Physiologie 23 01 06 John et Tibal On peut exprimer les débits instantanés par unité de volume, on obtient la courbe débit/volume. MECANISMES ET FACTEURS DE LA VENTILATION PULMONAIRE : MECANIQUE VENTILATOIRE 1) Schéma général de la ventilation alvéolaire : Muscles respiratoires exercent une force musculaire sur les résistances statiques et dynamiques, ces forces entraînent les mouvements respiratoires , qui , grâce à la solidarité thoraco pulmonaire , entraînent une variation de pression pulmonaire , qui entraîne la ventilation pulmonaire et ainsi la ventilation alvéolaire. La solidarité thoraco pulmonaire est fonctionnelles : le thorax et les poumons sont accolés et pas collés. 2) Mouvements respiratoires : Inspiration :l’inspiration représente seulement un tiers du temps total de la respiration ( l’expiration représente les deux tiers restant). L’inspiration est caractérisée par une dilatation des voies aériennes, le thorax augmente de volume dans ses trois dimension : antéro postérieure et transversal par la mobilisation des côtes et vertical. Tout mouvement d’élévation des côtes projette en dehors la convexité latérale et en avant l’extrémité antérieure ( surtout pour les côtes 3 à 6) Côtes 1 à 2 : déplacement plutôt antéro postérieure Côtes 7 à 10 : déplacement plutôt transversal. Lors de l’inspiration, le diaphragme descend vers le bas , il repousse ainsi les viscères , qui ont tendance à sortir vers l’avant ,c’est pourquoi la paroi abdominale se gonfle . Expiration : Phénomènes inverses, avec diminution du diamètre des voies aériennes . 3) Paramètres caractéristiques : Fréquence repiratoire :12 par minute .Rythme régulier ou pas et amplitude faible ou importante . Tous ces paramètres sont normaux : eupnée . Dyspnée : ventilation anormale avec sensation subjective de gêne et d’inconfort . Apnée : pas de respiration. Dyspnée de Cheynes – stokes : Amplitude variable ,la fréquence varie , le rythme est irrégulier , il existe des périodes d’apnée. Facteurs des mouvements respiratoires : Muscles respiratoires : muscles striés squelettiques sous la dépendance du système nerveux .Participent au tonus de posture et à la parole. Ils constituent un réseau géométrique qui n’est pas inséré sur le poumon mais sur le thorax .On ne peut pas les étudier de manière isolée . Toute affection respiratoire aigue ou chronique retentit sur le fonctionnement des muscles respiratoires . Muscles inspirateurs : Diaphragme et muscles intercostaux externes. Diaphragme : Responsable des 3 quarts du volume courant et des 2 tiers de la capacité vitale. Muscle essentiel de l’inspiration. Tres fortement concave vers le bas . Lors de sa contraction , ses faisceaux musculaires se raccourcissent , les côtes basses étant le point fixe , le centre phrénique s’abaisse et comprime les viscéres abdo , ce qui fait augmenter la pression intra abdo , lorsque la force qui fait descendre le centre phrénique est égale à la pression intra abdo , le centre phrénique ne peut plus descendre. Intercostaux externes : Leur contraction prend appui sur les côtes supérieures, ils permettent donc d’élever les côtes inférieures. Leur contraction rigidifie la paroi thoracique. Ils sont des muscles accessoires qui interviennent dans la ventilation forcée et lors des dyspnées. Les muscles sterno cleïdo mastoïdiens , scalénes , pectoraux et petit dentelé sont des muscles élévateurs des côtes. Muscles expirateurs : N’interviennent pas lors de l’expiration normale , qui est un phénomène purement passif de restitution de l’énergie emmagasinée lors de l’inspiration avec une décontraction lente du diaphragme. Ils interviennent au cours de l’expiration forcée. Intercostaux internes : s’appuient sur les côtes inférieures et font donc s’abaisser les côtes supérieures . Les muscles de la paroi abdominale provoquent une rentrée des viscéres dans l’abdomen et ainsi ils repoussent le diaphragme vers le haut. Caractéristiques fonctionnelles : La force générée par les muscles respiratoires est difficile à mesurer. Pour le diaphragme , on mesure la différence de pression de part et d’autre . En général , on mesure la force globale des mouvements respiratoire. Pression inspiratoire maximale : 1 m 50 d’eau Pression expiratoire maximale : 2m d’eau