culture pro (premier cours uniquement)

Culture professionnelle
Lambotte, M.C (dir). (1995) la psychologie et ses applications pratiques
Ghiglione, R. complément d’informations. Les métiers de la psychologie. Paris Dunod.
I l’avènement de la psychologie
Psychologie : discipline la plus fréquemment invoquée dès qu’il s’agit de fournir une description
ou de fournir une explication relative aux comportements humains en général
Elle pénètre tous les domaines
Secteurs médicaux, paramédicaux, entreprises, éducations, organisations sociales
Il a été nécessaire de vaincre les barrières religieuses.
Importance ici des théories de l’évolution
Avec Darwin le point de vue sur l’homme change …
L’homme devient un objet d’étude. Ce fut une impulsion formidable
Pour imposer un regard objectif sur l’esprit et les comportements humains.
Pour appliquer cette étude des méthodes rigoureuses
Il ne faut pas oublier que le mot psychologie apparaît pour la première fois au 18ème
Les premières recherches strictement psychologiques ne s’embauchent que dans la seconde
moitié du 19ème
Le mot psychologie est introduit par Wolff, un philosophe allemand. Il définit la psychologie
comme la science de l’âme.
A cette époque l’équation est la suivante.
Psychologie = science de l’âme = conscience = psychisme.
La première méthode retenue pour l’étudier fut l’introspection.
Une notion introduite par Freud : l’inconscient. Elle rend l’équation bancale
Du même coup l’introspection n’apparaît plus comme une méthode suffisante, car elle ne permet
d’accéder qu’au conscient.
Certains chercheurs vont privilégier l’action : ce que le sujet fait plutôt que ce qu’il dit ou en dit
Au début du 20ème la psychologie devient une science de l’action ou une science du
comportement
2 courants puissants au début du 20ème
1° la psychologie pathologique, qui se centre sur les maladies mentales en préservant une place
importante à l’introspection dans une visée compréhensive.
2° la psychologie générale et expérimentale, centrée sur l’action dans un visée explicative.
Aujourd’hui on définit la psychologie comme une science de l’homme, son objet d’étude est la
sphère mentale.
Les différents aspects de la vie psychique, au fonctionnement psychologique et aux conduites qui
leurs sont liées
Elle développe un point de vue PLURIEL sur l’homme à l’image de la diversité des disciplines
qui la compose. = mosaïque de discipline.
Ce point de vue pluriel sur l’homme est un point de vue général, singulier et culturel.
L’homme qu’étudie la psychologie est à la fois un homme cognitif, un être de relation avec un
histoire singulière, un être en développement et qui évolue dans des contextes historiques social
et culturel donnés.
Définition de la psychologie selon la SFP voir http://www.sfpsy.org
II les grandes orientations et présentation du module
« culture professionnelle » en licence
Objectif : présentation des métiers de la psychologie par des professionnels
Compétence recherchée : Connaître les débouchés professionnels du psychologue et se
représenter une réalité professionnelle
Validation du semestre deux
Elle porte sur le contenu présenté au cours des quatre samedis matin fera l’objet d’une validation
Elle se présentera sous la forme d’un QCM.
Contenu du livre
Contenu précis des interventions : sigles, missions du professionnel notamment.
Il faut connaître les trois fonctions publiques et les lieux d’intervention de celles ci
III la spécificité du métier de psychologue
Définition des termes qu’ils est indispensable de connaître.
Le psychiatre.
Le psychiatre est un médecin spécialisé en psychiatrie. Il est donc necessairement doction en
médecine. En tant que médecin il est habilité à poser des diagnostics, à prescrire des
médicaments, des examens biologiques, à solliciter des hospitalisations. Ses honoraires sont
remboursées par la sécu. Il peut être en plus psychothérapeute et psychanalyste.
Le psychologue
Son titre est protégé par la loi du 25 juillet 1985. laquelle réserve le titre de psychologue aux
personnes ayant obtenu, un master en psychologie
Le projet est de ne faire qu’un seul master avec un tronc commun pour tous les étudiants, ce qui
veut dire que la recherche va être très présente. Ensuite il y aura deux spécialisations.
Le psychologue (quand bien même il serait docteur en psychologie) n’est pas médecin. Par
conséquent, il n’est pas habilité à prescrire des arrêts de travail, des examens biologiques, à
solliciter des hospitalisations
Cependant il est habilité à poser un diagnostic psychologique et à entreprendre tout traitement
psychologique selon les moyens de son choix. Parmi ceux reconnus dans le champ de la
psychologie
Définition du psychologue sur le même site que plus haut.
Le psychothérapeute.
Il n’y a pas de protection du titre de psychothérapeute. Tout un chacun peut se déclarer
psychothérapeute et à ce titre, percevoir des honoraires pour les services rendus
Cependant un projet de loi en discussion. Si elle est votée, les psychiatres et psychologues
seraient reconnus aptes à l’exercice de la psychothérapie.
Les psychothérapies sont les suivantes.
Psychanalyste
Comportemental
Systémiques
Analyse transactionnelle, Hypnose, rebirth, sophrologie.
Le psychanalyste.
Il n’existe aucune protection du titre. Ce sont généralement des psychologues et des médecins
psychiatres qui sont psychanalyste
Le projet de loi en cours prévoit d’accorder un statut légal aux psychanalystes reconnus par les
associations professionnelles de psychanalyse.
Législation
La formation à la psychanalyse ne peut s’effectuer que sur la base du volontariat.
Les études de médecine en psychiatrie et en psychologie sont un pré requis quasi indispensable
IV Ethique et déontologie.
Définition déontologie
A quoi ça sert ?
Quels sont les qualités et les compétences du psychologue.
Déontologie : Science qui traite des devoirs à remplir. C’est une des applications de la morales,
mais n’est pas la morale.
La Morale étant la science du bien et du mal
L’étique fixe les valeurs pour la sciences de la morale
Les deux fonctions de code
Il sert de règle professionnelle, c’est un texte qui guide la pratique psychologique
Préserver et protéger les usagers
Il est un discours qui se rapporte ux conditions de légitimité des interventions du psychologue
Secret professionnel, secret d’autrui
Les qualités du psychologue sont la neutralité, l’autonomie, la responsabilité, la prudence,
l’objectivité et la mise à jour de ses connaissances, la bienveillance. Il n’intervient que s’il y a
une demande.
Le psychologue chercher a réduire une souffrance dans le but de développer l’autonomie de la
personnalité.
1961 : première version du code de déontologie (proposé par la sfp)
1985 : deuxième version proposé par l’ANOP
22 mars 1996 proposé conjointement par la SFP, l’ANOP et L’AEPU (association des
enseignants de psychologie des universités)
V genèse de la profession.
Lire et retenir l’ouvrage recommandé de la page 21 à 76
Jusqu’au début du 20ème, la profession de psychologue n’a pas d’existence propre. C’est une
discipline encore prise en tenaille par la médecine et la philosophie. Elle ne sert alors que de
méthode ou de technique d’appoint à la dispositions de ces disciplines et notamment de la
médecine
Progressivement elle va sémansiper pour devenir une devenir une discipline autonome.
La première pierre de la profession fut posée le 3 novembre 1920, on crée le premier institue de
formation des psychologues professionnels. On doit cela à Henri Piéron qui a fondé l’institut de
psychologie
1928 Avec henri lauger, Henrier piéron fonde l’institut d’orientation professionnelle.
Ces deux instituent formes principalement des psychologues pour le milieu du travail et de
l’éducation. Soit la pédagogie soit l’orientation professionnelle.
Les instituent forment essentiellement des psychotechniciens à intervenir en entreprise. .
La psychopathologie y est tout juste enseignée
A cette époque les médecins avaient une position hégémoniques sur tout ce qui à trait aux soins
1937 : Henri Pieron va demander à Daniel Lagache (1903-1972) médecin, psychiatre et
psychologue, de montrer une licence de psychologie à Strasbourg
1947 : Daniel Lagache se voit confier par le ministère de l’éducation nationale la tache
d’organiser une licence de psychologie au niveau national.
Elle nait en 1947 à la sorbonne.
Dans cette licence, l’enseignement de la psychopathologie et de la psychanalyse y tient une large
place. Elle se fait en 2 ans, mais ce sont généralement des personnes d’un certain age avec des
diplômes
Elle donne à ses titulaires une certaine légitimité et signe l’autonomie universitaire de la
psychologie, mais elle ne leur confère par pour autant une image bien crédible.
Leur considération dans les milieux professionnels reste assez faible
Claude Veil, leur conseil aussi d’améliorer leur technique et de s’imposer une éthique aussi
stricte que celle des médecins.
1950 : Création du syndicat national des psychologues praticiens (SNPPD, futur syndicat national
des psychologues) qui se donne la mission de faire reconnaître la profession
Procès de Williams-Clark, est condamné pour exercice illégal de la médecine.
La clémence du jugement constituait implicitement une reconnaissance de l’activité
thérapeutique des psychologues.
Dès lors ceux ci vont progressivement exercer cette fonction dans les hôpitaux et les centres
psychopédagogiques.
Pour s’y opposer régulièrement, l’ordre des médecins tentera d’obtenir la para médicalisation des
psychologues.
1961 : le premier code de déontologie est publié.
Au Fil des années toutes les organisations se rallieront aux principes éthiques de ce texte et
l’adapteront comme référence.
Mais il faudra plus de 20 ans pour que la majorité des organisations professionnelles, décident de
revoir et d’améliorer le code.
1967 : Juliette Favez-Boutonier crée un certificat de psychologie clinique à paris, lequel laisse
une très large part à l’enseignement de la psychanalyse.
1969 : Elle donne à la psychologie clinique son indépendance université en créant un UER de
sciences humaines cliniques censier.
Le projet Anzieu prévoit en détail les conditions de formation et d’exercice du psychologue
Il traite aussi les problèmes particuliers de chacune des orientations professionnelles, y compris la
question de la psychothérapie. Mais il n’aboutit pas.
(résistance du conseil de l’ordre des médecins, bien représentés à l’assemblé nationale
Décembre 1971 : Décret Robert Boulin. Les psy ne sont pas consultés qui accorde un statut
salarial aux psychologues.
Ce fut une avancée, car il revient à donner une existence légale aux psychologues et à leur
accorder un espace professionnel non assujetti au pouvoir médical dans le pouvoir dans la santé.
1979 : Mme Veil, alors ministre de la santé reconnaît alors qu’une profession ne figurant pas au
code de la santé peut être amenée à exercer une activité thérapeutique et ceci grance à la
référence médicale et à des directives européennes de 1978
1985 : la loi protège le titre de psychologue.
Il faut cinq ans d’étude.
Cette loi constitue le résultat d’une longue négociation