Lors de la prise de rendez-vous demander un ECBU à faire avant l'examen, fait au moins cinq
jours avant l'examen (car si l'ECBU est positif un traitement par antibiotiques est nécessaire
et il faut donc reprogrammer l'examen).
Certains médicaments peuvent perturber l'examen (Ditropan*, interrompre au minimum 7
jours avant l'examen).
IV) DEROULEMENT DE L’EXPLORATION.
A) Première partie.
Recueil de données (habitudes de vie).
B) Débitmétrie.
Le patient urine spontanément sur une chaise percée avec un débitmètre.
Pour être interprétable, il faut une miction minimum de 150 ml.
Le reflet de la qualité contractile du Dètrusor (muscle contractilité de la vessie) et des
résistances urétrales.
Permet de dépister un obstacle (exemple : adénome), une hypotonie vésicale, et des troubles
vésicaux sphinctériens (exemple : SEP).
C) Cystomanométrie.
Fait suite à la débitmétrie.
Position gynécologique.
Sondage afin de mesurer le résidu post mictionnel.
La sonde urétrale est à trois voies :
o une voie : remplissage de la vessie.
o Une voie : vidange de la vessie.
o Une voie : capteur relié à l'informatique.
Remplir la vessie avec de l'eau stérile, pendant le remplissage demander au patient
d'exprimer son envie d'uriner.
Évaluer les besoins :
o premier besoin : le patient se retient facilement.
o Deuxième besoin : à partir de 350 ml de remplissage, envie normale.
o Troisième besoin : besoin impérieux à partir de 450 ml de remplissage.
C'est le reflet du comportement vésical pendant le remplissage.
On note :
o une hypersensibilité vésicale.
o Une hyposensibilité vésicale : distension chronique.