Première, introduction, septembre 2007.
PROPOSITION DE CORRIGE sur le chômage :
Avec un taux de chômage de 8%, la France se situe parmi les pays européens les plus touchés. Vivre le
chômage peut conduire à l’exclusion sociale notamment dans une société comme la nôtre où le travail constitue
un élément essentiel de reconnaissance. Ainsi, en être privé affecte les liens marchands, sociaux et politiques.
Le chômage engendre une baisse du niveau de vie (quantité de biens et services qu’un ménage peut acquérir
avec un revenu donné). En effet comment maintenir un même niveau de consommation avec un revenu réduit ?
L’accès à la norme de consommation est empêché ou très limité. Le lien marchand qui passe par l’achat de biens
et de services est donc fragilisé ; non seulement, les ménages confrontés au chômage vont devoir abandonner
certaines consommations considérées comme secondaires, mais ils peuvent également se retrouver dans une
situation financière dramatique, ne leur permettant même plus de subvenir aux besoins vitaux (logement,
factures diverses..).
De plus, le sentiment d’être exclu de la norme sociale dominante dans une société de consommation fragilise
aussi l’ensemble des liens sociaux qui rattachent l’individu au reste de la société.
Le chômage perturbe également l’équilibre social. L’absence d’emploi, d’autant plus si elle se prolonge dans le
temps, peut faire naître le sentiment d’inutilité sociale et ainsi être source de dévalorisation (perte de confiance
en soi) ; la solitude et le désœuvrement participe à la mise à l’écart de la société. Beaucoup de relations sociales
sont nouées avec les collègues de travail si bien que le chômage rompt ces relations.
Il peut également entraîner des conséquences négatives sur la famille en remettant en cause la définition des
rôles au sein de la famille : dévalorisation de celui qui est au chômage, baisse de son apport financier, inégalités
au sein du couple sur la gestion du temps. Naissent des tensions et un sentiment d’insécurité, qui peuvent
perturber l’ensemble des relations familiales.
L’ensemble de la vie sociale est fragilisé et le sentiment d’inutilité sociale et de dévalorisation fragilise le lien
politique, en terme de participation à la vie citoyenne ; les chômeurs, et encore plus les chômeurs de longue
durée, non seulement ont tendance à perdre confiance en eux et dans leur capacité à agir collectivement (au
sein d’associations, de syndicats…) mais aussi confiance dans les instances publiques, ce qui affecte leur
participation électorale. En 2002, seulement 29% des chômeurs adhéraient à une association, contre 45% des
actifs occupés.
La situation de chômage, en rompant l’équilibre économique, social et politique d’un individu et de sa famille
est facteur d’exclusion. Si le chômage s’installe, il peut même conduire à la marginalisation lorsque les liens
familiaux, amicaux s’effondrent également. Ainsi, garder une insertion sociale familiale ou associative forte peut
être un moyen d’éviter cette fragilisation sociale (en maintenant solidarité, entraide au sein du réseau familial et
amical), et de sombrer dans cette spirale de l’exclusion.
PROPOSITION DE CORRIGE sur le chômage :
Avec un taux de chômage de 8%, la France se situe parmi les pays européens les plus touchés. Vivre le
chômage peut conduire à l’exclusion sociale notamment dans une société comme la nôtre où le travail constitue
un élément essentiel de reconnaissance. Ainsi, en être privé affecte les liens marchands, sociaux et politiques.
Le chômage engendre une baisse du niveau de vie (quantité de biens et services qu’un ménage peut acquérir
avec un revenu donné). En effet comment maintenir un même niveau de consommation avec un revenu réduit ?
L’accès à la norme de consommation est empêché ou très limité. Le lien marchand qui passe par l’achat de biens
et de services est donc fragilisé ; non seulement, les ménages confrontés au chômage vont devoir abandonner
certaines consommations considérées comme secondaires, mais ils peuvent également se retrouver dans une
situation financière dramatique, ne leur permettant même plus de subvenir aux besoins vitaux (logement,
factures diverses..).
De plus, le sentiment d’être exclu de la norme sociale dominante dans une société de consommation fragilise
aussi l’ensemble des liens sociaux qui rattachent l’individu au reste de la société.
Le chômage perturbe également l’équilibre social. L’absence d’emploi, d’autant plus si elle se prolonge dans le
temps, peut faire naître le sentiment d’inutilité sociale et ainsi être source de dévalorisation (perte de confiance
en soi) ; la solitude et le désœuvrement participe à la mise à l’écart de la société. Beaucoup de relations sociales
sont nouées avec les collègues de travail si bien que le chômage rompt ces relations.
Il peut également entraîner des conséquences négatives sur la famille en remettant en cause la définition des
rôles au sein de la famille : dévalorisation de celui qui est au chômage, baisse de son apport financier, inégalités
au sein du couple sur la gestion du temps. Naissent des tensions et un sentiment d’insécurité, qui peuvent
perturber l’ensemble des relations familiales.
L’ensemble de la vie sociale est fragilisé et le sentiment d’inutilité sociale et de dévalorisation fragilise le lien
politique, en terme de participation à la vie citoyenne ; les chômeurs, et encore plus les chômeurs de longue
durée, non seulement ont tendance à perdre confiance en eux et dans leur capacité à agir collectivement (au
sein d’associations, de syndicats…) mais aussi confiance dans les instances publiques, ce qui affecte leur
participation électorale. En 2002, seulement 29% des chômeurs adhéraient à une association, contre 45% des
actifs occupés.
La situation de chômage, en rompant l’équilibre économique, social et politique d’un individu et de sa famille
est facteur d’exclusion. Si le chômage s’installe, il peut même conduire à la marginalisation lorsque les liens
familiaux, amicaux s’effondrent également. Ainsi, garder une insertion sociale familiale ou associative forte peut
être un moyen d’éviter cette fragilisation sociale (en maintenant solidarité, entraide au sein du réseau familial et
amical), et de sombrer dans cette spirale de l’exclusion.