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Cadavre exquis « débat d’idées » ou "réflexif"
Sur une question générale qui interpelle, qui questionne, qui peut faire débat, chacun donne une courte
opinion en répondant à une question du meneur (ou une injonction), puis passe à son voisin.
Au bout d’un certain nombre de réponses, on partage les textes réflexifs ainsi écrits.
Exemple : La question de l’écriture en milieu carcéral.
Les participants répondent par écrit ( 1 ou 2 lignes) aux questions posées oralement par le meneur. Quand
Chacun a répondu à la première question, on cache et on fait tourner les feuilles. Au bout d’un moment, le
meneur récupère toutes les feuilles et, au hasard, les redistribue pour lectures partagées.
Questions possibles :
Est-ce facile d’écrire ? A quoi ça sert d’écrire ? Est-ce que tout le monde peut écrire ? Comment on apprend
à écrire ? Qu’est-ce qui peut bloquer l’écriture ? Est-il indispensable d’être lu ? Est-ce que ça peut être
dangereux d’écrire ? ect…
Débuts de phrases possibles (inducteurs d’écriture) :
Ecrire, c’est… C’est aussi… C’est encore…
Ecrire, c’est malgré tout… C’est toujours…
Ecrire, c’est… C’est parfois…, C’est souvent…
Prolongement : Les participants peuvent proposer des questions…
Les réservoirs de mots pour se lancer dans l’écriture :
C’est une des techniques de base des ateliers d’écriture. C’est une contrainte libératrice car chaque mot
imposé est une fenêtre ouverte sur des nouvelles idées, d’autres souvenirs, un nouveau personnage, de
nouvelles perspectives et péripéties…
Cette banque de mots aide à affronter la « page blanche ».
Le principe est d’écrire librement mais en s’obligeant à utiliser tous les mots d’une liste (1 seule fois) dans
son texte.
Il existe de nombreuses variantes mais les mots sont souvent choisis avant l’annonce de la consigne
d’écriture du texte. Ils n’ont pas forcément de rapport direct avec le thème du texte à écrire (ça en devient
même plus riche!).
Les possibilités pour constituer le réservoir de mots :
(entre 10 et 15 pour un texte à écrire d’une dizaine de lignes)
- Les choisir à l’écoute du texte lu par le meneur.
- Surligner les mots dans un texte littéraire.
- A partir d’un mot, chercher d’autres mots par association d’idées (pôle idéel) et/ou par sonorités et
rimes (pôle matériel).
Exemple : HUMAIN Pôle idéel : Humanité, frère, humanitaire, sentiment, respect, écoute, aide…
Pôle matériel : Humer, chemin, main, demain…
- Par association d’idées : 1 mot fait penser à deux autres ect… ou l’inverse (voir tableau mots).
- Par acrostiche…
Prolongement : En plus de la liste de mots, le meneur peut préciser une consigne d’écriture : « C’est un
soldat qui écrit à sa mère ». Il peut imposer une forme de texte : haïkus, poésie, narration…
Un début, une fin :
Lors de la première phase collective, les participants sont invités à choisir une phrase dans un texte (ou à
l’écoute d’un texte, à l’écoute des phrases écrites par les autres participants. Cela peut également être une
phrase qu’ils ont eux-mêmes écrite, à l’occasion d’un premier jeu d’écriture (nombreuses variantes).
Idem pour une seconde phrase (si possible en utilisant une autre technique).
La contrainte d’écriture est alors la suivante : Ecrivez un texte qui commence par votre première phrase et
qui termine par la deuxième.
Variante: Choisir plusieurs expressions dans un texte littéraire puis les placer librement ensuite lors de
l'écriture de son propre texte.