Protection de la maternité – Analyse des risques – Assistantes dentistes - Exemple 2/10
201307/Provikmo-I/1969
La travailleuse sera informée à ce sujet lors de son entrée en service et via le Règlement
de travail. En cas d’exposition à l'un des agents énumérés à l’annexe II de l’A.R.
(hépatite B, mercure) pendant la grossesse, l’employeur doit immédiatement appliquer
une mesure de prévention.
1.3. Mesures
En cas de risques, l’employeur prend des mesures (immédiates) qui permettent d’éviter
l’exposition de la travailleuse. Ces mesures peuvent être les suivantes:
adaptation temporaire des conditions de travail;
faire effectuer temporairement un autre travail admissible;
suspension provisoire du contrat de travail et rémunération par le biais de l’INAMI
dans le cas de de risques repris dans la liste des agents et situations de travail
interdits pour les travailleuses enceintes. Aucune rémunération garantie n’est due
par l’employeur si un certificat du médecin du travail, qui atteste de l’écartement de
la travailleuse compte tenu de certains risques, a été remis à l’INAMI et si
l’employeur certifie qu’aucun travail adapté n’est possible. La travailleuse perçoit,
via l’INAMI, une rémunération plafonnée correspondant à 78,237% de son dernier
salaire (en cas d’écartement du travail complet).
1.4 Surveillance de santé
Si une exposition à des risques pour la santé a été constatée dans l'analyse de risques,
l'assistante dentiste doit toujours se rendre à la consultation « protection de la maternité
» chez le médecin du travail et ce, le plus rapidement possible après l'annonce de la
grossesse (A.R. du 25 mai 2003 relatif à la surveillance de la santé des travailleurs). Le
dentiste informe le médecin du travail des risques qui existent dans son cabinet (annexe
C). Après l’examen médical, le médecin du travail communique sa décision à l’employeur
et à la travailleuse au moyen du Formulaire pour l’Évaluation de Santé.
1.5. Examen médical après l’accouchement
Les travailleuses pour lesquelles des mesures ont été prises à la suite d’une exposition à
des risques doivent, après l’accouchement, subir un nouvel examen médical le plus
rapidement possible et au plus tard huit jours après la reprise du travail. Si le médecin
du travail juge qu’il subsiste encore un risque pour la sécurité ou la santé de la
travailleuse, il prendra les mesures nécessaires.
1.6. Allaitement: congé d’allaitement
Les mesures en cas d’allaitement sont également basées sur une évaluation des risques.
Elles sont identiques à celle d’application durant la grossesse : adaptation, déplacement
ou écartement. La liste des agents chimiques interdits est la même que dans le cas d’une
grossesse. En outre, moins d’agents biologiques (uniquement hépatite B, VIH et CMV) et
de conditions de travail sont interdits durant la période d’allaitement (voir annexe II de
l’A.R.).
En cas d’exposition à des agents interdits ou des risques spécifiques, comme première
mesure, l’employeur doit opter pour une adaptation ou, si celle-ci n'est pas possible, pour