité aux jeunes sans qualification issus des
ZUS) est un premier signe fort que la CFE-CGC approuve. Mais il
ne s’agit ici que de colmater une brèche.
Comment s’emparer du cœur de la réforme sans passer par une
véritable négociation interprofessionnelle sur le sujet de l’emploi ?
La CFE-CGC réclame des solutions concrètes et porteuses de
créations d’emploi.
Au-delà des mesures d’urgence – activité partielle de longue
durée, contrats jeunes, d’avenir, d’insertion, aidés, FISO, FPSPP
– qui ont toutes leur utilité, il est impératif de s’attaquer
immédiatement aux éléments clés seuls capables de relancer la
compétitivité et la croissance.
La CFE-CGC attend du gouvernement qu’il soit à l’initiative et que
le patronat s’engage résolument pour redonner sens et confiance
dans l’avenir.