La nouvelle législation comporte encore d’autres avantages:
Plus de choix: la directive accepte tous les prestataires de soins de santé dans
l’Union.
Moins de formalités pour les patients: en vertu de la nouvelle directive, les
autorisations préalables seront l’exception et non la règle.
Information des patients: par l’intermédiaire de points de contact nationaux qui
seront créés dans tous les États membres, les patients recevront toutes les
informations requises – concernant, par exemple, la qualité et la sûreté d’un
traitement – pour prendre leur décision en connaissance de cause. Par ailleurs,
la directive introduit de nouvelles mesures destinées à aider tous les patients à user
au mieux de leurs droits au titre des deux instruments législatifs.
Garanties procédurales: il est loisible à tous les patients de prendre des décisions
dûment réfléchies et de faire appel s’ils ont le sentiment que leurs droits n’ont pas
été respectés. Il leur est également loisible de déposer une plainte et de demander
réparation (et toutes les prestations de santé doivent être couvertes par une
assurance en responsabilité ou une garantie similaire). Enfin, ils ont le droit de
recevoir une copie de leur dossier médical.
Dans quel cas aurai-je besoin d’une autorisation préalable de mes
autorités nationales?
Les autorités nationales peuvent appliquer un système d’«autorisation préalable» de soins
de santé dans un autre État membre dans trois cas:
1) pour une prestation nécessitant une hospitalisation d’une nuit au moins;
2) pour des soins hautement spécialisés et très coûteux;
3) dans des cas graves et spécifiques liés à la qualité et à la sûreté des soins
prodigués par un prestataire.
Dans ces trois cas, il se peut que le patient doive demander une autorisation préalable à
l’institution de son pays compétente en matière de remboursement des soins de santé.
Les États membres sont tenus de dresser la liste des prestations soumises à une telle
autorisation et cette liste doit être consultable auprès du point de contact national.
Cette autorisation peut-elle être refusée?
Les autorités de santé nationales peuvent refuser une autorisation si le traitement
concerné ou le prestataire de soins pressenti risquent de mettre le patient en danger.
L’autorisation peut aussi être refusée si le traitement peut être administré dans le pays
d’origine dans un délai médicalement justifiable. Toutefois, les États membres doivent
alors préciser les raisons de leur refus, et leur appréciation de la situation doit se fonder
sur ce qui est «médicalement justifiable» dans le cas de l’intéressé.
Que faire en cas de refus d’autorisation?
Les patients ont le droit de demander la révision de toute décision administrative relative à
des prestations de soins transfrontières les concernant.