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I.P.S.A.R. « A. CASAGRANDE » - TERNI
(Ricerche su Internet e rielaborazione,
a cura dell’insegnante prof. Laura Cagnoni,
di argomenti attinenti le materie professionali)
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LES BACTERIES
Les bactéries ont une taille de l'ordre du micron (un millionième de
mètre) et sont constituées d'une paroi externe, rigide, contenant des
molécules glucidiques (sucre). Leur unique chromosome se présente sous une
forme circulaire plus ou moins replié sur lui-même. Ce chromosome est noyé
dans le cytoplasme, sans aucune membrane autour.
Les bactéries se multiplient (scission) très rapidement (toutes les trente
minutes) à condition de se trouver dans un milieu favorable. Leur reproduction
est dite végétative.
Dans l'organisme humain se sont essentiellement les bactéries
saprophytes : bactéries de la putréfaction et celles pratiquant le parasitisme
qui sont présentes. Ces dernières sont appelées également bactéries
pathogènes (entraînant une maladie). La bactériémie définit la présence de
bactéries dans le sang. La bactériologie est la science qui étudie les bactéries.
La bactériologie, science qui étudie les bactéries, a été fondée par Louis
Pasteur qui le premier a apporté la preuve de l'existence de ces germes
comme étant source de nombreuses maladies infectieuses.
Les bactéries sont classées par ordres, divisés en familles, elles-mêmes
subdivisées en genres puis en espèces.
PHYSIOLOGIE
Leur forme est sphérique (coque ou coccus), cylindrique (bacille) ou
spiralée,
Toutes les bactéries ne sont pas nuisibles (pathogènes) et certaines sont
indispensables au bon fonctionnement de notre organisme (flore
intestinale).L'organisme se défend contre les bactéries en utilisant ses
polynucléaires (variété de globules blancs)
D'autres globules blancs : les lymphocytes fabriquent des anticorps qui
sont dirigés contre les bactéries.
PHYSIOPATHOLOGIE
Ce type de microbe, dans des conditions favorables, peut se reproduire à
raison de plusieurs milliards de descendants en quelques heures.
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TRAITEMENT
Les antibiotiques, utilisés pour lutter contre les bactéries pathogènes,
sont classés en bactéricide (tueur de bactéries) ou en bactériostatiques
(empêche la croissance des bactéries).
LE VIRUS
Dans le langage courant, les virus et les bactéries sont assimilés à la
même chose et regroupés sous le terme de microbes. La réalité est toute
autre: Virus et bactéries n'ont rien de commun, à commencer par la taille, celle
de la bactérie est au virus ce que celle de l'éléphant est à la souris
Le mot virus signifie poison en latin !
Le virus ne fait pas partie du monde vivant car, contrairement à la
bactérie, il ne respire pas, ne peut avoir de mouvement propre, il ne grandit
pas et ne peut se reproduire seul.
Les virus sont constitués d'un seul type d'acide nucique ARN ou ADN
entouré d'une enveloppe, ils ne peuvent se répliquer qu'à l'intérieur d'une
cellule vivante en utilisant la machinerie de cette dernière.
Les virus affectant l'homme sont constitués de gènes très proches des
gènes des cellules humaines.
En médecine, la grande différence entre virus et bactéries réside dans le
traitement : les virus sont insensibles aux antibiotiques, ceci explique que la
seule arme contre les plus dangereux réside dans la vaccination.
Certains virus, peuvent avoir une enveloppe supplémentaire (constituée
de lipides et de protéines), qui entoure la coque de protéines : on les appelle
virus enveloppés, et on les différencie ainsi des virus nus.
La cellule représente pour le virus l'environnement indispensable à sa
survie.
Le virus apporte ses propres gènes, modifiant ainsi les caractéristiques
de la cellule. Un virus emporte parfois avec lui de l'ADN de la cellule infectée et
le transporte dans une autre cellule qu'il infecte.
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A QUOI RESSEMBLENT LES VIRUS ?
Il y en a de formes les plus variées. Tous sont avant tout des sortes de
petites boîtes qui entourent un morceau d'ADN ou d'ARN. Si certains peuvent
simplement former une sphère ou ressembler à un tonneau ou un bâtonnet,
d'autres peuvent avoir des allures d'extraterrestres.
Pour nous contaminer un virus doit pénétrer dans l'une de nos
cellules. Celle-ci se présente un peu comme une petite bulle de savon dont la
membrane est faite de graisse. Le virus commence par s'y coller, pour ensuite
pénétrer dans la cellule de manière différente suivant les cas. Soit il fait un
trou, soit il fusionne avec la membrane, soit il se fait gober par la cellule elle-
même. Dans tous les cas, il libère ses constituants à l'intérieur de la cellule.
Les virus peuvent être transmis de nombreuses façons : par voie
aérienne, par l'eau ou les aliments, par contact direct entre personnes, par
des insectes… ou par certains objets.
UNE FOIS QU'UN VIRUS A PENETRE DANS L'UNE DE NOS CELLULES,
COMMENT SE REPAND-IL DANS NOTRE ORGANISME ?
Il se multiplie dans la première cellule à très grande vitesse pour aboutir
à la production de milliers de virus. Ceux-ci vont à leur tour attaquer les
cellules voisines puis d'autres, plus distantes, en voyageant à l'intérieur de
l'organisme par la voie sanguine, la voie digestive, la voie nerveuse, etc.
Le cycle normal de multiplication d'un virus peut être divisé en trois
grandes phases :
Première phase : l'entrée du virus dans la cellule
Deuxième phase : la production en grande quantité des éléments constitutifs
du virus. Pour cela son nome se multiplie et l'information génétique qu'il
contient est décodée par la cellule pour synthétiser les protéines virales.
Troisième phase : les éléments nouvellement produits, génomes et protéines,
s'assemblent avec précision pour former de nouveaux virus qui sortent de la
cellule pour entamer un nouveau cycle.
La durée du cycle viral est très variable. En fonction des virus elle va de
six heures pour les virus les plus simples (comme le virus de la polio), à plus
de 72 heures pour les virus les plus complexes comme certains virus de la
famille de l'herpès.
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LOUIS PASTEUR
En 1815 son père, Jean-Joseph PASTEUR, sergent-major dans la Grande
Armée de Napoléon, Chevalier de la Légion d'Honneur, quitte le service et
rentre dans ses foyers. Dès son mariage avec Jeanne-Etienne Roqui, fille d'un
jardinier de Salins, il s'établit dans la tannerie de Dole.
C'est par un rude matin d’hiver, le 27 décembre 1822, que Louis Pasteur,
3e enfant du ménage, naquit à Dole. Le 15 janvier 1823, il est baptisé dans la
collégiale de Dole. C’est donc dans cette maison, située au bord du Canal des
Tanneurs, au numéro 43, que Louis Pasteur, le célèbre scientifique a fait ses
premiers pas…
Au printemps 1825, la famille Pasteur quitte Dole, pour s’installer à Marnoz
dans la maison familiale des Roqui, dont a hérité Jeanne-Etiennette Pasteur.
Mais le village n’est pas propice à l’activité du tannage, très rapidement les
Pasteur rejoignent Arbois, pour une tannerie installée sur les bords de la
Cuisance.
De 13 à 20 ans, il fait preuve d'une extraordinaire aptitude artistique :
dessins, pastels... Elève à l'école primaire, puis au collège d'Arbois, c'est à
Besançon que Pasteur fut reçu au baccalauréat. Admis à l'Ecole Normale
Supérieure, en 1843, Pasteur était plutôt destiné à une carrière d'enseignant.
Adepte de la démarche expérimentale, il préférait emmener ses élèves sur le
terrain plutot que de donner des cours en amphithéâtre.
Il faut avoir en tête, que même si ses différentes grandes découvertes
sont présentées de façon chronologique (pour une compréhension plus facile),
Pasteur a mené simultanément des recherches dans plusieurs domaines :
cristallographie, fermentation, existence de microbes, maladies animales,
vaccins...
En 1847 le titre de Docteur ès-Sciences lui est conféré pour sa thèse de
Cristallographie; début de ses recherches sur la dissymétrie moléculaire, la
constitution des cristaux d'acide racémique (paratartriques), polarisation de la
lumière.
Professeur à Strasbourg, en 1849 il épouse Marie LAURENT, fille du
recteur. Ensuite, il est professeur et Doyen de la faculté des Sciences de Lille,
où il conduit ses premières observations sur la bière.
Pour ses recherches sur la fermentation alcoolique, sur le lait (ampoule)
et la fermentation lactique, il est nommé à Paris, directeur des études
scientifiques de l'Ecole Normale Supérieure. Là, il ne tolérait aucun écart de
discipline de la part de ses élèves. Néanmoins, il était ts apprécié pour la
qualité de son enseignement, privilégiant toujours l'apprentissage par
l'expérimentation.
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