et services importés et de l’inflation importée qui peut aller avec)
Baisse indirecte du taux de change par rapport à une
monnaie moins valorisée (action favorable sur l’économie
d’exportation mais pas sur le coût des importations et des
capitaux à lever à l’international)
Mobilisation des connaissances connexes au sujet :
Les entreprises représentent 50-60% de la FBCF contre 10-20% pour les
administrations publiques et 20-30% pour les ménages.
La consommation finale effective représente 80% de la croissance
économique contre 20% pour la FBCF
Multiplicateur de l’investissement de J.M. Keynes
Rôle de la demande effective (J.M. Keynes)
Le recours a l’emprunt bancaire comme source de financement est peu utlisé
macroéconomiquement (1 à 5% du financement) mais cela reste variable
selon la taille de l’entreprise et sa CAF.
Amélioration de l’effet de levier de l’endettement => recours plus intéressant à
l’investissement par l’endettement
Problème de l’anticipation des acteurs par rapport aux effets néfastes de la
baisse du taux avant que cette baisse n’ait lieu
DISSERTATION
En 2004 et contrairement à 2001, la consommation finale effective a fortement tiré la
croissance économique (+1,8 points) par rapport à la FBCF (+0,48 points).
Conjoncturellement, les hommes politiques et les banques centrales cherchent à agir sur
ces différentes composantes afin que l’augmentation en volume du PIB soit optimale et
de plus en plus forte. Ils utilisent, dès lors, tous les leviers de politique économique, que
cela soit la politique budgétaire, fiscale, commerciale mais aussi monétaire. Dans ce
dernier cas, et depuis 1999, la Banque Centrale Européenne (BCE) peut jouer sur les
taux d’intérêt à court terme afin de favoriser le niveau et le rythme d’évolution de la
croissance économique.
Aussi, il est capital de savoir si la baisse des taux d’intérêt, que cet organe peut opérer,
peut accélérer l’augmentation en volume du PIB
Nous verrons tout d’abord que le recours à une politique monétaire expansionniste peut,
en principe, favoriser la relance de la croissance économique. Ensuite, nous montrerons
que celle-ci peut, néanmoins, connaître d’importantes limites.
1. Une baisse des taux d’intérêt favorable à la relance de la croissance
économique.
Tout d’abord, nous verrons comment cette relance peut avoir lieu en analysant la
demande. Puis, nous nous concentrerons sur l’offre.
a. Une relance économique grâce à la demande.
Baisse des taux d’intérêt => Hausse de la consommation avec un
endettement facilité => action directe sur une composante de la croissance
économique (Fed en 2001) [documents 1, 4 et 6]. Exemple : 1994 [document
2].