Mathématiques L2 – Cours de Sophie Jallais et Muriel Pucci
Dossier 4 – Eléments de corrigé 2016-2017 Page 3
M
2
=
.
Le vecteur
appartient donc à ker
.
Et comme dimker
= 1, ce vecteur forme même une base de ker
.
Ker
est donc le sous-espace vectoriel de IR
3
engendré par !
".
• Comme
(.) n’est pas surjective, le système Y = M
2
X n’a (au moins) une solution que si Y est un
élément de Im
.
3.
= M
3
X, avec M
3
=
.
• Comme la matrice M
3
est de format (2 , 3) et comme ses espaces de départ et d’arrivée sont de type
IR
n
, l’espace de départ de cette application est IR
3
et son espace d’arrivée IR
2
.
• Rang
= rang M
3
= rang
= 2.
• Comme le rang de l’application
(.) diffère de la dimension de son espace de départ, cette
application n’est pas injective.
Comme le rang de
(.) est égal à la dimension de son espace d’arrivée (rang
= dimIR
2
= 2), cette
application est surjective.
Enfin, comme l’application
(.) n’est pas injective, elle n’est pas non plus bijective.
• Im
= { M
3
X, X Є IR
3
}= IR
2
(car,
(.) étant surjective, Im
est l’espace d’arrivée de
(.)).
• Ker
= {X Є IR
3
/ M
3
X = 0}.
1
ère
méthode de détermination de ker
(ou kerM
3
) : résolution de M
3
X =
.
En appliquant la méthode du pivot sur les lignes de M
3
, on obtient la matrice :
.
Le système M
3
X =
est donc équivalent au système :
X =
,
ce qui donne, en posant X = :
Le système M
3
X = 0 a donc pour solutions l’ensemble des vecteurs X de la forme
.
Ker
est donc le sous-espace vectoriel de IR
3
engendré par !
".
2
nde
méthode de détermination de ker
:
Théorème des dimensions : dimE = rang
+ dimker
(où E est l’espace de départ de
(.))
Du théorème des dimensions, on déduit que : dimker
= 3 – 2 = 1.
Si l’on note C
1
, C
2
et C
3
les trois colonnes de M
3
respectivement, on a :
2C
1
+ C
2
+ 3C
3
=
,
ce qui donne :